Dans le cadre de la participation du collège au projet "Collège au cinéma", les quatre classes de troisième et la 4e1 se sont rendu au cinéma MK2 Quai de Loire pour voir le film "Jeune Juliette" d'Anne Émond. 

Synopsis

Juliette est en secondaire 2 (l’équivalent de la 4e) dans un établissement de la banlieue québécoise. Elle n’a qu’une seule amie, Léane. Tous les autres
n’ont à ses yeux aucun intérêt, hormis le beau Liam, le copain de son grand frère. Juliette subit bien quelques remarques sous-entendues sur son apparence physique, mais elles lui glissent dessus... jusqu’au jour où quelqu’un prononce explicitement le mot « grosse ». Juliette vacille : impossible désormais de passer outre le regard et les mots malveillants des autres sur elle. À cela s’ajoutent les déclarations embarrassantes de Léane, la complexité psychique du gamin qu’elle garde de temps en temps, l’indifférence de Liam et l’absence de sa mère, qui vit à New York.

Héros ou anti-héros ?

Du point de vue des autres élèves du lycée, Juliette, Léane et Arnaud sont du côté de « losers » (perdants). La grosse bourrue, la maigrichonne aux seins plats, l’autiste obsessionnel. Ne sont-ils pourtant pas, à leur manière, des êtres remarquables ? Remarquables et ultra sensibles : ils pourraient être anéantis par le regard que portent les autres sur eux. Heureusement, ils sont entourés de parents compréhensifs, à l’écoute, et aimants. Certes, Juliette ne peut pas compter sur sa mère, mais son père et son frère sont là, et c’est suffisant pour la rassurer, la remettre d’aplomb quand elle sombre. Heureusement pour eux aussi, ils ont une grande estime d’eux-mêmes. Ils semblent même animés d’un certain sentiment de supériorité : « Faut que jeunesse se passe », dit Juliette en parlant des élèves de son école. « J’suis le contraire d’attardé », se défend Arnaud. Cette carapace (inconsciente) leur permet de ne pas se laisser malmener.