"Chère Anne,

Nous venons de finir ton journal et nous sommes vraiment impressionnés par la manière dont tu écris toutes sortes de choses en indiquant soigneusement chaque détail. C'est d'ailleurs la raison qui nous a poussés à poursuivre la lecture de ton journal. Nous avons d'abord admiré ta franchise. En effet, tu n'as pas cherché à cacher tes sentiments à propos  de ta mère et de ta sœur. Nous aurions pensé que, à cause de la situation, une entraide et une bonne ambiance familiale règneraient dans l'annexe. Et bien, nous avons découvert que c'était tout le contraire. Cette franchise nous a donné l'impression de te connaître sans pour autant t'avoir rencontrée. Nous avons pu comprendre ton état d'esprit, comment tu te sentais. A plusieurs reprises, nous nous sommes mis à ta place. Lorsque tu parlais de ta famille, nous reconnaissions des étapes que nous avions nous-même franchies comme le passage de l'opposition directe aux parents à l'acceptation qu'une cohabitation est possible, même si l'on n'est pas sur la même longueur d'ondes, à cause de l'écart entre les générations (...)"