DTMS

la Forêt des Visages Perdus

Le décor d’un conte africain

Ce décor, grand livre ouvert d’où émergent de grands baobabs, évoque un lieu mythique, sacré, à l’image de ceux que l’on trouve dans les contes : La Forêt des Visages Perdus.

Notre époque a considérablement altéré notre lien avec la nature, au point d’en oublier le rythme, la présence attentive. En menaçant la survie de tous les êtres qui vivent sur notre terre, elle a fait perdre aux hommes une grande part de leur humanité.

Fortement touchés par ce ravage, les masques des chamanes ont peu à peu perdu leur force vive et la protection qu’ils pouvaient offrir aux êtres humains. Seul Fodé, un enfant rêveur guidé par le vieux Maître de la Pluie, peut les aider à revivre et à retrouver leur énergie de guérison.

Pour cela, l’enfant et le vieil homme devront faire une longue marche, traverser pendant des jours et des jours des terres desséchées, approcher, écouter le cœur du volcan de la Terre Rouge qui ne s’éteint jamais, avant d’atteindre la Forêt des Visages Perdus. C’est dans ce lieu qu’ils chercheront et retrouveront chacun des arbres dans lesquels les masques ont été taillés afin qu’ils reçoivent l’énergie de guérison de la terre et puissent à nouveau faire vibrer le cœur des hommes.

Fabrication dans nos ateliers d’un décor en forme de pop up

La base de ce grand livre ouvert, construction en bois (battants et contreplaqué) a été élaborée et réalisée par les élèves de Première Année DTMS.

Les accessoiristes-réalisateurs, quant à eux, ont conçu et fabriqué les masques, les arbres et procédé à la décoration de l’ensemble.

Ils ont habillé le livre avec différentes matières (polystyrène, forex, résine acrylique).

Après avoir réalisé une planche de recherches en Arts Appliqués, ils ont dessiné et modelé les masques, puis effectué un moulage en plâtre. Ils ont ensuite procédé à un tirage unique en résine, suivant la technique de moule à creux perdu. Les masques ont ensuite été peints et vernis.

Les troncs et branches ont été sculptés dans du polystyrène, puis résinés, matiérés et peints.

Pour conserver l’esprit pop up, les feuilles des baobabs sont en papier.

la foret 1

La foret 2

La foret 3

La foret 4

La foret 5