Éd. Sciences Humaines, Juin 2012

La conjonction de la crise financière et de la crise de la dette publique, de la récession économique et de la persistance de la misère dans de nombreux pays, le débat sur la mondialisation et les critiques à son encontre ont été relancés.

L’auteur, spécialiste reconnu en économie internationale, commence par une brève histoire de la mondialisation pour enchaîner sur la description des principales caractéristiques de la mondialisation actuelle (ouverture commerciale, globalisation numérique, globalisation financière, globalisation des firmes…) ; puis, il s’interroge sur le rôle respectif de l’Etat et des marchés dans cette mondialisation et montre les difficultés de la théorie économique à les cerner et à formuler, à leur propos, des lois.

Il rappelle aussi que le libre-échange généralisé n’a pas tenu toutes les promesses que la théorie évoque et que s’il a favorisé le dynamisme des pays émergents, il n’a pas vraiment contribué à réduire les inégalités mondiales (il oppose, sur ce point, Asie et Afrique) et les inégalités internes aux pays développés. De plus, la finance globale est à l’origine d’une instabilité systémique. Quant au « développement durable », il est loin d’être sûr que la mondialisation ait contribué à accélérer sa mise en œuvre effective.

La conclusion porte sur les politiques de mondialisation, celles qui sont menées…et celles qui pourraient ou devraient l’être.

Très accessible et très utile ouvrage qui peut être utilisé tant en SES, en Terminale, qu’en CPGE.