Autour de ministres européens de l’éducation et de la Commissaire européenne, Mariya GABRIEL, de jeunes lycéens et volontaires, des professeurs et des chefs d’entreprise ont partagé leurs expériences.
Étudier dans un lycée européen, réaliser un voyage de classe, s’engager dans un projet européen ou faire un stage en Europe est devenu au fil des ans une réalité européenne.
Le succès toujours grandissant du programme Erasmus+ apporte la démonstration que le sentiment d’appartenance à l’Europe se construit avant tout par l’éducation et les rencontres entre jeunes européens. C’est la raison pour laquelle, l’Union européenne a décidé du doublement de son budget (plus de 28 milliards d’euros pour la période 2021- 2027), et d’un élargissement de l’offre de mobilité - à la fois plus variée et plus inclusive - en faveur des élèves, collégiens, lycéens de l’enseignement général, technologique et professionnel et globalement à tous les jeunes.
Au rythme de témoignages et d’échanges d’expériences, la conférence a souligné les bénéfices nombreux et durables de la mobilité pour les jeunes. Elle a également rappelé le rôle majeur de la mobilité dans la construction d’une identité et d’une citoyenneté européennes.
Plusieurs États membres se sont d’ailleurs engagés dans des politiques volontaristes en ce sens. Cette discussion a permis de faire connaitre ce qui est train de se mettre en place en France, notamment la création d’un véritable parcours européen au niveau du lycée.
Dès la rentrée prochaine au lycée général et technologique, les élèves en classe de seconde pourront faire reconnaitre dans leur parcours scolaire tout ou partie de leur année passée dans un établissement européen, sur la base d’un contrat d’étude.
Dès 2023, comme pour l’option mobilité déjà créée pour les lycéens professionnels, les élèves de première générale et technologique pourront, au titre d’une mobilité de 4 semaines passées dans un établissement européen partenaire, présenter à l’examen du baccalauréat une option mobilité dotée d’un coefficient 2.
Ces échanges ont également été l'occasion de lancer le débat autour de la création d'un service civique européen. Sur la base des initiatives nationales et bilatérales existantes, une réflexion plus large, au niveau européen constitue en effet une opportunité majeure pour toutes les jeunes de s'engager au niveau européen.
Paris, le 19 janvier 2022
La Commission européenne a annoncé son soutien pour accompagner les États membres en ce sens pour un cadre de confiance européen pour la mobilité des élèves.
Priorité de la présidence française du Conseil de l’union européenne, la conférence organisée ce jour a permis de donner une nouvelle impulsion politique à la mobilité des jeunes et des apprenants en Europe, en incitant les jeunes européens à valoriser leur parcours dans un autre État membre, que ce soit dans un cadre scolaire, universitaire ou encore professionnel.
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