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Mondialisation, la grande rupture

Il s’agit de la réédition en format de poche d’un essai paru en 2007 et qui constituait le second volet de sa réflexion sur la mondialisation, après Qu’est-ce que la mondialisation ?

Il s’agit de la réédition en format de poche d’un essai paru en 2007 et qui constituait le second volet de sa réflexion sur la mondialisation, après Qu’est-ce que la mondialisation ? parue, elle, en 2004. L’auteur présente ici les manifestations du processus actuel de mondialisation  à l’œuvre depuis les années 1980. Il identifie d’abord l’émergence d’une nouvelle géographie économique (ou plutôt productive) induite par le mouvement des délocalisations. Il décrit ensuite les nouvelles caractéristiques de la circulation des biens et des services  (intrabranches et intrafirmes) qui ne relèvent pas ou plus de la seule logique marchande. Il pointe aussi l’intense circulation des capitaux financiers ainsi que les nouveaux principes de « bonne » gouvernance des firmes (en particulier des FMN). Il met en évidence un « impérialisme inversé », caractérisé par une économie hégémonique qui importe massivement des capitaux et s’endette tandis que les économies périphériques financent et réclament une intégration à la mondialisation. Il constate également l’inadéquation croissante des politiques économiques de type keynésien à ce contexte de mondialisation et montre  les faiblesses de la gouvernance de l’économie mondiale. Un texte concis et clair et des thèmes abordés en SES, en Terminale, font de ce livre un très utile outil de travail non seulement pour les professeurs mais même pour les élèves.

 

S. Miletitch