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POURQUOI CHOISIR LE LYCÉE LAMARTINE POUR SA CLASSE PRÉPARATOIRE LITTÉRAIRE ?

POURQUOI CHOISIR LE LYCÉE LAMARTINE POUR SA CLASSE PRÉPARATOIRE LITTÉRAIRE ?

 

 

PRATIQUE !

Situation géographique : le lycée Lamartine est situé à 5 minutes à pied des deux grands pôles de transport urbain que sont la Gare du Nord et la Gare de l'Est, desservis par un grand nombre de lignes S.N.C.F., R.E.R., métro et bus R.A.T.P., qui permettent de relier facilement la plus grande partie de la capitale, sa banlieue Nord et Est, voire plusieurs villes de province dans ces mêmes directions en moins d'une demi-heure de transports.

Dispositions matérielles de la classe : le lycée Lamartine est un établissement à taille humaine, situé au cœur d'un vieux quartier parisien, dans des bâtiments habilement rénovés qui confèrent à l'ensemble un caractère fort agréable à vivre. Mais surtout, la classe de Lettres Supérieures est la seule classe préparatoire de l'établissement ; la salle qui lui est attribuée est la plus vaste du lycée, l'une des mieux équipées en matériel audio-visuel ; ses élèves disposent en outre d'une salle de foyer réservée à leur intention et d'horaires particuliers d'ouverture du C.D.I., lequel a accumulé un fonds particulièrement riche à leur intention depuis de nombreuses années.

UNE OFFRE PÉDAGOGIQUE ADAPTÉE A CHACUN

Contrairement à d'autres établissements qui, en début d'année tout particulièrement, ne limitent guère les effectifs de leurs classes préparatoires, celle du lycée Lamartine ne dépasse pas, en début d'année, une quarantaine d'étudiants, ce qui permet aux élèves de bénéficier d'un suivi très personnalisé.

L’équipe de professeurs est stable et expérimentée ; les professeurs sont habitués à travailler ensemble depuis plusieurs années d’une façon efficace, souvent avec beaucoup de complicité. Les projets de travail en commun, sur un thème transversal comme l’habiter ou lors d’une activité à l’extérieur, sont mis en œuvre régulièrement et fonctionnent de la meilleure façon possible.

Le dialogue est permanent au sein de l'équipe pédagogique, permettant des interventions rapides auprès de chaque élève qui rencontre des difficultés.

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LES PARTICULARITES DE LAMARTINE

Une offre large de spécialités et d'options : la classe de Lettres Supérieures du lycée Lamartine propose, outre les disciplines fondamentales, la possibilité qui se raréfie de pratiquer les deux langues anciennes (latin et grec), en initiation ou en confirmé. Elle propose une option théâtre, l'option géographie et, outre l'offre classique de langues vivantes (anglais, allemand, espagnol) la possibilité de pratiquer toute autre langue vivante par le système L.I.E. (Langues Inter Établissement), que sa situation géographique facilite dans la mesure où ses élèves peuvent accéder très rapidement aux lycées où sont centralisés les cours (ces dernières années nos élèves ont notamment pratiqué sans aucune difficulté le chinois, l'italien, le portugais, le russe, l'arabe).

La question de la seconde année : le lycée Lamartine dispose d'une Lettres Supérieures, mais pas de la classe de seconde année, la Première Supérieure, dite « khâgne ». De ce qui a pu être jadis un handicap, la réforme de l'orientation des classes préparatoires de 2008 a fait un avantage indéniable, dans la mesure où, depuis, les élèves de Lamartine sont avec ceux d'un seul autre lycée parisien les seuls à pouvoir CHOISIR leur classe de seconde année (ceux des autres lycées sont tenus de rester dans leur lycée d'origine, si celui-ci propose la spécialité demandée). Ainsi, ces cinq dernières années, les « Lamartiniens » ont pu être orientés dans pas moins de 17 khâgnes de Paris et de sa région, dont certaines parmi les plus prestigieuses. Il faut ajouter que les élèves de Lamartine sont les PREMIERS affectés lors de la commission rectorale du mois de juillet qui décide des affectations en seconde année. Chaque année, en mai, nombre d’ « Anciens » de l’Hypokhâgne viennent présenter la khâgne dans laquelle ils ont fait leur 2e année, afin d’aider les hypokhâgneux à faire leur choix.

JOURNEE D’INTEGRATION ET SORTIES CULTURELLES

Chaque année, les élèves font plus ample connaissance lors d’une journée d’intégration, qui est aussi l’occasion de découvrir quelques lieux parisiens et de se cultiver grâce à des exposés ou des conférences. Les anciennes promotions ont ainsi visité le Muséum National d’Histoire Naturelle, le Paris du XVIIIe siècle ou encore l’Institut du Monde arabe. Plus tard dans l’année, d’autres sorties sont organisées, par exemple à la Bibliothèque Mazarine, pour voir de près l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, ou au Louvre, pour voir des tableaux commentés par Diderot. Parallèlement, des voyages (en France et, selon les années, à l'étranger) sont régulièrement mis en œuvre. Ils sont l’occasion pour les élèves et les professeurs de travailler d’une manière conviviale et interdisciplinaire pendant quelques jours.

PL2 LE TUTORAT

Depuis plusieurs années, les étudiants bénéficient d’un suivi sous forme de tutorat par groupes restreints, durant le mois d’octobre, avec un des professeurs de la classe. Trois ou quatre séances sont consacrées à l’organisation de la semaine et au travail en hypokhâgne.

Dès novembre, pour les étudiants qui le souhaitent, un second tutorat est mis en œuvre, cette fois en collaboration avec les étudiants de l’École Normale Supérieure de la rue d'Ulm. Dans le cadre d’une convention avec TALENS (Tutorat d’Accompagnement Lycéen de l’ENS), chaque année, des étudiants prennent en charge nos hypokhâgneux par groupes de 5 à 8, à raison d'une séance de deux heures par quinzaine. Ce tutorat, dont les séances ont lieu au lycée, est accessible aux étudiants qui le souhaitent, mais il est aussi conseillé à certains d'entre eux par l'équipe éducative, après un bilan de classe effectué fin octobre. Le travail réalisé par les tuteurs avec les étudiants accompagne et complète l'enseignement dispensé par les professeurs et tente de répondre, de manière efficace et personnalisée, aux difficultés rencontrées par les hypokhâgneux à chaque étape de l'année. Ainsi, les premières semaines sont surtout consacrées à des séances de méthode générale (organisation du temps, utilisation de manuels et ressources spécialisés, par exemple) ; par la suite, selon une progression discutée avec les étudiants et l'équipe pédagogique, les tuteurs diversifient leur enseignement selon leurs disciplines de spécialité (philosophie, histoire, Lettres, langues vivantes). Ces temps passé avec des tuteurs qui sont leurs aînés de trois ou quatre ans offre en outre à nos étudiants des moments de connivence et l’occasion d’échanges aisés sur des aspects concrets de la vie étudiante.

PL3 LES LETTRES SUP ET LEURS PARRAINS : KÉRANGAL, ROUBAUD, PODALYDÈS, RUF…

Chaque année, la promotion d’Hypokhâgne du Lycée Lamartine est parrainée par une personnalité du monde culturel : il s’agit avec eux d’ouvrir les coulisses de la création et de suivre une œuvre en train de se faire.

Le parrain, ou la marraine, ne parle pas en tant que professeur mais en tant que lecteur, artiste, créateur, homme, femme : il (ou elle) montre aux étudiants une autre face de la littérature, celle qui l’a formé(e), celle qu’il crée ou à laquelle il participe, d’une manière ou d’une autre.
En 2018-2019 des éditeurs et responsables d’organismes culturels sont venus rencontrer les étudiants : nous avons pu faire connaissance avec les Editions Verticales, avec le Tripode, avec des responsables du Salon du Livre et de la Maison de la Poésie.

En 2017-2018, Eric Ruf, Administrateur Général de la Comédie Française, a été le parrain des Lettres Sup’ ! Ce fut une rencontre artistique, car il est d’abord comédien, scénographe, décorateur, metteur en scène ; grâce à lui, nous avons aussi pu réfléchir aux enjeux pratiques, politiques ou encore économiques d’une institution comme la Comédie Française. Comment choisit-on les pièces ? Quelle part pour le répertoire patrimonial, pour la création ? Nous avons passé du temps dans la « Maison » de Molière, avons rencontré différents corps de métiers : les régisseurs, les décorateurs, les costumiers. Nous avons pénétré des lieux secrets de la Comédie Française : les ateliers de costumes sous les toits, le grenier, le foyer des comédiens. Merci à tous les gens de la Maison de Molière qui nous ont accueillis dans les coulisses de la fabrique théâtrale !

En 2016-2017, le parrain fut une marraine ! Nous avons lu les romans de Maylis de Kerangal, participé à une journée de colloque en Sorbonne qui lui était consacrée, assisté à une de ses lectures à la Maison de la Poésie. Lors des premières séances d’échange en classe, la discussion a porté sur l’importance, dans son inspiration, des lieux. Elle a ensuite guidé les étudiants vers certains textes qui, sur ce point, l’ont inspirée. Elle a même soumis les étudiants à des exercices d’écriture, leur suggérant d’écrire « autour » de leur nom, prénom, ou lieu d’origine, faisant « dériver » le mot comme elle le fait du nom Lampedusa dans sa dernière œuvre, À ce stade de la nuit.

En 2015-2016, c’est Denis Podalydès qui parrainait la classe. Nous l’avons lu, écouté, sommes allés l’applaudir et échanger avec lui après plusieurs de ses spectacles … Parmi ses projets de la saison auxquels nous avons un peu participé par son biais : une création de Pascal Rambert, au théâtre de Gennevilliers, Répétition, une mise en scène de La Clémence de Titus de Mozart pour le Théâtre des Champs Élysées, ou encore la reprise de sa mise en scène de Lucrèce Borgia à la Comédie Française. Quand il est venu dans la classe, il nous a parlé de ses textes fondateurs, notamment L’Âge d’homme de Michel Leiris, dont il nous a lu quelques passages.

En 2013-2014, le mathématicien et poète Jacques Roubaud était le parrain de la classe. Il est venu nous faire partager sa « carrière » en littérature, comme lecteur et comme écrivain, tout au long de l’année il nous a fait suivre ses projets en cours (publication de Tokyo infra ordinaire, création d’une œuvre commandée à l’Oulipo par l’abbaye de Fontevraud) ; il a aussi élaboré pour la classe des séances où il présentait des textes lui tenant à cœur, comme la littérature des troubadours ou les sonnets. Nous l’avons suivi dans ses lectures, dans ses conférences : nous avons observé à ses côtés la littérature en train de se faire.

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