Éd. La Découverte, Février 2013

L’expression « mouvement social », qui date de la première moitié du XIXe siècle, est prise ici dans le sens de : « toutes les interventions collectives destinées à transformer les conditions d’existence de leurs acteurs, à contester les hiérarchies ou les relations sociales, et à générer, pour cela, des identités collectives et des sentiments d’appartenance. » Il s’agit donc d’une définition très large, recouvrant aussi bien les émeutes, les grèves, les pétitions et les manifestations publiques de toute sorte ainsi que les campagnes électorales. Est aussi précisé d’emblée le cadre géographique (la France hexagonale) et est indiquée la justification du découpage chronologique.

Cet ouvrage, très imposant (800 pages!), a requis la contribution de près de 70 auteurs.

Le plan, chronologique, se divise en 4 parties : de 1814 à 1880, de 1880 à 1930, des années 1930 aux années 1980 et des années 1980 à nos jours.

Chacune de ces parties est subdivisée en 3 séquences : « repères et influences », « temps forts » et « émergences ».

Enfin, chaque fois que nécessaire, les auteurs s’appuient sur les différentes théories relatives aux mouvements sociaux.

Un livre souvent passionnant et tout à fait accessible, qui constituera une référence incontournable sur le sujet. A ce titre il ne peut que susciter l’intérêt des professeurs de SES et des étudiants en sciences sociales.