Compte-rendu de la visite de l’écrivain Pascal RUTER

      Pascal Ruter est un écrivain français qui écrit des livres pour la jeunesse. Il est notamment l’auteur du Cœur en braille, ouvrage qui fait partie du Comptoir des Lecteurs 2016-2017.

       Il est venu dans notre classe de 6^e A mercredi 1^er mars.

       Nous avons pu lui poser des questions auxquelles il a bien voulu répondre.

      Le Cœur en braille est le premier livre de Pascal Ruter qui a été édité. Il avait d’abord proposé son manuscrit à des éditeurs de littérature pour adultes, mais ceux-ci l’avaient refusé, sans doute car il n’était pas assez connu. Une amie l’a alors incité à l’envoyer à des éditeurs de littérature de jeunesse et les éditions Didier jeunesse l’ont publié.

      Pascal Ruter nous a confié ne pas avoir eu l’idée d’écrire une trilogie. En effet, il ne pensait pas écrire deux autres tomes complétant Le Cœur en braille, c’est son éditeur qui l’a poussé à rédiger Le Cœur en braille, trois ans avant et Le Cœur en braille, quatre ans après.

      Pascal Ruter nous a expliqué comment il élaborait ses livres. Si certains écrivains savent parfaitement ce qu’ils vont raconter dans leurs différents chapitres, d’autres, au contraire, l’ignorent et écrivent en suivant leur inspiration. Pascal Ruter, lui, se situe entre les deux. Il sait à peu près ce qu’il va raconter, mais pas non plus exactement.

      Mais le travail d’un écrivain ne se résume pas à inventer. En ce qui concerne Le Cœur en braille, si Pascal Ruter a imaginé l’histoire, il s’est cependant sérieusement documenté sur les échecs –la passion d’Haïçam-, les voitures –la passion de Victor et de son père-.

     Répondant à la question d’un élève, Pascal Ruter a affirmé que le personnage auquel il s’identifiait le plus dans Le Cœur en braille était le CPE, Lucky Luke.

      Enfin, certains élèves lui ont demandé s’il était content de l’adaptation de son livre en film. Il a répondu qu’il en était assez satisfait, notamment du début avec l’image de la balançoire en mouvement et de la fin où Marie-José perd peu à peu la vue. Il a cependant précisé qu’il était assez peu critique en ce qui concerne le travail des autres, contrairement au sien auquel il trouve toujours des défauts. Il nous a d’ailleurs confié ne pas être satisfait, dans son roman, du passage où Van Gogh confectionne deux bonshommes de neige représentant Victor et Marie-Josée.

Mathieu BOUCHERON-DIDRY, 6^ème A.

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