Tous au théâtre !
Les élèves ont pu découvrir les textes littéraires autrement, en lien avec le programme de français et d’histoire-géographie, avoir la chance de rencontrer des comédiens et metteurs en scène, échanger en bords de scène après le spectacle, découvrir différents théâtres.
Nous pouvons dire que les élèves sont devenus de vrais spectateurs, avec un horizon d’attente, et que leur plume s’est exercée pour rédiger, comme des journalistes, des critiques sur l’ENT du collège au fil des représentations.
Le théâtre, s’est avant tout du partage !
Voici quelques exemples de critiques publiées sur l’ENT dans l’année…
« La Mouche », inspirée de la nouvelle de George Langelaan, au théâtre des Bouffes du Nord, mise en scène de Valérie Lesort et Christian Hecq
Les élèves devant le théâtre des Bouffes du Nord, 1ère sortie de l’année.
« Nous arrivons devant un théâtre, Les Bouffes du nord, rue du faubourg Saint-Denis. Ce théâtre, c’est celui où nous allons voir la pièce de théâtre : « La Mouche ».
L’intérieur est vétuste mais beau. Nous montons des escaliers puis arrivons dans une grande salle au plafond ouvragé. Nous nous asseyons puis attendons. Le temps s’écoule mais rien ne se passe quand, soudain, les lumières s’éteignent.
Les scènes qui suivent nous expliquent que le personnage principal a pour but de créer une machine à téléporter. Il commence par téléporter des objets, puis de la nourriture, enfin il finit par téléporter sa chienne qui, malheureusement, finit coupée en deux. C’est alors qu’arrive un personnage très important : Marie-Pierre.
Cette dernière n’est… pas très intelligente. Robert (le personnage principal) lui propose de tester sa machine à téléporter. Elle accepte, mais pile au moment où elle commence à se faire téléporter, le courant saute et elle est désintégrée.
Par peur de la police, Robert se téléporte pour aller chercher Marie-Pierre, mais, pendant la téléportation, une mouche se glisse (d’où le titre de la pièce). Vient alors ensuite une rapide et horrible transformation de Robert en mouche, que je ne vais pas vous raconter, sinon je risquerais de vous ôter le plaisir de voir la pièce.
En bref, cette pièce est très bien mise en scène, avec des décors et des effets spéciaux incroyables (et sûrement coûteux).
Cette pièce est captivante, mais pas seulement : elle est aussi comique et tragique à la fois. Les dernières scènes sont terrifiantes, contrairement à celles du début. Les acteurs jouaient très bien leur rôle, on sentait qu’ils avaient travaillé longtemps dessus. Mais depuis que j’ai vu cette pièce, j’ai peur des mouches. »
Par Eloi, 4e B
« Mais quelle comédie ! », spectacle musical, à la Comédie-Française, mise en scène de Serge Bagdassarian et Marina Hands
Les élèves devant la Comédie-Française, pour « Mais quelle comédie ! »
"J'ai beaucoup apprécié la comédie musicale que nous sommes allés voir vendredi soir à la Comédie-Française.
Le lieu était très beau et la salle encore plus : sur la rambarde des balcons, il y avait des chandeliers dorés et toute la salle était décorée dan le même style.
La pièce en elle-même était très impressionnante mais aussi drôle.
Les numéros comiques et chantants s’enchaînaient et c'était toujours un plaisir à découvrir.
La mise en scène était très bien adaptée. La luminosité changeait en fonction des scènes, plus sombre quand la mélodie était douce, plus de couleurs quand la mélodie était plus joyeuse.
J'ai beaucoup ri à certains moments comme celui avec la voyante ou encore celui avec l'acteur qui bégayait. Mais j'ai aussi était très impressionné par la performance des acteurs en général, ils connaissaient tous leurs textes à a perfection.
C'était une très bonne expérience et j'espère pouvoir vivre d'autres moments comme ceux-là aux prochaines sorties."
Par Maxence, 4e A
« Alice, de l’autre côté », inspiré librement du roman de L. Caroll, au Théâtre de la Tempête, mise en scène de Charlie Windelschmid.
Les élèves devant le Théâtre de la Tempête, à la Cartoucherie, pour « Alice ».
« Cette pièce était très étrange. Alice était sur un échiquier et elle voulait devenir Reine. Selon une reine, elle devait passer par plusieurs étapes («cases») pour y arriver. Durant son parcours, elle rencontre tour à tour les pièces de l’échiquier. Ces personnages lui expliquent des choses plus ou moins compréhensibles sur le monde, la vie, qu’est-ce qu’être, etc. … Certains lui chantent des chansons ou lui racontent des poèmes dont je n’ai pas du tout saisi le sens. À la fin, quand elle est tout juste reine, Alice devient folle. À ce moment, on ne sait pas si on doit rire ou avoir peur. Elle recouvre ensuite ses esprits, puis un personnage ‘‘l’échange’’ avec une spectatrice et c’est fini !
Dans cette pièce, j’ai apprécié les moments de philosophie folle, où les personnages disent des paradoxes qu’ils considèrent plus que sensés. Je pense quand même qu’il y en avait un peu trop. En dehors de la folie, cette pièce s’interrogeait sur le monde, l’échiquier géant qu’est l’humanité. À la toute fin, un personnage dit « à demain », comme pour dire que tout est une boucle infinie.
Si je parle comme dans la pièce, cela peut donner ça : « Alice est dans le grachiquier, elle avance sans avancer. C’est un paradoxe, dit-on. Mais les paradoxes ont un sens quand la logique n’en a pas. Être un pion est-il suffisant ? Être Reine a-t-il un sens ? Les cases répondront. Mais qu’est-ce que le sens ? Lui-même est-il sensé ? »
Grachiquier = grand échiquier ».
Par Rosée, 4e A
Voici les huit pièces du parcours 2021-2022 :
Mme Criqui, professeure de français