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RS Lycée Jean de la Fontaine - la Maison des journalistes - 2021 - 20

2020-2021 : les lycées CHAPTAL et LA FONTAINE s'engagent pour la Liberté de la Presse

Deux lycées parisiens s'engagent pour la Liberté de la Presse via le programme Renvoyé Spécial porté par la Maison des Journalistes et le CLEMI.

Mars 2021 :  Lycée La Fontaine - Rencontre avec Kaskh Erkin Arzat, journaliste Ouïghour (Chine)

La rencontre avec Kaskh Erkin Arzat, journaliste Ouighour s’est tenue au Lycée Jean de La Fontaine le mardi 9 mars dans le cadre du dispositif Renvoyé Spécial. Deux conférences ont été mises en place afin que les élèves des deux classes de 1ère géopolitique ainsi que ceux du cours de chinois 1ère puissent participer dans le contexte sanitaire. Il avait été demandé aux élèves, compte tenu de la situation des journalistes en exil, de maintenir une certaine discrétion. Fort heureusement la rencontre a pu avoir tenir en présentiel, bien que tout avait été prévu, si nécessaire, pour une rencontre en distanciel. La Maison des Journalistes était représentée par Jeanne Albinet, responsable de la Communication, le CLEMI Paris par Elisabeth Martin de Clausonne. Mme Jeanne Ledoux, Professeur Documentaliste au Lycée La Fontaine et chargée de Mission au CLEMI Paris a été au coeur de la réalisation de ce projet.

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Erkin Azat, accompagné de Judy Tseng journaliste taïwanaise résidente en France depuis 8 ans qui a assuré la traduction chinois-français, a captivé l’attention attentive et émue de son auditoire lors de la présentation de son parcours. Le contexte politique, médiatique et culturelle du peuple Ouighour a été présenté par Erkin Azat, depuis sa formation, les intimidations du gouvernement chinois, les souffrances, enfermements et séparations vécues par lui-même et sa famille, les résistances du peuple ouighour, jusqu’à sa décision de quitter son pays et de trouver refuge à la Maison des Journalistes à Paris.

Les enseignants de spécialité Géopolitique, AGGSP 1et 2, Madame Gamache et Monsieur Debise ainsi que Madame Ferrari, professeur de Chinois, avaient assuré la préparation de leurs élèves à la question ouighour et notamment aux difficultés rencontrées par les médias et journalistes pour la défense la Liberté d’expression. Ainsi un échange substantiel a pu se mettre en place à l’issu de la présentation.

A l’issue de la rencontre, les élèves ont pu exprimer tout l’intérêt qu’ils ont eu à participer et approcher une réalité parfois trop éloignée pour être appréhendée. Ils ont pu exprimer leur soutien et même leur engagement face aux atteintes à la Liberté d’Expression. Ce témoignage direct et vécu les a conduits à réagir et à exprimer leur propre analyse dans un questionnaire : « dans une démocratie, la liberté de la presse est essentielle car elle permet d’interpeller les consciences des individus afin qu’ils se forgent librement leurs opinions. Un peuple qui réfléchit est un peuple libre » écrit ainsi une élève à l’issue d’une rencontre qui n’a laissé personne indifférent.
La « couverture médiatique » de la matinée a été assurée par les élèves du club journal participants aux conférences (reportage pour le blog de l'ENT) et par M. Gasselin  du magazine Mon quotidien et L'Actu. Le service de la Communication du Rectorat également présent a réalisé un reportage filmé de l’événement.

RS Lycée Jean de la Fontaine - la Maison des journalistes - 2021 - 17Vous pouvez retrouver également l'article du site de l'Académie de Paris ainsi qu'une vidéo de la rencontre et le dossier pédagogique préparé par les enseignants pour leurs élèves.

@crédits Académie de Paris. Service Communication.

Mars 2021 : Lycée Chaptal - Rencontre avec Mme Thelma Chikiwanda (Zimbabwe)

Ce fût une belle réussite. Le Lycée Chaptal, retenu pour l’année 2020 mais dont la candidature a été reportée pour cause de confinement a donc pu, cette année, accueillir l’opération Renvoyé Spécial en présentielle et malgré les demies-jauges. Mme Sophie Degueurce, professeur-documentaliste, ainsi que les professeurs d’Histoire-Géographie, Mr. Juy et Mme Van Kerckhove, ont souhaité mettre l’accent sur le thème de la Liberté d’Expression et du pluralisme de la presse en prenant appui sur ce dispositif pour mettre en place leurs actions et enseignements. Les 58 élèves de Première Spécialité Histoire-Géographie Géopolitique et Sciences Politiques, préparés par leurs enseignants très impliqués, ont ainsi bénéficié de l’Opération Renvoyé Spécial avec un point d’orgue : la rencontre avec Mme Chikwanha, réfugiée et journaliste en exil du Zimbabwe. 

 

Une exposition « Presse entre Liberté et Contrôle »

Mme Degueurce en tant que coordinatrice du projet Renvoyé Spécial pour le lycée Chaptal, conjointement à l’organisation de la rencontre, a pu mettre en place et traduire une exposition bilingue Français/Anglais avec pour thème « La Presse entre Liberté et Contrôle ». Cette exposition passionnante mise en place au CDI a été, entre autres activités, le support préparatoire de la rencontre. L’objectif était d’accompagner les élèves à approfondir leur analyse de la liberté d’expression et les difficultés de l’exercice du métier de journaliste dans différents pays, et notamment, d’effectuer un travail comparatif entre la France et le Zimbabwe. Ce beau projet, centré sur la presse Française et Anglo-Saxonne, a également permis d’associer les enseignants de langues et leurs élèves. L’exposition présentait ainsi les productions et travaux d’élèves en réponse aux problématiques soulevées par les tensions entre liberté et contrôle de l’information.

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Les élèves et tous les participants ont été touchés par l’authenticité du récit de Mme Chikwanha : la détention et sévices, les menaces dues à son métier, l’exil et la perte des repères, la nécessité de tout reconstruire à son arrivée en France. Son témoignage poignant a incarné auprès des élèves la réalité de la Liberté d’Expression et du combat pour le maintien d’une presse libre. Les questions préparées portaient sur le vécu d’une journaliste au Zimbabwe, l’exil forcé, le métier de journaliste en général. Le discours de remerciements des élèves (français/anglais) en témoigne : « nous vous remercions pour votre présentation émouvant et inspirant… le Zimbabwe est un pays frappé par la censure et la dictature et malgré cela, votre engagement et votre pensée sont parvenus jusqu’à nous, ce qui est franchement extraordinaire. Votre histoire si touchante dans un pays si éloigné et si différent de notre réalité, nous montre l’importance de la lutte contre l’injustice et l’oppression. Votre force et le courage dont vous faites preuve en faisant ressurgir la vérité dans un pays où toute liberté d’expression est restreinte nous marque profondément. Merci. Sincèrement. »

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Opération Renvoyé Spécial 2020 

La liste des établissements qui accueilleront cette année un journaliste exilé en France dans le cadre du programme Renvoyé Spécial a été dévoilée : le lycée professionnel et technique Martin Nadaud (20è) et le lycée Chaptal (8è) ont été sélectionnés parmi de nombreuses candidatures dans l'Académie de Paris. 
Ces rencontres s'inscrivent dans le cadre du programme Renvoyé Spécial, conçu par la Maison des Journalistes qui héberge des journalistes exilés et par le CLEMI national.

Le lycée Chaptal devait rencontrer le journaliste guinéen en exil Mamadou Bhoye BAH pendant la Semaine de la Presse et des Médias. L'opération Renvoyé spécial a été suspendue lors du confinement et la rencontre n'a pas pu avoir lieu.
Les lycéens et leurs enseignants ont pu néanmoins préparer l'accueil et la rencontre du journaliste exilé, accompagnés par Mme Castellanos, professeure-documentaliste et chargée de mission du CLEMI Paris. Pour davantage d'informations : Maria-Del-Mar.Castellanos-Roca@ac-paris.fr

Février 2020 : Rencontre avec un journaliste mauritanien au Lycée Martin Nadaud

Mardi 4 février, les classes de 1ère et de Terminale Transports et logistique de M. Monchal ont reçu monsieur Mamoudou Baidy Gaye, un journaliste mauritanien exilé qui a témoigné sur son travail et sur les raisons qui l'ont obligé à fuir son pays : "Le journalisme, ce n'est pas un privilège. C'est informer, c'est dire vrai".
Voici un reportage en image sur le blog média Culture et opinions au lycée Nadaud qui prouve que dans un lycée professionnel, la vie culturelle et citoyenne est bien active !

Témoignage devant les élèves de M. Gaye, journaliste mauritanien exilé en France. Crédit Photo : M. Acquaviva

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Un élève prend en photo M. Gaye et Awa, élève et animatrice du débat. Crédit Photo : M. Acquaviva

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Accueil par M. Raphaël Doussou, proviseur du lycée. Crédit Photo : M. Acquaviva
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Présentation du programme Renvoyé Spécial

Depuis 2006, l’opération Renvoyé Spécial est organisée par la Maison des journalistes en partenariat avec le CLEMI et Presstalis. Elle mobilise des journalistes de la MDJ qui interviennent auprès de lycéens partout en France et dans les territoires d’Outre-Mer. Il s’agit de sensibiliser les jeunes à la liberté d’expression, de la presse et aux valeurs citoyennes à travers le témoignage et l’échange avec un journaliste en exil. Plus de 10 000 élèves ont ainsi participé à cette opération. 
Organisée sur plus de cinquante rencontres par an, elle a suscité de nombreux retours positifs : d’un point de vue créatif, éducatif  et en permettant également aux élèves et à leurs enseignants d’aborder les questions fondamentales de la liberté de la presse, la tolérance, la démocratie et les droits de l’Homme.
Cette année, l'organisme Arcadi Ile-de-France permet aussi à certaines classes de participer à ce programme tant à Paris que dans les Académies limitrophes. 

Pour plus d’informations : 

Sur le site de la Maison des Journalistes
Sur le site du CLEMI national

La MAISON DES JOURNALISTES.

La Maison des journalistes (MDJ) est une association loi 1901, située à Paris qui accueille et accompagne des journalistes contraints de fuir leur pays pour avoir voulu promouvoir une information libre. Il s’agit d’un lieu de résidence provisoire pour ces exilés, professionnels de l’information, un endroit pour se reconstruire et continuer la mobilisation en faveur de la liberté de la presse. Elle leur offre également un espace de publication via son journal en ligne. Depuis 2002, la MDJ a accueilli environ 400 journalistes venus d’une soixantaine de pays.

Février 2019 : une journaliste exilée à la rencontre d’étudiants du lycée Raspail (14è)

Mardi 5 février 2019, Nazeeha Saeed, journaliste bahreïnie en exil, est intervenue dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial au lycée des Métiers Raspail (Paris 14e) pour témoigner sur son parcours de journaliste exilée auprès d’une trentaine d’étudiants en première année de BTS TC (Technico-Commercial).
La salle de la rencontre était décorée par les affiches de l'exposition que les élèves ont réalisée avec la professeure-documentaliste, réalisée grâce à un logiciel en ligne.

Réalisée avec le soutien du CLEMI, de Presstalis, la Mairie de Paris, cette rencontre a été préparée par Mesdames Saliha Azzouz (professeur  d’anglais), Amélie Chaumette (professeur-documentaliste) et Nouzha Naciri (professeur de développement de clientèles).

20190205 103656Nazeeha Saeed est une journaliste originaire du Bahrein qui, depuis une dizaine d’années, se bat pour défendre les droits des femmes et la liberté d'expression en écrivant des articles pour différents supports régionaux et internationaux. La journaliste a également reçu le prix Johann Philipp Palm pour la liberté d'expression et de la presse en 2014.
À la suite de sa couverture médiatique des manifestations pro-démocratiques en mai 2011 (« Le Printemps Arabe »), Nazeeha a été arrêtée et torturée. Malgré une enquête judiciaire, sa plainte contre la police n’a pas abouti. En 2016, les autorités bahreïnies refusent de renouveler son permis de travail et sa carte de presse, au motif d’exercice illégal de la profession de journaliste. Mais Nazeeha  fait fi de cette décision. Le gouvernement la poursuit alors en justice, et lui interdit de voyager en dehors du Bahreïn. Se sentant en danger, la jeune femme décide  de quitter son pays et de se réfugier en France. Quatrième lauréate ICORN (International Cities of Refuge Network), Nazeeha est  accueillie par la ville de Paris  en août 2016.
Même si cet exil forcé est douloureux, Nazeeha s’efforce de tirer profit de son séjour en France, de découvrir notre pays et d’apprendre le français. Aujourd’hui, Nazeeha écrit en tant que journaliste indépendante. Elle travaille sur un projet de documentaire sur les conditions de travail difficiles et l’engagement  de ses confrères bahreïnis pour la liberté de la presse.
Très réactifs, les étudiants ont posé de nombreuses questions à Nazeeha. L’échange s’est fait en anglais. Les questions avaient été préparées en amont.

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Les étudiants ont été très touchés par ces deux heures passées avec Nazeeha. Ils ont été impressionnés par le courage de Nazeeha, condamnée à l’exil. Elle a exercé son métier au péril de sa vie.
Ils ne sont pas prêts d’oublier cette belle rencontre, comme le montrent quelques commentaires dans les questionnaires :
-  « Ce qui m’a frappé dans ce témoignage, ce sont les tortures physiques et morales. »
- « Ce qui m’a frappé dans ce témoignage c’est la manière dont Nazeeha Saeed s’est relevée après avoir vécu une telle expérience et ce qu’elle a appris de tout cela. Bien évidemment, l’histoire du footballer m’a aussi surpris et choqué. »
- « Ce témoignage nous a fait ouvrir les yeux sur l’oppression et les inégalités qu’il peut y avoir dans d’autres pays. »
- « Les journalistes en exil sont très courageux de s’exprimer malgré les risques que cela entraîne. »
- « On comprend que ce qui se passe dans les autres pays est bien plus grave qu’en France. »
- « Le rôle du journaliste est de nous permettre de savoir ce qui se passe dans le monde. »
Depuis cette rencontre, certains étudiants suivent Nazeeha sur les réseaux sociaux.

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Les enjeux de cette rencontre étaient de faire prendre conscience de l’importance d’une information rigoureuse et fiable et de sensibiliser les élèves à la situation de la liberté de la presse au Bahreïn et dans le monde.
Cet événement fut un véritable succès grâce à un travail d’équipe et de collaboration de tous les participants.

 

 

 

 

Mars 2019 : le lycée technologique Emile Dubois accueille un journaliste syrien réfugié en France

Le jeudi 21 mars, les élèves de la classe médias 1ère ST2S ont rencontré Sameer Al-Doumy, photoreporter syrien réfugié en France. L’opération Renvoyé Spécial fait partie du projet de la classe médias animée par Mme Gallais (Lettres), Mme Colladant (Sciences et techniques sanitaires et sociales) et Mme Castellanos (enseignante documentaliste). Mme Alchami, enseignante de langue arabe au lycée a assuré la traduction avec l’aide d’une élève de 1ère ST2S.
Cette rencontre a eu lieu en collaboration avec la Région Ile-de-France et le CLEMI (Ministère de l’Education) et s’est inscrite dans la 30e édition de la Semaine de la Presse et des Médias dans l'École.

20190321 103016Sameer AL-Doumy est un jeune photographe syrien originaire de Douma, dans la Ghouta orientale. Il commence dès 2011, à l’âge de 14 ans, à filmer les manifestations pacifiques et à documenter les événements qui ont lieu dans la région. Un travail qui le conduit à collaborer avec plusieurs médias à l’échelle locale. Comme photographe, il travaille pour l’AFP à partir de 2014. A travers ses clichés, Sameer Al-Doumy relate les violations des droits humains et raconte l’histoire des civils en période de guerre. La qualité de son travail est récompensée par plusieurs prix internationaux : Istanbul Photo Awards en 2015, Prix de la Photographie à Paris en 2018. Il obtient également en 2016 le 1er prix « reportage » dans la catégorie « Actualité chaude » du World Press Photo.
Les élèves ont été très émus par le témoignage de Sameer : les débuts du conflit par l’écriture sur un mur de la phrase "c'est bientôt ton tour docteur" en se référant à Bachar El Assad, les conditions de vie difficiles et souterraines pendant les cinq années de siège de la ville de Douma puis son exil vers la Turquie et la France. Les élèves ont compris que le photojournaliste de guerre se met en danger lorsqu’il collecte l’information sur le terrain. Pendant la guerre en Syrie, les journalistes sont devenus des cibles. Se sentant menacé, Sameer a décidé de prendre le chemin de l’exil en mai 2017. En France, il a trouvé refuge à la Maison des Journalistes et a obtenu le statut de réfugié grâce à l'aide de l'Agence France Presse (AFP) pour qui il travaille toujours. Il a décidé de continuer son travail de photojournaliste en prenant en photo les parisiens et les manifestations de "gilets jaunes”. D'après Sameer, le devoir d'un réfugié est de témoigner sur ce qui se passe en Syrie comme il fait régulièrement sur son site Internet : https://sameeraldoumy.com/.

D2MKq7jW0AAmxMPVoici ce que les élèves ont écrit sur l'importance de la liberté d'expression et le rôle des journalistes :
“Avec cette rencontre on s'est rendu compte de la réelle importance du métier de journaliste notamment celle du photo reporter. Grâce aux photos que Sameer a effectuées nous avons pu en apprendre davantage sur ce qui ce passe en Syrie. En effet, ces journalistes dont Sameer fait partie risquent leur vie dans le but de nous informer et sans eux nous ne serions pas au courant de l'actualité. Les journalistes sont les garants de la liberté d'expression. Nous vivons dans un pays ayant une large liberté d'expression, il est difficile d'imaginer que dans certains pays la liberté d'expression est restreinte voire inexistante. Beaucoup pensent qu'on a trop de liberté d'expression en France mais lorsqu'on voit que dans des pays étrangers comme la Syrie, la Chine, la Russie... où il n'y en a pas du tout, on se dit qu'il vaut mieux en avoir beaucoup que pas assez.“

Radio France international a consacré une émission l'Atelier des médias du 23 mars 2019 à cette rencontre.
La revue l'Actu a dédié une double page à la rencontre dans le numéro du 5 avril 2019.

Les rencontres précédentes Renvoyé Spécial dans l'Académie de Paris

- des lycéens du lycée professionnel Galilée (13è) ont accueilli en mai 2018 les journalistes Sara FARID et Taha SIDDIQUI (prix Albert Londres 2014). Ils ont témoigné de leurs parcours et de la situation de la liberté de la presse au Pakistan.
- des lycéens du lycée Charlemagne (4è) ont accueilli en décembre 2017 le journaliste du Kurdistan d'Irak Halgurd Samad réfugié en France à la Maison des Journalistes.
- des lycéens du lycée professionnel Edgard Quinet (9è) qui ont accueilli en mars 2018 pour la SPME 2018 la journaliste exilée Nazeeha Saeed du Barhein.
- des lycéens du lycée professionnel Vauquelin qui ont accueilli en février 2018 le journaliste exilé camerounais Rémy Ngono
- des lycéens du lycée Pascal (16è) qui ont accueilli pendant la Semaine de la Presse 2017 la journaliste afghane  M. Mana, réfugiée en France à la Maison des Journalistes. Un moment fort autour de la Liberté de la Presse !