Dessin réalisés en cours d'art plastique, Textes écrits en cours de français avec Mme Eckert. Quand j'ai vu le dessin de ma camarade j'ai vu qu'il était plus réaliste que le mien et j'ai ressenti en quelque sorte de la honte. Quand j'ai pris le vert et le marron c'était pour moi les couleurs qui se rapprochaient le plus de ma camarade. En commençant à le dessiner j'ai vu qu'il n'y avait aucun point commun entre lui et moi. C'est à cause de ses origines. Il était poilu et j'ai surtout vu sa bouche. Je me suis concentré pour dessiner, comme ça on voit bien que c'est lui. J'étais plutôt à l'aise quand je dessinais mon caractère car c’était amusant d'exagérer ses traits. J'étais ennuyé parce que la personne que j'avais devant moi était nonchalante et inactive : j'avais l'impression d'avance que c'était fichu. Mais ensuite elle a fait mon autoportrait et j'ai été très concentrée quand j'ai fait le sien. Le beige montrait le côté doux, sensible et protecteur de mon camarade et le noir montrait son côté discret et silencieux. Ces deux couleurs lui ressemblent. Quand j'ai dessiné j'ai choisi les couleurs bleu et beige parce que le bleu c'était pour colorier la partie que j'ai remarquée sur le portrait et le beige pour la couleur de la peau. J'étais gêné parce qu'on devait accrocher mon dessin sur le tableau. Pendant que je faisais le dessin, j'étais frustrée car le dessin n'était pas l'aperçu de ce que j'avais dans la tête. J'ai choisi la couleur grise car c'est une couleur neutre. Quand j'ai commencé à dessiner, j'étais gênée car je ne savais pas quoi faire. J'ai pris des couleurs car ça se rapprochait de la couleur de peau et de cheveux de mon camarade. En regardant le visage de ma camarade, je me suis dit que ce qui ressortait le plus c'était ses lèvres et ses créoles. Malheureusement, juste après j'ai eu le sentiment que j'avais mal fait ses lèvres mais comme ça semblait lui plaire, je les ai laissées telles quelles. J'avais un sentiment de satisfaction car je trouvais que le dessin commençait à prendre forme. J'étais très fière de moi. Pour les couleurs, j'ai choisi le bleu car c'est ma couleur préférée et le rouge car ça ferait ressort les traits du visage que je voulais qu'on voie en premier. A partir du moment où j'ai posé ce pastel aussi marron que le chocolat sur cette feuille aussi blanche que le néant j'ai senti du doute, le doute de pouvoir faire une chose qui ressemblait à la personne que j'avais en face. J'ai donc attendu de voir ce qu'il avait fait en face. Pour me sentir rassurée et après avoir vu sa soi-disant image de moi, j'ai laissé le pastel s'estomper sur ma feuille. Peu importait le résultat. Quand je dessine ce portrait cela me fait penser à rire. Au début j'ai senti un peu de malaise car pendant deux minutes nous nous fixions sans rien dire. Puis en dessinant je me suis libéré de ce malaise et me suis conncentré pour donner mon maximum. En voyant mon dessin j'ai ri car je me suis dit que si les noms n'étaient pas indiqués, je n'allais pas reconnaître les visages. Quand j'ai fait le portrait, j'ai ressenti un sentiment de « bien fait » car en plus je ne suis pas un grand dessinateur. Plus je regardais son visage plus je découvrais de petites choses sur son visage. C'était à la fois drôle et impressionnant car je n'avias jamais vu ça sur son visage alors qu'il est dans ma classe depuis deux ans. Tout était pour moi découverte. Pour reproduire son portrait j'ai dû me concentrer pour mettre tous les détails sur son visage comme certains peintres qui aiment la précision. Lorsque j'ai voulu dessiner mon camarade je m'étais mis en tête de le représenter par rapport à sa façon d'être. Ce fut assez drôle car à la fin le résultat ne fut pas comme je l'avais pensé. Je fus assez soulagé car les dessins accrochés au tableau étaient assez drôles et étonnants à regarder. J'ai utilisé le noir et le marron parce qu'il a la peau marron et les lunettes noires et que avec les deux couleurs on peut faire des contrastes comme pour le visage, on peut du relief et le modeler.
