Résultats de la recherche

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    14/10/2023

    Séminaire Santé mentale et philosophie

    Le séminaire de cette année viendra prolonger celui de l’an dernier, en faisant place notamment, pour commencer, au siècle de Pascal, Descartes et Spinoza, puis en se focalisant sur les relations interhumaines, des « uns » avec les « autres » (entre les malades eux-mêmes, entre les « malades » et d’autres, soignants ou non, puis entre psychiatres et philosophes).
  2.  
    26/09/2023

    Séminaire sur les philosophies françaises contemporaines

    Philosophies françaises contemporaines Séminaire mensuel organisé et animé par Frédéric Fruteau de Laclos (Paris 1, Centre d’histoire des philosophies modernes de la Sorbonne) un lundi par mois en salle Cavaillès (Sorbonne) de 18h à 20h 02/10, 16/10, 27/11, 18/12 ; 15/01 (salle à confirmer), 26/02, 18/03 Programme : 2 octobre : Frédéric Fruteau de Laclos (Unversité Paris 1 Panthéon-Sorbonne, HIPHIMO, UR 1451) : Présentation du séminaire 16 octobre : Alexandre Feron (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ISJPS, UMR 8103) : « Le cas Genet : enjeux épistémologiques, anthropologiques et politiques du Saint Genet de Sartre » 27 novembre : Grégory Cormann (Université de Liège, UR Traverses, Centre MAP-Matérialités de la politique), « Sartre et l’exemple de l’hémianopsie : une autre manière de voir la philosophie française contemporaine en 1961 » 18 décembre : Matteo Vagelli (Ca’ Foscari Université de Venise), « Ian Hacking et l’anthropologie philosophique de la raison scientifique » 15 janvier : Lucie Fabry (Université de Bourgogne, LIR3S, UMR 7366), « Les chemins que l’on n’emprunte pas : Lévi-Strauss et la mécanisation de l’anthropologie structurale » 26 février : Judith Michalet (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, EAS) : « Lucien Sebag, un structuraliste anti-althussérien avant l’heure ? » 18 mars : Orazio Irrera (Université Paris 8, LLCP, EA 4008), « Michel Foucault, l’actualité de la philosophie et de son histoire » Argumentaire : La philosophie française contemporaine est riche d’une foule de possibles théoriques que la succession des courants ou des mouvements a étouffée, en consacrant seulement quelques problématiques et certaines traditions de pensée, et en oblitérant d’autres débats dont ces traditions étaient pourtant redevables. Prendre la philosophie française contemporaine comme une succession de paradigmes faits de relations entre des auteurs attachés à un problème commun, c’est s’exposer au risque d’une homogénéisation des phases successives de la pensée française et se priver de la diversité des ressources conceptuelles qu’elles recèlent. Il est temps de nous emparer des problématiques enterrées et des fruits perdus, des angles morts et des ambitions avortées, en insistant sur la survivance ou le retour possible de ce passé philosophique dans le présent de nos recherches. L’enjeu n’est pas nécessairement de « minorer » les « grands » auteurs ou les traditions « dominantes », en même temps qu’on « majorerait » des pensées plus obscures. Il est de considérer les grands eux-mêmes sous un autre jour, de faire valoir des aspects qu’eux-mêmes n’ont pas mis en avant, ou qu’ils ont refoulé. Et nous devons le faire pour résoudre des problèmes auxquels ils se sont heurtés et qu’ils nous ont légués compte tenu de leurs partis pris de départ. Ce séminaire sera donc consacré à la richesse irréductible des philosophies françaises contemporaines. Chaque intervenant sera invité à présenter son autrice ou son auteur sous un angle différent, en faisant saillir les tensions dans son parcours, en exhumant les contradictions qu’elle s’est employée à surmonter ou les zones d’ombres qu’il a passées sous silence. L’ambition ici n’est pas psychobiographique, elle est de part en part philosophique : il faut pouvoir identifier chez les philosophes les points de blocage dans lesquels ils se sont enferrés, pour en problématiser les enjeux à nouveaux frais. Ce faisant, on ne craindra pas de s’appuyer sur des archives inédites ou des pages oubliées : elles font souvent apparaître les questions sous un jour insoupçonné, elles donnent à lire ce dans quoi la pensée s’est aventurée avant de renoncer, ce qu’elle aurait pu donner et qu’elle n’a pas voulu produire, mais qu’il peut être utile pour nous de redécouvrir, afin de rouvrir les problèmes et d’affronter les difficultés du moment.