Ed. Ellipses, Octobre 2011

Manuel destiné aux étudiants en AES, cet ouvrage est néanmoins très utilisable en SES du fait des thèmes étudiés ; on peut ainsi s’intéresser tout particulièrement au chapitre sur le travail (spécialement sur ce qui est indiqué sur la place et le sens du travail dans la société salariale ainsi que sur « grandeurs et malheurs du travail », avec la mise en cause de la centralité du travail et l’effritement de la condition salariale), qui rejoint un aspect du programme de Terminale.

De même pour le chapitre portant sur la division du travail et son évolution, qui traite des conceptions de Smith et de Durkheim, du taylorisme et du fordisme et, enfin, des « nouvelles formes d’organisation du travail » dont on se demande si elles reflètent un néotaylorisme ou un post-taylorisme.

Le chapitre suivant analyse l’entreprise en tant que « système social » (avec l’examen des relations professionnelles, des conditions de travail et des « régimes de mobilisation » des personnels).

Enfin, la dernière partie est consacrée à l’emploi, au sous-emploi et au non-emploi : les grandes tendances de l’évolution de la population active sont rappelées, l’émiettement du statut salarial, avec la multiplication des formes particulières d’emploi destinées à accroître la flexibilité réclamée par les entreprises, est aussi évoqué.

Pour finir, les auteurs examinent la question du chômage : les difficultés pour le définir (et donc pour le mesurer), la multiplicité des théories qui tentent de l’expliquer « sans épuiser le débat » (!), la sélectivité du phénomène qui permet d’établir une typologie des chômeurs, tels sont les principaux points abordés.

Ouvrage accessible et synthétique.