Témoignages des anciens de la prépa littéraire

Nos anciens témoignent

NOS ANCIENS TEMOIGNENT

 

  1. « Molière… plus que l’auteur, pour moi ce sont surtout deux années formidables (2008-2010) de ma vie d’étudiante, deux années en khâgne durant lesquelles j’ai préparé le concours de l’Ecole nationale des Chartes. Si c’était à refaire, je n’aurais pas une hésitation ! La formation intellectuelle reçue grâce à une équipe de professeurs impliqués et présents m’a bien aidée, certes pour les concours, mais également sur le long terme. Après deux ans de master qui ont suivi mes années de prépa, j’ai travaillé comme archiviste, puis dans la prévention des risques professionnels, deux domaines qui n’ont rien à voir, avant de pendre un congé parental. Dix ans plus tard, nous nous voyons toujours avec certains de mes camarades et partageons les mêmes bons souvenirs, bien conscients de ce que nous devons à ces années. »

Cécile Y., élève en khâgne de 2008 à 2010.

 

  1. « Je garde un excellent souvenir de mes trois années passées au lycée Molière, en particulier de la bienveillance dont les professeurs faisaient preuve, qualité précieuse pendant ces années d’intense activité intellectuelle et d’extrême labeur. Je me souviens également de l’esprit de camaraderie qui régnait dans les classes, du caractère chaleureux des lieux… Enfin, c’est à cette occasion que j’ai pu m’initier à des disciplines telles que le grec ou l’histoire romaine qui se sont révélées essentielles pour la suite de mon parcours, en master d’histoire ancienne, puis à l’agrégation de lettres classiques. »

Meriem M., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2008 à 2011.

 

  1. « J’ai passé trois ans au lycée Molière. Les deux premières années furent difficiles et exigeantes, mais j’ai redécouvert des matières ( l’histoire en prépa n’a rien à voir avec l’histoire au lycée, par exemple ), développé des aptitudes ( j’ai pu notamment atteindre un niveau d’Espagnol que je n’aurais jamais pu obtenir en licence de Lettres modernes ), et enrichi considérablement ma culture. Au bout de ces deux années, j’ai été sous-admissible à l’ENS Ulm. J’ai donc choisi de refaire une année à Molière, d’y valider au passage ma licence ; j’ai cette fois pu être admissible. Autant les premières années avaient été difficiles, autant la dernière fut un pur plaisir : je connaissais mes professeurs, je savais quels étaient mes points forts et mes points faibles, et cela m’a enfin permis de m’épanouir.

J’ai rencontré pendant ces trois années des amis dont je suis encore très proche aujourd’hui, plus de dix ans plus tard…

D’un point de vue professionnel, Molière m’a préparé aux concours de l’enseignement. A force de pratiquer les oraux, de façon individuelle, mais aussi face à une classe, j’ai réussi à vaincre ma peur panique de l’oral, à être même à l’aise dans les concours, et désormais dans mon métier de professeure. J’ai aussi appris à gérer mon temps dans les épreuves écrites de forme longue. Je pense que je dois ainsi à mes trois années à Molière la réussite à mon agrégation de Lettres modernes en 2014.

Et puis peut-on oublier les bâtiments de Molière après avoir vu sa cour sous la neige ? »

Carole P., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2008 à 2011.

 

  1. « La classe préparatoire à Molière, de septembre 2010 à juin 2012, a été une expérience extrêmement forte, sur de nombreux plans. Tout d’abord, le côté intellectuel : d’excellents professeurs et la stimulation incessante des cours. La présence des professeurs, leur dynamisme, leurs encouragements m’ont permis de grandir humainement autant que d’apprendre. Le côté amical a également été très important pour moi : j’ai noué de forts liens avec des personnes qui sont encore proches, près de sept ans après la fin de ma classe préparatoire.

Après ces deux années si enrichissantes, j’ai khûbé à Fénelon, puis j’ai décidé d’intégrer une école de commerce, tout en suivant un Master de Lettres Modernes à l’université de Reims. Outre ce cursus et des stages formateurs, j’ai également eu la chance de passer cinq mois au Japon, à Sophia University.

Depuis deux ans, je travaille dans une agence de communication, avec pour objectif de bifurquer vers le secteur du conseil. »

 

Xavière de T., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2010 à 2012.

 

V. « Mes années de prépa littéraire ont été les plus enrichissantes de toutes mes

études ! J’ai découvert un monde de connaissances passionnantes et variées ;

j’ai rencontré des amis avec qui échanger sur nos lectures et nos découvertes ;

j’ai beaucoup progressé grâce aux conseils bienveillants des professeurs de

Molière. Aujourd’hui je suis enseignante en collège et en lycée, et je m’épanouis

dans ce métier qui me permet de transmettre une part de ce que j’ai reçu… »

Clotilde L., élève en khâgne de 2011 à 2013.

 

VI. «  Je me souviens de ces trois intenses et riches années de 2011 à 2014 en classe

préparatoire au lycée Molière.

Je me souviens, pas même encore bachelière, d’un jour de juin où je suis sortie

de la cour du lycée Molière, découvrant avec saisissement et exaltation

l’impossible bibliographie à lire pour l’été.

Je me souviens de ma première colle de philosophie, dont le sujet était « La

philosophie, à quoi ça sert ? », et sur laquelle je me suis consciencieusement

évertuée pendant plus d’une heure pour m’entendre dire : « Mais Mademoiselle,

la philosophie, ça ne sert à rien ! »

Je me souviens des longues journées d’hiver passées à la Bibliothèque

Sainte-Geneviève.

Je me souviens des listes infinies de vocabulaire en anglais à apprendre dans

Le Mot et l’Idée.

Je me souviens d’avoir renoncé très vite au grec pour le latin ( puis de l’avoir

regretté par la suite ).

Je me souviens de la queue interminable dans le froid et la pluie, le dimanche

matin pour aller travailler à la BPI ( Bibliothèque Publique d’Information ), et

de la fatigue qui s’ensuivait après.

Je me souviens des avertissements de Monsieur S. contre le « pathos de la note ».

Je me souviens d’avoir lu Les Américains d’André Kaspi au mois d’août sur la

plage à Biarritz.

Ci-présents quelques souvenirs mémorables de trois années inoubliables et

formatrices au lycée Molière, entourée d’une équipe enseignante aussi exigeante

que bienveillante. »

Selma B., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2011 à 2014.

 

 

 

VII. «  « On est à soi-même son propre mystère », disait parfois mon professeur

d’espagnol en hypokhâgne. Et il avait raison ! Quand je pense à ce que j’ai fait en

classe préparatoire et à ce que ces trois années m’ont appris, je mesure ma

chance d’avoir pu y entrer. J’ai eu l’occasion de me dépasser comme jamais je ne

l’ai fait après.

J’ai fait trois ans en classe préparatoire donc, hypokhâgne, khâgne et khûbe

( 2ème khâgne ) de 2011 à 2014, dont les deux dernières années au lycée Molière.

Si l’on regarde les cours dispensés, on constate qu’ils sont généraux : on ne se

spécialise pas réellement durant ces années, et c’est bien ! Cela permet de

toucher un peu à tout, ce dont on n’a pas nécessairement l’occasion par la suite.

En effet, si j’avais suivi un cursus de Lettres en faculté, je n’aurais pas eu

l’occasion de faire de la philosophie ou de l’histoire de façon si approfondie.

L’approfondissement des disciplines, c’est la deuxième chose à retenir : même

si tout va très vite – concours oblige – c’est l’occasion d’apprendre énormément

de choses, tant du point de vue disciplinaire que méthodologique. Le rythme est

intense, les moments d’évaluation nombreux, cela permet d’apprendre très vite

et bien ! Et enfin dernier point : l’encadrement y est exceptionnel : les

professeurs sont exigeants mais présents et encourageants jusqu’au bout …

parfois même jusqu’à la veille des épreuves !

Aujourd’hui enseignante de Lettres Modernes, je garde de ces années un

excellent souvenir : en plus d’avoir été un pilier essentiel dans ma formation

universitaire, j’y ai noué des amitiés précieuses.

Garance O., élève en khâgne de 2012 à 2014.

 

VIII. «  J’ai effectué ma khâgne et ma khûbe à Molière, passage déterminant à bien des

égards quant à la suite de mon parcours. En effet, je n’y ai pas seulement acquis

de solides connaissances et une méthode de travail efficace, grâce auxquelles j’ai

pu finalement intégré l’E.N.S. de la rue d’Ulm lors de ma dernière année de prépa,

puis obtenir quelques années plus tard une agrégation de philosophie, mais j’y ai

surtout découvert une équipe attentive à la spécificité de chaque élève et

soucieuse de la réussite de chacun, bien au-delà d’un horizon strictement

scolaire. Ainsi, après une hypokhâgne difficile, ce fut l’occasion pour moi de

reprendre goût au travail, grâce à un environnement propice au dépassement

de soi, et qui m’anime encore aujourd’hui. »

Rémy P., élève en khâgne de 2012 à 2014.

 

IX. «  J’ai eu la chance de suivre un cursus hypokhâgne/khâgne au sein du lycée

Molière de 2012 à 2014. Au cours de ces deux années, j’ai pu acquérir une

méthode de travail rigoureuse, une manière de penser et une expression qui me

sont encore très utiles et m’ont permis de me différencier lors des entretiens

d’embauche par exemple et des concours que j’ai pu être amenée à passer.

En effet, à l’issue de cette formation très riche intellectuellement tant sur le plan

culturel que sur la capacité à enregistrer, traiter et synthétiser des informations,

j’ai intégré l’Université de Dauphine en troisième année d’Economie Appliquée.

L’esprit et la finesse d’analyse que m’a permis d’acquérir cette formation m’a été

d’une précieuse aide au cours de ma formation dans l’audit financier. Désormais

auditrice dans le domaine du service public et des assurances, cette capacité de

synthèse et également la méthodologie de travail me permettent d’avoir une

approche différente sur certains points par rapport à d’autres collègues. Ainsi,

le cursus hypokhâgne/khâgne effectué au lycée Molière gagnerait à être connu,

tant pour l’enseignement d’excellence qu’il apporte que pour la manière de penser

acquise qui, combinés à d’autres disciplines, peuvent s’avérer une plus-value

significative pour un futur professionnalisant. »

Alicia B., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2012 à 2014.

 

X. «  Je suis resté trois ans au lycée Molière, entre 2012 et 2015, date à laquelle je suis

entré comme auditeur de Master à l’ENS de Lyon. Après avoir suivi, un peu malgré

moi, un cursus en Sciences de l’Ingénieur au lycée Jean-Baptiste Say, commencer des

études de Lettres ressemblait à une libération ; j’ai pu constater dès les premières

semaines de cours à quel point mon imagination s’était jusqu’ ici atrophiée.

A cette nouvelle liberté intellectuelle se joignaient alors les perspectives de l’âge

adulte : c’est aussi à Molière que j’ai fini de grandir, dans un cocon d’une rare

qualité, bercé par cette parenthèse rassurante au cœur de Paris. Concevoir la classe

préparatoire comme une fin en soi serait ainsi une erreur. Il s’agit d’une porte

ouverte, d’une première rencontre avec les virtuosités permises dans la vie par

l’apprentissage puis la maîtrise d’une solide méthode.

Les années de concours peuvent être rudes, ici, elles ne sont pas pour autant

synonymes d’ascèse ; c’est davantage un parcours initiatique pour la pensée, dans

un milieu exigeant nimbé de bienveillance, entouré d’amitiés, voire d’amours,

nouvelles et stimulantes. Je suis aujourd’hui en deuxième année de thèse à l’ENS

de Lyon, jeune professeur agrégé de Lettres Modernes, trop heureux d’y enseigner

à mon tour. C’est grâce à Molière que j’ai pu goûter la convivialité de ces assemblées

qui discutent, joyeusement, assis autour de si belles leçons d’humanité. »

Sacha G., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2012 à 2015.

 

XI. « Je voudrais commencer par signaler que j’ai passé trois années au lycée Molière, puisque, ayant été admissible en première année de khâgne, j’ai pris la décision d’y faire ma khûbe. Cette précision a son importance puisqu’elle me permet de souligner la qualité de la formation à Molière, qui m’a permis deux années de suite d’obtenir de bons résultats au concours des ENS, et qu’elle reconnaît aussi la qualité d’un cadre de travail et la gentillesse des professeurs de l’époque (de 2012 à 2015), avec qui j’ai eu plaisir à faire une seconde khâgne. Ces années m’ont apporté énormément sur le plan intellectuel : j’y ai appris beaucoup, et peut-être plus important, j’ai appris à apprendre, il me semble. »

Romain B., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2012 à 2015.

 

XII. « J’ai été élève de la classe préparatoire au lycée Molière de 2012 à 2015. Mes années en khâgne ont été les meilleurs moments de mon cycle supérieur, j’y ai beaucoup appris en matière de rigueur, d’organisation, tout en approfondissant les disciplines qui me passionnent, le tout encadré par une équipe pédagogique exceptionnelle. Parcours moins classique que ceux de mes camarades, j’ai intégré une khâgne avec comme objectifs les écoles de commerce. J’ai intégré par la suite Skema Business School où j’ai eu une approche plus pragmatique et ancrée dans des enjeux professionnels plus concrets. J’ai pu voyager en Chine et en Europe, ces projets complétant les découvertes faites en prépa à travers les matières des classes Humanités. La combinaison des deux m’a menée au métier de consultante en stratégie et expérience client. Unique littéraire de mon cabinet, j’ai pu démontrer que nos profils sont différents et très appréciés par les entreprises ! Mes deux parcours ont été complémentaires, les apports de la classe préparatoire tant sur le plan culturel que sur la méthodologie ou l’expression orale, la capacité à assimiler vite, à comprendre, sont de grandes forces reconnues dans mon parcours professionnel ! »

Pélagie S., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2012 à 2015.

 

XIII. « J’ai fréquenté pendant deux belles années les bancs de la classe préparatoire littéraire du lycée Molière. Ces années ont été l’occasion d’acquérir des bases solides qui me servent encore aujourd’hui, que ce soit dans mes études actuelles ou encore dans le monde professionnel que je découvre progressivement. La classe préparatoire du lycée Molière a cette particularité, grâce à sa petite taille et son équipe pédagogique de qualité, d’être chaleureuse et de vous permettre d’avoir un accompagnement personnalisé, qui est essentiel pour progresser et réussir les concours ! A l’issue de ces années de prépa, j’ai effectué un Master de philosophie à Paris I et un Master en politiques publiques à Sciences Po Paris. Aujourd’hui, je termine mes études au sein du programme Grande Ecole de l’ESSEC. »

Kévin B., élève en khâgne de 2013 à 2015.

 

XIV. « J’ai passé le concours de l’ENS Ulm en 2015, après un bac scientifique et deux ans à Molière. Là-haut, dans nos trois salles du deuxième étage (les escaliers, ça entretient les cuisses), j’ai appris à développer mon esprit critique, à bâtir une réflexion, à rester calme devant un sujet inattendu (épreuve de philosophie ENS Ulm : « Expliquer ». Vous avez six heures). Quatre ans plus tard, ces réflexes resurgissent tous les jours, à la lecture d’un article de journal par exemple. Molière m’a permis d’évoluer très rapidement, tout en gardant une atmosphère familiale : avec deux classes d’hypokhâgne et une classe de khâgne, les professeurs sont toujours à l’écoute et prêts à organiser les devoirs pour éviter de nous surcharger.

La prépa, ce n’est pas (que) pour les petits génies. Chacun a ses matières fortes et faibles, et mon meilleur conseil serait de ne pas se dévaloriser au moment de rentrer ses choix. SI vous aimez apprendre et que vous avez un peu d’organisation, vous avez toutes les qualités pour faire une prépa. Venez comme vous êtes, comme disait l’autre.

A la fin de ma toute première khôlle d’allemand en hypokhâgne, la professeure m’a dit : « Bon, je ne vais pas vous mentir, dans l’état actuel des choses, ça me semble difficile d’accéder à l’ESIT. » Et l’année suivante, elle a pris une heure par semaine, sans compter la préparation des sujets et la correction des copies, pour me préparer individuellement à l’examen d’entrée.

Aujourd’hui, je suis traductrice indépendante avec un master de l’ESIT en poche, et je ne remercierai jamais assez les professeurs de Molière qui m’ont tant apporté, ainsi que les amis qui ont fait de ces deux années une période de solidarité incroyable et de fous rires. »

Morgane D., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2013 à 2015.

 

XV. « Les années que j’ai passées en classe préparatoire au lycée Molière ont été l’occasion pour moi de commencer à développer deux choses en particulier : d’une part un goût, une profonde attirance pour les sciences humaines, pour l’aventure intellectuelle auxquelles elles nous convient sous toutes ses formes ; d’autre part, un esprit de rigueur et de précision, un souci nerveux de la méthode fermement lié à la volonté d’aller au plus près des choses et conscient des écueils qui le menacent.

Parce que j’ai un esprit foncièrement lent et circonspect, facilement « absorbé » - c’est-à-dire captivé ! mais aussi peut-être pétrifié … - par les choses qui se présentent à lui, j’ai été très gêné tout au long de mes trois années de prépa par le fait de devoir travailler en temps limité sur des sujets que j’avais bien souvent l’impression de ne maîtriser que très vaguement. Aussi il m’est arrivé de ne rendre que des ébauches de copies, voire des copies carrément blanches, de perdre mes moyens lors des oraux, parce que je ne voyais pas l’intérêt de parler médiocrement de quelque chose juste pour sauver la forme. Aujourd’hui je regarde avec du recul cette attitude, née en partie et paradoxalement d’un souci excessif de respecter les exigences du concours. Et si j’envisage ces trois années comme une période de maturation lente et inachevée, je les considère également comme décisives et essentielles pour la suite de mon parcours intellectuel.

Ce qui m’a le plus marqué c’est la diversité des profils des professeurs que j’ai eus, c’est leur personnalité intellectuelle à chacun, leur façon d’enseigner, de s’exprimer, de « mettre en scène (sans aucune nuance péjorative, au contraire …) leur savoir, de transmettre un rapport particulier au savoir.

Gabriel R., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2013 à 2016.

 

XVI. « Après un baccalauréat scientifique, je suis rentrée en CPGE à Molière en 2013. J’ai choisi cette filière car je n’étais pas encore bien sûre de ce que j’avais envie d’étudier. J’y suis restée trois ans jusqu’en 2016, année où j’ai obtenu une sous-admissibilité à l’ENS de Lyon, en spécialité théâtre. Après avoir été plongée pendant trois ans dans des études passionnantes quoique très théoriques, j’ai eu besoin d’autre chose. Je suis entrée en Master 1 d’études germaniques et nordiques, médiation culturelle, communication et traductologie (MEGEN) à Paris IV. J’ai validé ma première année, puis interrompu mes études universitaires pour m’orienter vers le théâtre. En 2018, j’ai intégré le cycle spécialisé théâtral du CRR d’Aubervilliers, et j’y terminerai mes études en juin 2020, avec un Diplôme d’Etudes Théâtrales, spécialité mise en scène. En parallèle, j’ai enseigné le théâtre à des lycéens et étudiants en CPGE au lycée Jacques Amyot à Melun (77). Je prévois d’achever l’an prochain mon Master 2 en faisant un stage d’assistanat à la mise en scène à Berlin, et de continuer à travailler sur de nouveaux projets, en tant que metteuse en scène, comédienne et chanteuse.

Mes années à Molière m’ont apporté énormément de choses, je ne pourrai pas toutes les énumérer. Pour en choisir quelques-unes : une certaine curiosité, de la rigueur, une capacité d’organisation et d’adaptation sans précédent, et également, de très grands ami.e.s. »

Anne P., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2013 à 2016.

 

XVII. « J’ai étudié trois années au lycée Molière, de 2013 à 2016. Par la suite, j’ai été à la Sorbonne où j’ai obtenu un master de littérature française, en ayant fait une année Erasmus à Berlin ; aujourd’hui, je suis lecteur en Italie et l’année prochaine, je préparerai l’agrégation de lettres modernes. Si je devais la définir, je dirais que la prépa est un lieu privilégié où l’on travaille beaucoup et où l’on apprend beaucoup : un peu d’érudition mais surtout de la méthode. C’est à cela, à mon sens, sa particularité, peut-être plus encore qu’une université où la bride est plus lâche. J’ajouterai que, de ce fait, c’est un travail qui est loin d’être détaché du réel et du quotidien mais qui est au contraire tout à fait utile, pour n’importe quelle voie professionnelle. C’est également là que je me suis fait beaucoup d’amis ; en quelque sorte, la prépa nous a unis et fortifiés ensemble. A Molière, les élèves ont en effet la chance d’être en petits effectifs et d’avoir leurs professeurs rien que pour eux ou presque. La proximité est plus grande, l’ambiance est plus saine, apprendre est plus facile et plus joyeux. Ainsi, malgré quelques moments difficiles, avoir fait une prépa est un choix que je ne regrette pas du tout. »

Louis N., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2013 à 2016.

 

XVIII. « J’ai été élève d’hypokhâgne puis de khâgne au lycée Molière entre 2014 et 2016, avant d’intégrer HEC Paris, où je finis cette année mon Master 2 de Management.

Ces deux années de classes prépa ont été particulièrement riches intellectuellement parlant, et m’ont permis d’acquérir des connaissances très précises sur des thèmes extrêmement divers, des mouvements nationalistes hongrois aux déclinaisons grecques ! J’ai particulièrement apprécié cette grande variété de matières qu’offre la classe préparatoire, et qui permet d’étudier aussi bien l’histoire que les lettres ou la philosophie sans avoir à se spécialiser.

Si je garde un aussi bon souvenir de mes deux années au lycée Molière, c’est aussi parce qu’au-delà des (très nombreuses) connaissances de fond que cette formation m’a offertes, elle m’a permis d’acquérir des compétences qui me sont encore utiles aujourd’hui en école de commerce : des méthodes de travail, bien évidemment, mais aussi des capacités de rédaction, de recherche ou encore de synthèse. »

Ariane B., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2014 à 2016.

 

XIX. « J’ai fait deux années de classe préparatoire littéraire classique, en spécialité Khâgne Lettres classiques, avant de poursuivre mes études en troisième année de licence de Lettres et Sciences Humaines à Paris 7.

L’année d’hypokhâgne a été pour moi une bonne transition entre le lycée et les études supérieures. Tout en conservant le rythme scolaire, nous commencions à approfondir les disciplines qui nous étaient enseignées. Progressivement une rigueur s’imposait, qui a pu être assez éprouvante parce qu’exigeante, mais celle-ci m’a permis de maîtriser la pratique des exercices demandés, principalement les commentaires de textes (pas seulement littéraires) et la dissertation, et cela est essentiel dans la poursuite des études. L’année de khâgne, elle, est davantage centrée sur les concours. S’il n’est pas forcément recommandé de la suivre sans rechercher l’entrée dans une école, elle a toutefois l’avantage de creuser la spécialité de l’étudiant.

Je sais que ces deux années m’ont laissé un bagage méthodologique ainsi que culturel important. Elles balaient un champ large, du point de vue disciplinaire comme temporel, et assurent une base relativement vaste, solide et homogène. Ma spécialité Lettres classiques m’a également permis d’étudier les langues anciennes sans pour autant délaisser les autres matières littéraires, et cette ouverture linguistique et historique fait à mes yeux la différence dans l’approche que j’ai aujourd’hui de la littérature, alors même que je suis désormais en Master de Lettres modernes et humanités.

A condition de se sentir capable de l’investissement à la fois en temps et en énergie morale, l’expérience particulière qu’est celle de la classe préparatoire est un tremplin efficace pour aborder la suite de ses études avec maturité. Sa pluridisciplinarité permet également une transition depuis le lycée moins abrupte et une décision quant à la suite plus réfléchie. »

Carole L., élève en hypokhâgne et en khâgne de 2016 à 2018.