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Économie illégale et mondialisation, Problèmes économiques n°3064

Éd. La Documentation française, 63p., Mars 2013

Par définition, l’économie illégale est dissimulée, donc est particulièrement difficile à mesurer. Les sommes en jeu, selon les Nations Unies et le FMI, entre autres, seraient néanmoins considérables (en 2009 : environ 3,6% du PIB mondial, hors évasion fiscale).

Un article d’Y. Achille montre comment la globalisation économique et financière, l’effondrement de l’URSS et la polarisation des services de sécurité sur la lutte contre le terrorisme (après le 11/9/2001) ont accru la liberté d’action des mafias et pourquoi la mondialisation a entraîné des changements profonds au niveau de la structure et des stratégies des organisations criminelles.

Un autre article, d’A. Bauer, décrit la « criminalisation des marchés économiques et financiers » en s’appuyant sur plusieurs exemples (la crise des savings and loans aux Etats-Unis, la « récession yakuza » au Japon, les « barons voleurs » russes, la « crise tequila » au Mexique ou encore la crise thaïlandaise, les fraudes déclenchant la crise des subprimes…) et pointe la faiblesse des réponses étatiques face à ce phénomène.

L’article suivant (dans The Economist) expose les « leçons de management » données par les « barons mexicains de la drogue ».

Un article (dans Futuribles) s’intéresse à la contrefaçon de produits à risques sur Internet et enfin un article traite de la cybercriminalité (quelle forme prend-elle ? quels moyens peut-on utiliser pour la réprimer ?).

Comme toujours, Problèmes économiques fournit d’intéressants éclairages, complétant le dossier (par exemple, sur le scandale de la manipulation du Libor et de l’Euribor ou encore sur le marché européen du carbone).

Instructif et utilisable en ECJS ou en TPE.