Au collège

• Le parcours des filles est plus fluide que celui des garçons dès la fin de la 6^e.
  
• Le taux de passage en 5^e est plus élevé chez les filles et l’écart se creuse depuis ces 3 dernières années…
  (Écart entre décisions d’orientation garçons/ filles en faveur de celles-ci : + 0,2 point en 2012, + 0,5 point en 2014 – chiffres SAIO).

• A l’issue de la 4^e : le taux de décisions pour le passage en 3^e est également plus élevé pour les filles. Celles-ci demandent moins l’accès à la 3^e prépapro mais lorsqu’elles y suivent leur scolarité, elles demandent et obtiennent plus de passage en 2^e professionnelle qu’en CAP que les garçons.

• A la fin de la 3^e : les filles sont plus nombreuses à demander et à obtenir le passage en 2^e GT : 79,1% contre 69,7% (décisions d’orientations - chiffres SAIO 2014 - Chiffres en augmentation par rapport à 2013 et avec un écart qui se creuse au profit des filles).

Au lycée

Les passages en classe supérieure sont plus nombreux chez les filles que chez les garçons à tous les paliers d’orientation du collège et se prolongent au niveau de la 2^nde (décisions d’orientation pour les filles en voie générale : 71,5% contre 68,1% pour les garçons  avec également un écart qui se creuse entre 2013 et 2014 - décisions de doublement plus élevés pour les garçons  et également un écart qui grandit entre 2013 et 2014) .

Mais l’aspiration des familles se modifie brusquement et très sensiblement à ce palier d’orientation :  la  réussite scolaire des filles  ne se traduit pas chez elles par une demande accrue pour la série S. Elles continuent à privilégier la voie L et la voie ES (en légère hausse cette année). La campagne de valorisation pour  les  filières STI2D /STD2A  bénéfice essentiellement aux garçons pour lesquels les taux de décision d’orientation continuent à progresser (+ 0,2% cette année et en progression sur les 3 dernières années).

Cette forte dynamique scolaire des filles se traduit par des choix très sexués faits à l’issue de la 2^nde, choix d’orientation qui s’avèrent pourtant déterminants pour la poursuite en enseignement supérieur où la part de représentation des femmes selon les disciplines universitaires reste très contrastée.

Chiffres SAIO 2014