Comment expliquer la faible représentation des filles dans les filières scientifiques en général, informatiques et numériques en particulier ? C’est la question à laquelle répond cette étude menée dans cinq lycées d’Île-de-France entre septembre 2018 et septembre 2021, au moment de la mise en œuvre de la réforme du baccalauréat.
Au terme de cette enquête, le verdict est éloquent :
- en Première, seules 2,5% des filles choisissent l’enseignement Numérique et Sciences Informatiques contre 15% des garçons ;
- en Terminale, les filles qui ont conservé cet enseignement représentent moins de 1% de l’ensemble des lycéennes contre 7% des garçons.
Les filles restent très minoritaires dans ces filières scientifiques, victimes de stéréotypes et représentations largement intériorisées.
Pour lever ces freins à l’orientation des filles vers ces filières, le Centre Hubertine Auclert propose douze recommandations concrètes pour :
- augmenter la part de filles choisissant et se maintenant dans les enseignements scientifiques et numériques ;
- améliorer l’accompagnement des élèves dans leur processus d’orientation ;
- mieux prendre en compte et former les professionnel·les aux enjeux liés aux inégalités et aux stéréotypes genrés, dans l’enseignement et dans l’accompagnement des jeunes au cours de leur scolarité.