Compte-rendus des 3°4 sur les ateliers de théâtre assurés par Julien Cheminade

L’élève Shana Bouchut (3°4)

J’ai assisté à trois séances de théâtre, le lundi matin, avec un demi-groupe de ma classe.

Au premier cours, nous nous sommes présentés à Julien Cheminade – acteur et intervenant de théâtre -, en lui disant notre prénom, ce que l’on aime et ce que l’on aime moins.

Ensuite nous avons fait un jeu pour stimuler notre concentration : l’intervenant disait un nombre ; s’il disait, par exemple, le nombre deux, seules deux personnes d’entre nous devaient avancer d’un pas.

Avec mon groupe, nous avons atteint le nombre douze, donc le maximum qu’on ait pu faire. Et à la fin du cours, nous avons commencé un travail d’improvisation.

Or, comme je n’aime pas l’improvisation, l’exercice ne m’a pas plu plus que ça.

La semaine suivante, nous avons refait des petits jeux,  comme ceux de la semaine précédente. A la fin du cours, nous sommes revenus à l’art de l’improvisation, avec un exercice qui consistait à dire un mot ou une phrase, de manière répétitive, mais en employant un ton différent : c’était comique et amusant.

Le dernier cours que nous ayons eu s’est déroulé dans la salle de classe de français.

Durant la première heure, nous avons tous lu, à tour de rôle, la pièce Tropiques de la violence de Natacha Appanah, une version scénique du roman par Alexandre Zeff.

Suite à cela, nous avons regardé une vidéo sur les habitants de Mayotte, les Mahorais, qui vivent dans des conditions désastreuses, presque inavouables. Bien que de nationalité française, les Mahorais ne sont pas considérés comme Français.

La vidéo est en lien avec l’œuvre étudiée car elle évoque la misère à Mayotte.

Nous avons échangé notre point de vue sur la situation, avec Julien Cheminade.

Une séance instructive et finalement passionnante.

 

L’élève Loumna Benachour (3.4)

Nous avons assisté, pour le moment, à trois séances de théâtre au CDI avec Julien Cheminade. 

Personnellement, je n’aime pas trop le théâtre et m’exprimer en public, mais ce qu’on a fait était plutôt cool.

Nous avons commencé, à la première séance, par nous présenter. On a enchaîné par des exercices où l’on devait s’exprimer, manifester des expressions, crier etc…

Quand on est timide, ce style d’exercice est plutôt difficile, mais ça reste enrichissant.

Lors du premier exercice, on devait faire le samouraï avec un sabre imaginaire et crier « hip, hep, hop ». Au deuxième exercice, on devait circuler dans la salle, et dire bonjour à nos camarades en usant de différentes expressions éloquentes du visage. Le troisième exercice consistait à établir un sentiment de cohésion entre nous.

Quand Julien frappait de ses mains, une personne devait faire un pas, quand il refrappait, deux personnes avançaient et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on soit davantage le bon nombre à avancer.

Il m’a semblé que cet exercice était le meilleur parce qu’il fallait avoir confiance en soi et ne pas s’exprimer devant tout le monde, ce n’était pas gênant.

A chaque nouvelle séance, on parlait plus fort, on s’exprimaiti mieux…

On réussissait de mieux en  mieux les exercices. Julien est gentil et cool avec nous ; si on faisait preuve de grande timidité, il ne nous obligeait pas à réaliser l’expérience.

Partager ces moments de jeu s’est révélé plutôt agréable.

Lors de la dernière séance, on a fini de lire Tropique de la violence de Natacha Appanah – un roman adapté pour la scène par le metteur en scène Alexandre Zeff -, une lecture qu’on avait déjà entamée avec Mme Hotte.

A la fin de la lecture, on a regardé un documentaire sur les bidonvilles – Gaza - à Mayotte. Ce reportage est touchant : les habitants – le Mahorais – vivent une vie compliquée qu’on n’imagine pas. Ils ne possèdent rien mais tentent d’être heureux.

Quant à nous, arrêtons-nous de nous plaindre pour rien : les lycéens là-bas n’ont pas les papiers nécessaires pour poursuivre leurs études à l’université…

J’aimerais les aider, j’aimerais que le monde change et que les gens sortent de la misère et que tout le monde soit heureux.