En France, le débat est vif sur le point de savoir quelle part de la richesse créée doit respectivement revenir au capital et au travail. Et il déborde largement le cercle des économistes ! Cet ouvrage permet de préciser les choses sur cette question. Laquelle est, en premier lieu, abordée d’un point de vue théorique :le 1^er chapitre expose les principales théories sur le partage de la VA (de Ricardo à Kalecki et avec les approches néoclassique et postkeynésienne). Le 2^ème chapitre s’intéresse à la mesure du partage de la VA : cette mesure se heurte à de nombreuses difficultés et suppose que soit fait certains choix méthodologiques qui sont ici exposés. Le 3^ème chapitre retrace les évolutions du partage de la VA en France et dans un certain nombre d’autres pays (ce qui permet d’utiles comparaisons, dans le temps et dans l’espace).  Le 4^ème chapitre tente d’opérer une ventilation de la part de la VA allant au travail, en fonction de la qualification de celui-ci, du secteur concerné et selon qu’on raisonne en terme de salaire net ou de salaire différé. Enfin, le dernier chapitre analyse les évolutions, dans les dernières décennies, des principales composantes des revenus du capital des sociétés non financières françaises. Ouvrage précis et synthétique, qui a le grand mérite de rendre claire une question assez technique. Donc, au moins pour les données chiffrées fournies,  très utilisable en SES.