«Hundert» : tout ce que l’on apprend à cents ans

L’auteure : 

L’illustrateur : 

Les élèves ont pu leur poser des questions en direct. Ils ont posé plusieurs questions  à Valerio: de quelle façon il dessinait, par où il commençait… Valerio a fait une démonstration en direct, il commence par les jambes des personnages, il laisse le fond du papier dessin blanc, il a étudié le graphisme et la bande dessinée à Milan avant de voyager. Heike Faller leur a présenté des planches sans l’âge et les élèves devaient deviner et y associer une phrase différente de la sienne, puis dire ce qui avait été important pour eux en 2018, ce qu’ils avaient appris. L’auteure était très étonnée que son livre soit traduit en 15 langues, elle nous a expliqué  que les éditeurs français et européens en général  se rendaient au plus grand salon du livre qui a lieu de Francfort en Allemagne et que là, les éditeurs choisissent des livres dans la langue de l’auteur.e, puis achètent les droits pour la traduction, ensuite la maison d’édition recrute un.e traducteur.trice et met en contact le traducteur avec l’auteur.e. Pour Heike Faller, c’était la première fois qu’elle vivait une telle expérience, elle était étonnée de son succès, elle pensait que son livre resterait cantonner à l’Allemagne. Elle ne voit pas son livre comme un livre réservé à la jeunesse ;  plutôt un livre qui s’adresse à tous, qui est universel, point de vue partagé par Valerio, le dessinateur qui peint ses personnages sans visage pour appuyer ce caractère universel de la vie à la mort. Un second livre est en préparation pour ce tandem qui a accueilli nos élèves le temps d’un atelier.