Éd. Michalon, Janvier 2012

L’auteur, spécialiste reconnu en économie internationale, pose dix questions qui correspondent à autant de chapitres du livre.

L’objectif de l’auteur est de montrer que la crise de l’euro s’inscrit dans le contexte de la crise économique de 2008/2009 (liée aux dysfonctionnements du système financier) et qu’elle résulte de l’application de recettes monétaristes, sous l’impulsion de l’Allemagne (il rappelle, par exemple, les différences de réaction des banques centrales à la crise, aux Etats-Unis et en Europe, avec les effets macroéconomiques que l’on peut constater aujourd’hui).

L’auteur fait aussi des propositions : il estime nécessaire d’associer fédéralisme et politique économique visant à hausser la croissance potentielle (une politique monétaire accommodante combinée à une politique budgétaire modérément restrictive : une « règle d’or » serait possible si l’on ne prend pas en compte, dans les dépenses, celles concernant les investissements publics). Il n’oublie pas d’évoquer la nécessité d’une politique industrielle « verte », appuyée sur l’innovation ainsi que les conditions financières qui permettraient cette relance en Europe.

Une réflexion stimulante donc une lecture nécessaire.