Luz obscura
SUSANA DE SOUSA DIAS
76’ • 2017 • Portugal VO/FR+EN
Mêlant les photos prises par la police politique pendant la ditature de Salazar et les témoignages des enfants d’un militant communiste assassiné, Luz Obscura invente une forme qui retitue au plus juste une identité familiale fraturée.
mercredi 29 mars, 18h50, LU + débat ; jeudi 30 mars, 16h40, C1 + débat ; vendredi 31 mars, 19h30,
Martírio
VINCENT CARELLI, TATIANA ALMEIDA, ERNESTO DE CARVALhO
162’ • 2016 • Brésil VO/FR+EN
Quand, en 1988, Vincent Carelli filme au Brésil la lutte des Guarani-Kaiowá pour la retitution de leurs terres, il ignore que vingt ans plus tard, la violence se sera aggravée. De retour auprès des résitants exsangues, il fouille l’histoire coloniale.
vendredi 24 mars, 14h30, C1 + débat ; samedi 25 mars, 20h20, PS + débat ; mercredi 29 mars, 14h00,
No intenso agora
JOãO MOREIRA SALLES
127’ • 2017 • brésil VO/FR+EN
Un film de famille sur sa mère, touriste en Chine en 1966, mélanger avec les archives de Mai 68, João Moreira Salles interroge la postérité des moments les plus intenses de l’hitoire, officielle ou intime – comment vivre après leur fulgurante perfection ?
dimanche 26 mars, 18h00, C1 + débat ; lundi 27 mars, 20h40, PS + débat ; jeudi 30 mars, 10h00,
NYO VWETA NAFTA
ICO COSTA
21’ • 2017 • Portugal, Mozambique VO/FR+EN
À Inhambane, au Mozambique, portrait fragmentaire et cocasse d’une jeunesse qui rêve, désepère, fait le ménage, drague et grimpe aux baobabs.
dimanche 26 mars, 13h40, C2 + débat ; mardi 28 mars, 16h10, LU + débat ; mercredi 29 mars, 14h00,
O Cinema, Manoel de Oliveira e eu
João Botetho
81’ • 2016 • Portugal VO/FR+EN
Voyage au coeur de l’oeuvre de Manoel de Oliveira ; le réalisateur en vient à mettre en images un récit que le cinéate, décédé en 2015, n’a pas eu le temps de tourner.
vendredi 31 mars, 20h50, PS + débat ; samedi 1er avril, 20h40, LU + débat
Andrea Tonacci : l’Intégrale
Andrea Tonacci fait ses débuts en tant que réalisateur en 1966, au diapason des inquiétudes caractéristiques de ce que l’on a appelé le Cinéma Marginal brésilien. Dans les décennies qui suivent, ses préoccupations évoluent, démontrant un intérêt croissant pour le mystère de la réalité et un engagement du regard, notamment à travers sa proximité avec les peuples indigènes d’Amérique, qu’il a filmés trente ans durant. À l’occasion de cette rétrospective, l’intégralité de son oeuvre, accompagnée de matériaux non montés ou découverts récemment et inédits, sera présentée pour la première fois.