Ce glossaire présente une liste des termes les plus souvent utilisés dans le cadre de l’apprentissage de la lecture.
Procédure de lecture qui utilise le principe alphabétique : les mots sont lus par assemblage des unités de base de l’écrit (les graphèmes) qui représentent les unités de base de l’oral (les phonèmes). Cette procédure qui, dans la tradition pédagogique, est appelée ‘décodage’, est également appelée ‘procédure phonologique’ ou encore ‘procédure sublexicale de lecture’ (parce qu’elle s’appuie sur le traitement d’unités qui n’ont pas de sens).
Partie initiale d’un mot ou d’une syllabe
Passage de la voie indirecte à la voie directe.
Ce qui est automatique est peu coûteux cognitivement.
Capacité à passer d’une forme écrite (les graphèmes) à une forme orale (les phonèmes) de manière à pouvoir déchiffrer de l’écrit.
Certains mots sont construits par dérivation : on ajoute un affixe (suffixe ou préfixe)
Mot dérivé d’un autre mot : par exemple, ‘chanteur’ est dérivé de ‘chant’.
Signe qui se met sur une lettre pour indiquer une prononciation spéciale. En français, il y a 5 signes diacritiques : les 3 accents (grave, aigu et circonflexe), le trëma, et la cédille.
Travail d’écriture qui utilise le principe alphabétique pour coder les sons de la parole par des graphèmes.
Changement de la forme du mot pour le genre (‘un petit chat’ versus ‘une petite chatte’), le nombre (‘un chien’ versus ‘deux chiens’) le temps (‘aujourd’hui il neige’ versus ‘hier il neigeait’, ou la personne (je chante, tu chantes…).
La fluence est un dispositif qui permet de travailler la fluidité de lecture entendue comme rythme de lecture permettant de comprendre un texte.
Caractérise une lecture précise, rapide, réalisée sans effort.
Plus petite unité du système graphique destinée à transcrire les phonèmes.
Il est constitué d’une ou plusieurs lettres : [o] = o, au, eau (3 graphèmes différents pour un phonème). Il est donc, distinct de la lettre comme le phonème l’est du son.
Il existe environ 130 graphèmes.
Aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités.
Procédure de lecture par laquelle les mots écrits sont reconnus à partir d’indices visuels globaux (longueur, silhouette…) et/ou d’indices graphiques locaux (premières lettres).
La méthode syllabique enseigne le déchiffrage des signes écrits (les graphèmes) qui transcrivent les sons élémentaires (phonèmes) de la langue. Cet apprentissage de la prononciation des lettres et de leurs combinaisons en syllabes s’opère de façon progressive : l’élève n’est jamais appelé à déchiffrer un mot dont il ne connaît pas les graphèmes qui le composent.
Entrée graphémique : On part du graphème et on découvre tous les phonèmes associés.
Entrée phonémique : On part du phonème et on découvre tous ses graphèmes
Plus petite unité de sens que contient le mot.
Les morphèmes donnent des informations lexicales (mots de la même famille) ou grammaticales (genre, nombre, désinences verbales)
Exemple :
orthodontistes : ortho (préfixe) + dont (radical) + iste (suffixe) + s (marque du pluriel).
La morphologie (de morpho- « forme » et -logie « science, étude ») se préoccupe surtout de la forme des mots, dans leurs différents emplois et constructions, et de la part d’interprétation liée à cette forme même.
Il existe des mots morphologiquement simples : un seul morphème (arbre, pain, fleur…)
Il existe des mots morphologiquement complexes : mots composés de plusieurs morphèmes (laiterie, enseignement, lavage, refleurir…)
Les morphèmes lexicaux véhiculent une information sémantique (lavage : lav +age – enseignement : enseigne+ment)
Les morphèmes dérivationnels (affixes : préfixes -suffixes) permettent la construction de nouveaux mots (dégel, épicier, lavage).
Les morphèmes grammaticaux véhiculent une information grammaticale. Ce sont pour l’essentiel des suffixes flexionnels qui marquent le genre, le nombre, le temps, la personne, le mode. Ils ne modifient pas le sens du mot ni sa catégorie grammaticale (poissons ; bleue ; mangea ; lavages)
Définition Larousse : « Discipline qui regroupe l’étude des formes (morphologie) et celle des règles de combinaison des morphèmes (syntaxe), les considérant comme un tout. »
Capacité à écrire les mots selon les normes orthographiques.
Procédure de lecture qui utilise le principe orthographique, à savoir que les mots écrits codent non seulement les unités de base de la langue orale (les phonèmes), mais aussi d’autres marques: marques morphologiques ainsi que certaines marques qui rappellent l’histoire des mots. C’est, par exemple, le cas pour le ‘th’ de ‘théâtre’ qui a gardé la lettre ‘th’ pour le ‘θ’ du grec (phi), mais qui, à la différence de l’anglais, se prononce /t/ en français. Cette procédure est également appelée ‘procédure lexicale de lecture’ (parce qu’elle s’appuie sur le traitement d’unités du lexique, qui ont un sens).
Plus petite unité sonore de la langue. Elles permettent de différencier deux mots, comme /p/ et /t/ dans ‘pour’ et ‘tour’.
Il existe 36 phonèmes dans la langue française.
Chaîne de caractères n'ayant aucun sens. Ex : ufoumy
Ils sont généralement utilisés pour permettre aux élèves d’exercer la voie indirecte.
Partie finale d’un mot ou d’une syllabe
Unité de la langue orale qui se prononce en un seul geste articulatoire.
Une syllabe comporte au minimum un phonème (dans ce cas, une voyelle (V)) La structure syllabique simple la plus fréquente comporte une consonne suivie par une voyelle (CV).
Il existe d’autres structures comme voyelle suivie d’une consonne (VC), deux consonnes suivies d’une voyelle (CCV), (CVC – CCVC- CVCC…)
Les mots comportent une ou plusieurs syllabes.
Le rythme du français est basé sur la syllabe.