Pour la deuxième année consécutive les élèves travaillent avec les chorégraphes à la réalisation d'une performance. Ils ont découvert la première année, l'Opéra de Paris et ses différents champs professionnels.

Cette première année s'est conclue par une présentation chorégraphique " AFTER" dans l'amphythéatre de l'Opréra Bastille. A la demande des élève, l'atelier artistique a été reconduit.

Performance chorégraphique au musée d’Orsay
Au début elle avait peur de danser, puis le mouvement est venu de lui-même, laissant son corps parler et guidant les autres, vers un mouvement faisant tantôt corps avec ou corps parlant toutes les émotions vers soi et les autres.
Se concentrer et être là dans le mouvement c’est difficile pour elle, elle rit, elle se désengage de la relation à l’autre, parfois, car au fond c’est le regard de l’autre qu’elle redoute. Puis progressivement elle apprend grâce aux mouvements à être avec, avec soi, avec l’autre, avec le groupe. Il rencontre l’autre grâce et par son corps, il apprend à se découvrir différemment et à créer une œuvre chorégraphique. Ce qu’il vit là dans ces instants de danse est fort, il se vit et se raconte difficilement car ce sont ses émotions vécues qu’il donne à voir, et ses émotions ils les vit tellement fort intérieurement, il n’a pas appris à les livrer par son corps. Lui, il l’exprime d’un pas léger et délicat il avance avec grâce dans un mouvement aérien, porté par les autres, il apporte la délicatesse et la légèreté dans son langage corporel empreint de douceur.

Il porte avec souplesse et générosité l’autre, prenant aujourd’hui un vrai plaisir à créer dans le groupe, et pour le groupe, il ne cesse de découvrir l’autre et lui-même à travers l’autre dans le langage du corps ou son langage corporel rencontre un écho dans celui du groupe. Elle offre avec générosité le langage de son corps ou elle crée

Les 17 élèves de la classe de terminale animation du lycée Jacques Monod sont amenés à créer une chorégraphie s’inspirant avant tout de leur ressenti, et leurs émotions. Le fil conducteur est basé sur le langage de leur corps qu’ils apprennent à exprimer dans un souci de soi et des autres gravitant dans un espace qu’ils viennent occuper par leur présence. Qu’on ne se trompe pas, ils partent de ce qu’ils ressentent d’abord pour créer des tableaux vivants, et c’est par cette concentration et cette connexion à eux-mêmes et aux autres que s’est créé leur chef d’œuvre de performance d’art participatif à travers la danse.

Le projet DMEO leur a permis de découvrir un univers encore inconnu pour la plupart, celui de l’opéra, celui des spectacles de danse (Jiri Kyllian) ou du chant, prouesse de mouvements qu’ils admirent pour certains le temps d’un spectacle, ou qu’ils viennent écouter lors d’un entretien avec les chef d’orchestre. Ils ont décidé cette année de continuer a éprouver ensemble, pour créer à nouveau et raconter une histoire ensemble, avec deux chorégraphes aux regards aiguisés Eneas et Celyn. Une histoire inspirante et inspirée d’eux-mêmes ou la seule contrainte et celle d’être là, présent pour eux même et les autres, et de laisser s’exprimer leur création corporelle propre dans et à travers le groupe.

Après avoir travaillé sur l’expression, sur s’exprimer en public, sur leur corps, ils apprennent à créer Faire de la danse « ça se fait », comme nous apprennent les chorégraphes « on y va » et par les mouvements on donne à voir ce qu’on veut raconter dans l’instant. A montrer un autre aspect d’eux-mêmes aux autres, et être en harmonie avec soi-Même.
Cette histoire corporelle toutes et tous la travaillent aussi dans leur chef d’œuvre, un groupe a choisi de réaliser une danse sur les émotions qu’ils permettent à leur tour de laisser exprimer aux enfants dans une école élémentaire lors d’une activité d’animation qu’ils mèneront. Un autre groupe a décidé de réaliser un jeu de labyrinthe auprès des enfants pour faire découvrir ce lieu qu’ils ont découvert l’année passée. Trois autres élèves ont choisi d’exprimer le mouvement corporel dans un spectacle de marionnettes qui construisent avec les enfants de l’école maternelle. Un petit groupe revisite les 4 saisons de Vivaldi dans un spectacle avec des enfants d’école primaire pour leur kermesse. Enfin un groupe crée une visite virtuelle de l’opéra Garnier en dessin animé.

Elles, Ils partagent cette aventure avec les autres de ce qui ont appris ils organisent des mini spectacles comme des vrais professionnels en animation.