Les élèves du collège Paul Valéry s'engagent

En 2078, je célébrerai mon 75e anniversaire. Si j'ai des enfants, ils passeront peut-être cette journée
avec moi. Peut-être qu'ils m'interrogeront sur vous. Ils vous demanderont peut-être pourquoi vous
n'avez rien fait pendant qu'il était encore temps d’agir […] Mais j'ai appris qu'on n'est jamais trop
petit pour faire une différence. Et si quelques enfants peuvent faire la une des journaux du monde
entier rien qu'en ne fréquentant pas l'école, imaginez ce que nous pourrions tous faire ensemble si
nous le voulions vraiment.

Greta Thunberg : Intervention devant l'assemblée plénière de la COP24, 13 décembre 2018.


 

 

Ces quelques mots de la désormais célèbre Greta Thunberg invitent le monde à réfléchir sur0001
le triste état des lieux environnemental et humain de la Terre. En effet, la raréfaction des ressources
naturelles, la baisse des réserves d’eau potable, l’extinction des espèces et la pollution de
l’environnement avec des conséquences graves sur les espèces et sur la santé humaine… Telle est la
liste non exhaustive des méfaits observés et malheureusement de plus en plus observables.


Face à cet accablant constat, l’ONU s’est emparée de la question dans les années 1980 grâce
au rapport Brundtland définissant le développement durable comme un « développement qui répond
aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »
c'est-à-dire comme un processus qui vise à concilier l'écologique, l'économique et le social en
établissant une sorte de cercle vertueux entre ces trois aspects.


Par la suite, le « Sommet de la Terre » à Rio et son programme d’action pour le XXIème
siècle autrement appelé l’Agenda 21 dans les années 1990 où pour la première fois les objectifs de
développement durable ont été fixés. De là, différentes conventions ont permis de faire évoluer le
concept de développement durable.


Aujourd’hui, la France s’inscrit plus que jamais dans les programmes internationaux en lien
avec cette conception. Aussi, afin de former les générations futures, le service public d’éducation
français inscrit depuis le 4 février 2015 sa politique dans le cadre de la stratégie nationale de
transition écologique vers un développement durable en initiant « la mise en place d’actions
concrètes permettant d’amplifier la dynamique d’éducation à l’environnement et au développement
durable ». En toute logique ont été créé·e·s les éco-délégué·e·s en 2019 en vue d’impulser les
actions à mener au local par, pour et avec les élèves.


Le collège Paul Valéry, de part la diversité des élèves qui le compose, de part son
architecture atypique et sa localisation idéale, apparaît comme un extraordinaire terrain exploratoire
permettant d’aborder l’ensemble des dix sept objectifs du développement durable. Dans ce cadre,
aidée de personnels de l’établissement (agent·e·s d’entretien / jardinier, personnel administratif,
AED, enseignant·e·s, CPE, personnels de direction etc.) et de partenaires extérieurs (l’association
ESA, la maison du Zéro déchet, association le repaire, association le Mag etc.), chaque classe - avec
un·e éco-délégué·e pilotant le projet - s’engagera à inscrire son projet de classe vers une citoyenneté
responsable et participative.


Ainsi, afin de célébrer cette unité d’action et souligner le premier pas du collège en faveur
d’une démarche éco citoyenne en éliminant les bouteilles en plastique de la cantine du collège, une
gourde à l’effigie du logo du collège sera offerte à la rentrée des vacances de février à chaque élève
ayant signé la charte d’engagement.


Parce que l’avenir est l’affaire de tou·te·s
Projet conduit par Sabria Benzarti, CPE du collège, et la Vie Scolaire