Les jeunes et l’info

ima2 2016-12-14 21-11-16 629Nous sommes allés dans les locaux de France Télévisions qui se situent dans le 15ème arrondissement à 7, place Henri de France. Avant le débat, quelques élèves de notre classe ont été interviewés par la radio Le Mouv’. Les journalistes leur ont demandé: « Comment vous informez-vous? », « et à quelle fréquence ? »… Au vu des réponses des élèves, les journalistes ont été déçus car nous nous informons peu par les radios, mais beaucoup plus par internet et la télévision.

 Le débat a commencé aux alentours de 14h30 dans un studio. C’est Leila Kaddour qui a présenté le débat, accompagnée de plusieurs journalistes et de quelques élèves qui représentaient chaque classe.

Nous avons participé à ce débat car nous sommes la classe média et avons décidé de choisir ces deux thèmes. Pour préparer le débat nous avons regardé des petites vidéos et établi un questionnaire pour savoir comment les jeunes s’informent.

 

Les participants au débat

Les journalistes participant au débat étaient les suivants :

La journaliste de France 2, Leïla Kaddour, a mené le débat.
Germain Dagognet est directeur délégué à l’informateur de France Télévisions. Il est également rédacteur en chef des journaux du week-end depuis huit ans (TF1 et maintenant à France Info). Durant le débat il s’est exprimé sur la théorie du complot et nous a fait partager son savoir.


Antoine Krempf est journaliste à Radio France. Il présente la chronique « Le vrai du Faux » à France Info. Il a été présent pendant le premier sujet uniquement.
Julien Pain est rédacteur en chef des modules de France Info à France Télévision.
Servane Marzin est professeure d’histoire, membre du collectif aggiornamento pour l’histoire.
Cyril Lemieux est sociologue des médias à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales).
Anne Kerloch est rédactrice en chef adjointe de 20 minutes.
Les élèves qui ont participé au débat avec nous venaient du lycée Paul Robert des Lilas, du Lycée Van Gogh d’Aubergenville et du lycée Charles de Gaulle de Compiègne.

 

Le débat sur les théories du complot

Le débat à France télévision portait sur les théories du complot et la liberté d’expression. Plusieurs questions ont été posées par des élèves de différents établissements.

20161107 144438-2Qu’est-ce que la théorie du complot ?
 Il s’agit d’une thèse sur des faits mondiaux qui seraient planifiés par un groupe secret de personnes malsaines dans le but de parvenir à une certaine « domination du monde ». Ces théories servent à dénoncer un coupable idéal, sans preuve. En général les accusations sont portées sur les politiques et sur les personnes appartenant à une certaine religion. Les théories sont le plus souvent publiées sur les réseaux sociaux dans le but de toucher un grand nombre de personnes.

Les théories du complot sont souvent créées et diffusées par des personnes d’extrême droite ou d’extrême gauche (en leur faveur) ou bien par des anarchistes. Elles peuvent aussi être diffusées par n’importe quel individu de la société. Les complotistes s’appuient sur des détails et des preuves pseudo-scientifiques.

Pourquoi devrions-nous croire les journalistes et non pas les complotistes ?
Parce que les journalistes citent leur source et que les complotistes s’appuient sur des effets (musique inquiétante, articles pseudo-scientifiques) pour semer le doute. En général, il est impossible de connaitre l’identité de la personne.

 

Le débat sur la liberté d’expression

Le deuxième thème abordé était la liberté d’expression. Mais nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour en parler.

Anne Kerloch, journaliste à 20 Minutes a répondu à la questionde Mélissa, notre porte-parole : « pourquoi y a-t-il des inégalités dans la liberté d’expression ? ». Pour cela, nous avons choisi l’exemple de Dieudonné et de Charlie Hebdo. La question qui se posait alors était « pourquoi Dieudonné a-t-il été condamné et pas Charlie Hebdo ? ».

La journaliste a répondu que Charlie Hebdo avait déjà été condamné de nombreuses fois et que Dieudonné avait été condamné pour avoir tenu des propos incitant à la haine et à la violence raciale envers les juifs et non envers la religion juive. Elle a précisé qu’il y a une différence entre attaquer une religion et inciter à la haine contre une communauté.

Leila Kaddour a ensuite proposé que les jeunes donnent leur avis personnel sur les caricatures de Charlie Hebdo puis une élève a répondu qu’étant de confession musulmane, elle trouvait les caricatures religieuses déplacées mais elle était bien consciente qu’elle ne pouvait rien y faire.

Un autre élève s’est exprimé sur ce sujet en disant que les caricatures de Charlie Hebdo ne le choquaient pas, étaient acceptables et qu’il trouvait dommage que certaines personnes n’en rient pas.

Nos impressions

Le débat s’est donc achevé sur cette idée et tous les participants ont été remerciés pour avoir répondu à nos questions. Nous avons apprécié l’ambiance générale mais nous aurions préféré faire un vrai débat avec la possibilité d’intervenir dès qu’on le souhaite et avec plus de participation de la part des élèves présents. Mais, qui sait ? Un jour peut-être nous en aurons l’occasion.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site de France Télévision éducation :

http://education.francetv.fr/matiere/education-aux-medias/premiere/dossier/les-jeunes-et-l-info

 

Les élèves de la classe média, 1ère STMG1