Le partenariat avec le 104

Le lycée Camille Jenatzy est partenaire du Centquatre depuis 2011.

Chaque année, Mmes VAN DE VALLE et HEBERT, respectivement enseignantes en arts appliqués et en lettres-histoire, mettent en place un projet d’action culturelle avec un artiste en résidence au Centquatre.

Une présentation du travail des élèves dans le cadre du forum des dynamiques culturelles du territoire au CENTQUATRE a lieu tous les ans au mois de mai. Tous les élèves de l’établissement y sont invités.

La proximité géographique de cette structure culturelle et la diversité de ses propositions, rendent possible son appropriation par nos élèves, qui sont parfois d’abord réticents à s’impliquer dans un projet.

De plus, un parcours de spectateur est systématiquement proposé aux élèves.

 Enfin, les deux enseignantes impliquées dans ces projets ont l’habitude de travailler ensemble, de construire des séquences en commun pour donner plus de sens aux notions et aux problématiques inscrites aux programmes de leurs disciplines respectives.

 

 

 

 

 2015-2016 Spectacle vivant

Depuis plusieurs années, nous menons des projets d’action culturelle en liant les lettres et les arts appliqués, qui ont donné lieu à des expositions, à des films ou à des œuvres plastiques. Nous n’avons pas encore expérimenté le spectacle vivant. C’est ce que nous visons cette année.

Pour y parvenir, il nous semble nécessaire d’inscrire le projet dans les préoccupations des élèves : la mécanique automobile.

C’est donc la voiture qui constitue le point de départ de la réflexion. Quelle histoire sera racontée ? C'est la rencontre entre l'artiste et les élèves qui permetrra de répondre à cette question.

 Pourquoi la voiture ?

-        C’est l’objet sur lequel les élèves travaillent et travailleront peut-être toute leur vie.

-        C’est un objet qui suscite des inquiétudes notamment à cause de la pollution dans les grandes métropoles. Il faut à ce titre rappeler que Paris accueille la conférence Paris climat 2015. Ainsi, avec ce projet, les élèves pourront interroger leur espace de vie et développer une attitude informée, vigilante et critique sur l’environnement quotidien. Le projet s’inscrit au cœur de l’actualité.

-        C'est un objet qui crée de nouveaux paradigmes technologiques face aux enjeux du monde moderne (mécanique, énergie, informatique, électronique, matériaux, etc.), qui reflète un nouveau rapport au monde où le virtuel, le recyclage et l’interrogation sur les énergies dominent (virtuels, recyclage, énergies, etc.)

-        C'est un catalyseur des phénomènes d'identification, de valorisation sociale, de performance individuelle ; la voiture permet aussi d’interroger les matériaux, le design, l’histoire des arts, les changements de paradigme liés aux technologies.

-        Enfin la voiture permet d’interroger le rapport intérieur/extérieur, cri/chuchotement, intime/public.

 

 

2014-2015 Une histoire de déséquilibre

Ce projet pluridisciplinaire avait pour point de départ la volonté d’amener les élèves d’une classe de première BAC PRO Mecanique à améliorer leur pratique de l’argumentation et de l’oral en général à partir d’une expérimentation des enjeux et des exigences du théâtre.

Il s’agissait d’un atelier de pratique théâtrale avec un artiste associé du CENTQUATRE-Paris, Bertrand Bossard autour des échos des combats des Lumières dans les débats contemporains. La pratique théâtrale a été analysée en arts appliqués et synthétisée à travers un film.

 Ce projet s’inscrivait dans le programme de français : un des objets d’étude est « Les philosophes des Lumières et le combat contre l’injustice ». L’enjeu de cet atelier était donc de permettre aux élèves :

- d’expérimenter les armes littéraires des philosophes des Lumières en les testant dans le jeu théâtral

- de confronter un combat du XVIII^ème siècle et un combat contemporain en les mettant en scène

- d’argumenter à l’oral puis à l’écrit – l’atelier de pratique théâtrale envisagé en deux temps démarrerait sur une pratique de l’oral pour déboucher sur un travail d’écriture qui serait ensuite travaillé dans le jeu avec l’artiste. 

 

 

2013-2014 Dans le mille

Ce projet d’atelier artistique (classe à PAC) du lycée Camille Jenatzy, mené avec une classe de Terminale bac professionnel mécanique automobile, a été élaboré avec Christophe Beauregard, artiste photographe en résidence au Centquatre. Réfléchissant sur une traduction esthétique des concepts d’identité individuelle, de consommation de masse, et de leur écho dans le mouvement design du streamline américain, nous avons tenté de faire se répondre une architecture caractéristique – celle d’un centre commercial – avec la mise en scène d’une projection de soi. Ainsi, il en résulte une série de diptyques construits à partir d’une prise de vue au centre commercial du Millénaire à Aubervilliers et d’un portrait mis en scène dans un studio du CENTQUATRE.

 

 

 2013-2014 Passions en miroir 

Ce projet du lycée Camille Jenatzy, mené avec une classe de 1ère bac professionnel, mélangeant les filières mécanique et logistique, s’est construit en partenariat avec le dispositif « Dix mois d’école et d’opéra » et le CENTQUATRE. Cette dernière structure nous a proposé de travailler avec Christophe Beauregard. Car la clé de voûte de notre projet pluridisciplinaire est la passion. Et avec Christophe Beauregard, qui travaillait déjà sur les passions intimes, nous avons décidé de dévoiler les passions professionnelles des gens qui travaillent quotidiennement à l’Opéra. Ces portraits font face aux portraits des élèves, miroirs de la projection qu’ils ont imaginée d’eux-mêmes dans le cadre de l’Opéra Garnier. En partenariat avec l’Opéra National de Paris.

 

 

2011-2012 Le fil long a touché le peuple qui brille

« Le fil long a touché le peuple qui brille » est une installation d’art contemporain qui résulte de la collaboration artistique d’Anne-Flore Cabanis et d’une classe de 1^ère Bac Pro logistique du lycée Camille Jenatzy.

Partant d’une volonté de réfléchir sur la représentation des réseaux dans la ville, les élèves ont d’abord décalqué leurs trajets entre le lycée, le 104 et leur domicile. Ces premiers dessins ont donné lieu à plusieurs expérimentations (dessins en couleur, sur transparents, scotchs dans l’espace) avant que surgisse l’idée de l’installation. 

 

 

 

  

Celle-ci est donc le fruit d’une élaboration progressive visant à saisir plastiquement les enjeux poétiques de ce que nous perdons de vue dans l’automatisme et la quotidienneté : nos cheminements dans la ville, avec tout ce qu’ils contiennent de surprises et de rêveries ou de confusion.

 

 

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Photos

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