Daisy Bolter a réussi avec brio et énergie à intéresser les élèves à la question de l’esclavage aux Etats-Unis et leur a fait ressentir les difficultés de leurs conditions. Par le chant, les élèves ont pu exprimer ces souffrances. Alma précise qu’elle a « beaucoup appris sur la vie des esclaves et sur leur façon de faire de la musique sans instruments » et Mathias d’ajouter « J’aime bien les rythmes que nous apprenons et c’est très intéressant car nous interprétons des chants qui ont pu faire survivre des esclaves et leur donner espoir », ou encore Naïla, « J’ai appris, plus profondément la souffrance des esclaves et ce que la musique a pu leur apporter pour supporter leur travail ».
Au-delà même des messages véhiculés par ces chants, c’est la cohésion du groupe qui a séduit plusieurs élèves de la classe comme Tristan : « J’aime bien lorsqu’on fait de la musique corporelle, l’ambiance en rond et quand on voit des vidéos. Surtout, ce que je préfère c’est d’être entre camarades à faire une activité collective, les groupes se mélangent. J’ai appris à écouter l’avis des autres, à découvrir des musiques que je ne connaissais pas comme le gospel ». La belle présence de Daisy Bolter a plu aux élèves comme le souligne Margot, « j’aime l’attitude de Daisy, toujours en forme et je trouve que ses « jeux » et « leçons » sont intéressants et sympa. J’adore le style de musique qu’on apprend ». A la fin de cette première session, ce sont certainement les mots de Caricia qui résument le mieux l’ambiance générale : « Alors j’aime ce projet car cette période de l’histoire me touche. J’ai découvert des choses que je ne connaissais pas. J’ai apprécié le gospel, les rythmes corporels, les chants collectifs avec les questions et réponses ».
A n’en pas douter, la suite du projet s’annonce sous les meilleurs auspices.
F. Robert, pour l’équipe.
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