La rétrospective Hans Hartung vue par les germanistes du collège

VISITE DE L’EXPOSITION :

Hans Hartung débute la peinture dans les années '20 à Leipzig avec l’aquarelle en prenant comme modèle des peintres de référence comme Rembrandt ou Van Gogh et se dirige vers ce qu’il nomme « des tâches » qui le conduiront vers le chemin de l’abstraction. Pendant presque 20 ans en raison de la guerre, il ne peindra pas. Fidèle à ses prises de position antinazies,  il fuit et va en France en zone libre et rejoint des artistes espagnols. Il s’engage dans l’armée française et perd une jambe. Il reprend la peinture dans les années '60 où il commence à gagner en reconnaissance en France et en Europe. Il expérimente et innove différentes techniques, comme l’utilisation du spray, la couleur vinyl, le pistolet à air comprimé  et  varie les supports comme les galets, la céramique et la photo. Il utilise des outils comme le rateau, le grattoir etc…et fait des esquisses avant de passer aux agrandissements à l’identique, que nous retrouvons plus tard dans le Pop Art ou chez des artistes comme Pierre Soulages.  Il ne cessera d’expérimenter entre couleurs et graphismes. On retrouve  son geste, sa spontanéité, ses traits dynamiques dans ses tableaux qu’il peint toujours assis, de bas vers le haut. Il s’installe dans le sud de la France  pour continuer son œuvre «à agir sur la toile» comme il le disait  jusqu’à sa mort en 1989.

IMPRESSIONS DES ELEVES :

A l'issue de cette visite conférence, beaucoup d'élèves comme Félicien, Anouck, Primo, Antoine ou Léon ont trouvé «que l'on voyait nettement une rupture entre art figuratif et art abstrait» entre «forme et motif» , que «c'était intéressant de connaitre les techniques utilisées comme le râteau par exemple», pour Léonard «cela a élargi notre culture générale», Albert quant à lui a trouvé que «le conférencier avait tout fait pour nous faire entrer dans l'univers du peintre, dans son monde sensible» et  «qu'il préférait nettement les œuvres de la fin de sa vie», Camille a surtout aimé l’unique sculpture de Hans Hartung. L'ensemble des élèves n'a pas vraiment apprécié les premières œuvres, Lina qui a du mal avec la peinture admet «avoir trouvé ses techniques de peinture originales et intéressantes», Antoine a «aimé le côté original de l'artiste qui se démarque des autres par sa technique et son geste», Alexandre a trouvé astucieux «son idée d'utiliser des objets qui ne sont pas destinés à faire de l'art pour peindre et la technique qu'il avait développé pour reproduire/agrandir/rétrécir ses œuvres précédentes via des quadrillages.»

Eloi quant à lui a tout aimé, «la disposition des grands tableaux dans des pièces blanches immenses et la diversité des supports utilisés par l’artiste ». Philippe a apprécié que l’on puisse facilement poser des questions au conférencier, proche des élèves. Nicolas et Raphaël conseillent  à tout public d’aller voir cette exposition, même s’ils préfèrent la dernière partie abstraite des œuvres.

Tous les élèves ont eu un avis sur cette exposition qui s’inscrit dans leur  programme langue, culture et civilisation des pays de langue allemande.