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Compte–rendu du spectacle Oh ! Louis… 1ère partie

Crédit Photo : Studio Habeas Corpus

  Première partie du compte-rendu de la sortie au Théâtre de la Cité Internationale (75014 – Paris) pour le spectacle Oh ! Louis… ( avec une chorégraphie de Robyn Orlin, une musique de Loris Barrucand et une interprétation Benjamin Pech )

 

Le 18 décembre, nous sommes allés au Théâtre de la Cité Internationale. Nous y sommes allés en tramway ; arrivés au Théâtre, nous avons attendu quelque temps, jusqu’à ce que le personnel d’accueil nous fasse pénétrer dans la salle de spectacle.

 Une fois entrés, nous avons vu quelques oranges déposées çà et là sur certains sièges : l’interprète nous a demandé de ne pas les manger mais bien de les garder. Puis Benjamin Pech – le danseur – a proposé un carré de chocolat qu’il lançait aux spectateurs comme à des mendiants : il était placé sur le premier rang de la salle.

 Ensuite il a demandé à deux spectatrices de prendre place à ses côtés, ce qu’elles ne voulaient pas vraiment, mais l’artiste les y a un peu forcées, pour son bon plaisir.

 Sur la scène, était étalée une immense couverture de survie dorée, et au-dessus, étaient suspendus deux ballons gonflés à l’hélium - des lions -, et au lointain, une chaise avec dessus une paire de bottines de couleur dorée - les chaussures du roi.

 L’interprète jouait avec les spectateurs – le peuple –, les filmait et leur parlait en s’amusant, de manière désinvolte : nous faisions partie de ce public populaire.

 Au cours de la représentation, le musicien a fait avancer sur la scène un clavecin, avec au-dessous un amas coloré de ouvertures, de doudounes et de coussins. Puis il a joué de ce bel instrument baroque et a récité quelques articles du Code Noir, ce qu’il a fait régulièrement, à plusieurs reprises, tout le long du spectacle, tandis que Benjamin Pech illustrait les propos du musicien à travers des figures chorégraphiées.

 Au début du spectacle, l’acteur nous a expliqué comment manger des oranges à l’Africaine : la situation était drôle et étrange pour ceux qui disposaient d’une orange dont ils devaient croquer le nombril – certains hésitaient puis consentaient à le faire.

 L’interprète se moque de Louis XIV en illustrant de façon démonstrative, critique et ironique, les articles du Code Noir. Par exemple, l’acteur s’est saisi méthodiquement des manteaux des spectateurs du premier rang de la salle, imitant la parure volumineuse du roi prestigieux qui pose pour un portrait en majesté.

 J’ai particulièrement apprécié les morceaux joués au clavecin. Au-dessus du plateau de scène, était installé un tableau circulaire de toile blanche – un soleil - sur lequel étaient projetées des tableaux, des images vidéo - captures d’écran de téléphone. Les spectateurs assis dans la salle et filmés pouvaient être reconnus ou identifiés.

 Tiffany Ea – classe de 4.5

 Une deuxième critique en suivant le lien ci-dessous: