Bandeau

Créatrices : un cycle de formations Canopé sur la création au féminin

Capture d’écran 2017-10-27 à 13.11.12 Voici un cycle de quatre formations sur la création au féminin offert par l'Atelier Canopé Paris. Il est encore temps de s'inscrire !

Voici le programme du cycle, il reste encore des séances riches à venir :

1/   Les salons littéraires et artistiques, un lieu d’exercice du pouvoir féminin

Le 11/10/2017 de 14h30 à 17h, espace Femmes, 35 rue Jacob, Paris 6e

   Session close

2/   Elles par elles, l’autoportrait au féminin

Le 24/01/2018, espace Femmes, 35 rue Jacob, Paris 6e

Pour vous inscrire :

https://www.reseau-canope.fr/service/elles-par-elles-lautoportrait-au-feminin.html 

3/   Rendre leur visibilité aux créatrices du passé

Le 28/03/2018 de 14h30 à 17h, espace Femmes, 35 rue Jacob, Paris 6e

Pour vous inscrire : 

https://www.reseau-canope.fr/service/rendre-leur-visibilite-aux-creatrices-du-passe.html

4/   Photographies de femmes, un matrimoine riche et méconnue

Le 23/05/2018 espace Femmes, 35 rue Jacob, Paris 6e

Pour vous inscrire : 

https://www.reseau-canope.fr/service/photographies-de-femmes-un-matrimoine-riche-et-meconnu.html

 

Ci-dessous, vous trouverez le descriptif de chaque séance de ce cylce sur les femmes, pour consulter l'ensemble des offres de l'Atelier Canopé Paris, c'est par ici :

http://www.cndp.fr/crdp-paris/Programme-ateliers-animations

 

1/   Les salons littéraires et artistiques, un lieu d’exercice du pouvoir féminin

Le Canopé de Paris, qui contribue à l'élaboration d'outils pour l'égalité filles-garçons, propose un cycle de 4 animations consacrées à des œuvres littéraires et artistiques féminines. La première animation nous conduira de la cour d’Aliénor d’Aquitaine et de Marguerite de Navarre aux salons fort réputés du 19e siècle de la peintre Madeleine Lemaire et de Marguerite de Saint-Marceaux qui inspira Proust, en passant par les salons du Siècle des Lumières, tenus par Mme Geoffrin, Madame du Deffand ou Germaine de Staël et fréquentés par l’élite artistique et littéraire ainsi que par les hommes politiques. On lisait les nouveautés littéraires, on jouait de la musique, on badinait, on philosophait, on usait de son prestige pour influencer les rencontres et les nominations, on discutait politique voire on complotait, on y prépara la révolution.                         

Le 11/10/2017 de 14h30 à 17h, espace Femmes, 35 rue Jacob, Paris 6e

 

Capture d’écran 2017-10-27 à 13.13.09

Lecture de la tragédie « L’Orphelin de la Chine » de Voltaire dans le salon de Mme Geoffrin/ Photo Gallica BNF

 

2/ Elles par elles, l’autoportrait au féminin

Le Canopé de Paris, qui contribue à l'élaboration d'outils pour l'égalité filles-garçons, propose un cycle de 4 animations. Au cours de la deuxième, nous partirons à la découverte d'une dizaine de peintres des 18e et 19e siècles, remarquées par leurs contemporains voire admirées : Gabrielle Capet, Adélaïde Labille-Guiard, Elisabeth Vigée-Lebrun..., afin de comprendre comment l'autoportrait a légitimé le statut de ces artistes, que l'Académie des Arts refusait généralement d'accueillir : elles imposèrent leur professionnalisme et certaines dispensèrent même un enseignement. Ensuite  nous étudierons les autoportraits de deux illustres peintres du 20e siècle, l’Allemande Paula Modershon- Becker et la Mexicaine Frieda Kahlo. Elles ont exploré avec acuité leur moi profond et leur féminité, et se sont distinguées par leur talent et leur force de caractère surmontant les obstacles rencontrés par toutes les femmes de cette époque.

Le 24/01/2018, espace Femmes, 35 rue Jacob, Paris 6e

Capture d’écran 2017-10-27 à 13.13.40 Autoportrait d’Elisabeth Vigée-Lebrun/ Photo Wikipédia

3/ Rendre leur visibilité aux créatrices du passé

Pour compléter le cycle de 3 animations consacrées aux artistes femmes du passé -des autoportraits féminins aux photographies de studio ou de reportage-, une animation est consacrée à l’élaboration de séquences pédagogiques transdisciplinaires qui permettront aux élèves de s'approprier la totalité de leur héritage culturel. Autour d’Élisabeth Vigée-Lebrun, peintre officielle de Marie-Antoinette, autour de Camille Claudel, sculptrice de génie, autour de Suzanne Valadon, le quartier de Montmartre, autour de Lee Miller, photographe de mode et reporter de guerre, nous découvrirons un matrimoine riche et méconnu.

Le 28/03/2018 de 14h30 à 17h, espace Femmes, 35 rue Jacob, Paris 6e

4/ Photographies de femmes, un matrimoine riche et méconnue

En Europe, aux USA, en Amérique latine, les femmes qui ont excellé ou excellent dans le domaine de la photographie, ne manquent pas. La plupart, des artistes professionnelles : elles ont publié des livres de photos ou illustré des ouvrages d’écrivains, elles ont vendu leurs clichés à des magazines et des journaux, certaines ont fait partie d’une agence photo, beaucoup ont ouvert leur propre studio, elles ont exercé le métier de journaliste et/ou de reporter de guerre ; en outre, plusieurs ont dispensé un enseignement ou assumé une fonction officielle. Alors « Qui a peur des femmes photographes ? 1839-1945 », c’est la question soulevée par la remarquable exposition organisée par le musée d’Orsay  et le musée de l’Orangerie en 2015. Germaine Krull, Lee Miller, Dorothea Lange et bien d’autres nous ont laissé un matrimoine riche qui mérite d’être connu et admiré.

Le 23/05/2018 espace Femmes, 35 rue Jacob, Paris 6e

 

Capture d’écran 2017-10-27 à 13.17.06Dorothea Lange, Mère migrante 1936/ Photo Wikipédia

 

Public : professeurs de français, histoire, arts plastiques, documentation, histoire des arts

Niveau : collège, lycée