Né en 1644 dans une famille de samouraï, Matsuo Munefusa , à la mort de son père, entra  au service de son Maître, les Tôdô, et se lia d’amitié avec le fils de la maison, Yoshitada. Ils suivirent  ensemble des leçons de poésie.  Bashô poursuivit ensuite ses études à Kyoto puis à Edo puis ouvrit sa propre école. Il s’installa par la suite à la campagne dans un ermitage où le rejoignirent bon nombre de ses disciples et prit  comme nouveau nom de plume Matsuo Bashô : le bananier, l’arbre qu’un de ses élèves avait planté pour lui, devant son nouveau lieu de vie.

A plusieurs reprises, il partit avec un maigre bagage,  et son bâton de pèlerin sur les routes du Japon à la découverte des lieux naturels qui avaient déjà enchanté ses prédécesseurs. Il remplit des carnets de voyages dans lesquels il nota les haïku qui le rendront célèbres dans le monde entier. Osaka fut son dernier voyage. Il avait cinquante ans.

Les moyens utilisés furent simples à l’extrême : trois vers, dix-sept syllabes et pourtant Bashô  est parvenu à transmettre toutes les émotions qu’il ressentait en contemplant la nature et ses changements au fil des saisons.

En hommage à ce grand  poète et à la nature qu’il célèbre  et dont les hommes ont tant besoin….L’Atelier gravure du CDI propose aux élèves volontaires, le mardi midi, sur la pause méridienne, d’illustrer ces haïku.

Les images que suscite la lecture des poèmes sont dessinées sur Tétra Pak puis gravées à la pointe sèche. Les dessins sont ensuite encrés puis passés sous presse.

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Leurs premières productions…..

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