La « participation », active si possible, du citoyen apparaît aujourd’hui comme une nécessité de la vie politique dans une démocratie « moderne ». Pour autant, un très grand nombre de pratiques différentes de démocratie participative s’observent et l’auteur propose de les recenser et de les classer. Dans la partie « Approches de la démocratie », on notera les contributions éminentes de P.Rosanvallon, de J.Rancière, de L.Blondiaux et, naturellement, d’Y.Sintomer (associé d’abord à M-H.Bacqué et H.Rey puis à C.Herzberg et A.Röcke). Dans la partie suivent, intitulée « Les outils de la participation », plusieurs formes de démocratie participative sont décrites et évaluées. Enfin, la dernière partie s’interroge sur les enjeux de la démocratie participative : il en ressort, entre autres, que la démocratie participative est susceptible de raviver l’intérêt des citoyens pour la politique donc d’activer leur participation politique « conventionnelle » et même « non conventionnelle ». Ce qui ne peut que rapprocher la réalité démocratique de l’idéal démocratique. Un dossier très intéressant, utilisable en 1ère, en Option Science politique.
S. Miletitch