La dame du vendredi, c’est l’histoire de Hildy et Walter, un couple divorcé. Ils sont tous les deux journalistes. Quand Hildy présente à Walter, son ex-mari et patron, sa démission du journal et lui annonce son mariage avec son fiancé Bruce pour le lendemain, Walter décide de reconquérir à tout prix son ex-femme et arrive à la convaincre d’écrire un ultime reportage sur les dernières heures d’un condamné à mort.
Howard Hawks dans sa description du milieu journalistique ne s’intéresse qu’à l’obsession des journalistes pour le scoop, « l’heure de gloire » du journaliste. Les journalistes sont à la recherche du scoop et tous les moyens sont bons : mensonges, fausses conversations au téléphone, corruption et autres manipulations.
Certaines scènes prêtent à sourire, comme par exemple quand le fiancé, Bruce, se fait embarquer plusieurs fois au poste de police pour des infractions qu’il n’a pas commises mais montées de toutes pièces par Walter. Ou encore quand Hildy cache Williams, le prisonnier évadé, dans un bureau. Ou bien encore quand Walter, hors de lui, tape le code établi avec le fugitif et révèle, bien malgré lui sa cachette.
Le personnage qui a le plus attiré notre attention est Walter car c’est un personnage très charismatique. Il aime jouer de son charme, mais il n’hésite pas à utiliser le mensonge et le bluff pour tenter de reconquérir Hildy.
Nous avons aimé La Dame du vendredi car c’était intéressant de voir un film en noir et blanc parler d’une femme qui travaille dur, une femme qui exerce un métier, qui, dans l’Amérique des années 1940, était réservé aux hommes. Nous avons été aussi impressionnés par la fascination d’Hildy pour son travail de journaliste et la façon dont elle a su s’imposer grâce à ses compétences professionnelles exceptionnelles. Mais, nous avons également aimé ce film pour ses nombreux rebondissements.
Oumou, Rabya, Halia, Farah, Aboubacar, Mohamed, Fodé.