Visite du Panthéon

 

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Compilation d'extraits des compte-rendus des élèves

"La Montagne Sainte-Geneviève est dans le Quartier Latin. Sainte-Geneviève est devenue une sainte car elle a rassuré les Parisiens lors de l’approche des Huns ; Geneviève pensait que Dieu allait protéger Paris. Elle a donné du courage aux Parisiens. Elle est la sainte patronne de Paris. Clovis a fait édifier l’Eglise Sainte-Geneviève pour abriter son tombeau.

Quand nous sommes allés au Panthéon, nous avons commencé par observer l’église de Saint-Etienne-du-Mont. Saint-Etienne a été lapidé et l’on peut voir cette scène [sculptée sur la façade] de cette église.

[L’édifice] du Panthéon est fait de calcaire extrait des carrières d’Île-de-France ; ce qui m’a beaucoup marqué, ce sont les fossiles marins moulés dans le calcaire. L’architecture du Panthéon fait penser à un temple romain ; elle est inspirée de l’architecture antique gréco-romaine C’est Louis XV qui l’a fait construire, qui avait fait le vœu de construire une église dédiée à Sainte-Geneviève, la patronne de Paris, s’il guérissait d’une grave maladie ; il a guéri et a fait construire cette église par [Jacques-Germain] Soufflot qui a son tombeau dans le Panthéon. Le Panthéon était censé être une église : on le voit encore à sa forme en croix, on reconnaît bien la nef et le transept.

La façade du Panthéon est ornée de colonnes, d’un portique, et d’un fronton triangulaire où est sculptée une allégorie : la Patrie distribuant des couronnes de lauriers aux grands hommes, pendant que l’Histoire inscrit leur nom dans un livre. A gauche de la Patrie, il y a Napoléon et ses soldats, à sa droite de grandes figures françaises des sciences et des arts, tels que Monge, Fénelon, David… A l’extrémité du fronton se trouvent des étudiants de Polytechnique, car ils sont les espoirs de la nation. Il existe une expression, « se reposer sur ses lauriers », qui signifie se reposer sur ses résultats.

Il est inscrit : « Aux grands hommes la Patrie reconnaissante ». La Patrie est une communauté [de personnes] qui vivent sur le même sol, qui ont la même langue et les mêmes coutumes.

 Au Panthéon sont enterrés les grands hommes qui ont aidé la Patrie à « progresser, à s’améliorer ».

Sur les chapiteaux [qui coiffent] les colonnes, il y a des sculptures de feuilles d’acanthe.

Derrière le fronton s’aperçoit la coupole ; elle est inspirée de l’architecture de la Renaissance.

L’édifice a changé plusieurs fois de fonction (religieux et bâtiment honorant les grands hommes de la Nation) ; c’est depuis le décès de l’illustre Victor Hugo que le bâtiment demeure un édifice dédié à la Patrie [et à ses plus illustres représentants].

Quand nous sommes entrés dans le Panthéon, nous avons vu une fresque représentant Attila, le chef des Huns : il était sur un cheval, l’air menaçant, devant son armée. Un de ses gardes tenait une lance, et sur cette lance, il y avait une tête humaine ! Devant lui, il y avait des cadavres d’enfants et d’adultes de tous âges. Derrière lui, il y avait un village en feu, d’où le surnom « le Dévastateur » [de l’Europe, ou « le fléau de Dieu »], et le proverbe « Là où il passe, l’herbe ne pousse plus ». C’était l’image qu’il voulait donner de lui pour terrifier ses ennemis et ne jamais avoir à se battre. On recueillit par la suite des témoignages des ambassadeurs venus chez lui : ils disaient qu’Attila était quelqu’un de très raffiné. Il avait une grande culture et une cour pleine de grâce : il n’était pas du tout ce monstre que les Français s’imaginaient, mais il était aussi très malin, car il utilisait les rumeurs pour que les villes se rendent [sans résister]. J’ai aussi appris que Attila n’a jamais vraiment voulu attaquer la ville de Paris et qu’il préférait assiéger la ville d’Orléans.

Je me souviens que Sainte-Geneviève a rassemblé tous les Parisiens pour lutter contre les Huns qui allaient envahir la ville : les hommes refusaient et les femmes priaient.

Ma [fresque] préférée fut celle qui retraçait la vie du roi Saint-Louis. [Le professeur] nous a aussi raconté une anecdote sur ce roi, qui disait que Saint-Louis rendait justice sous un chêne.

J’ai bien aimé et appris beaucoup de choses sur la fresque de Jeanne d’Arc. Jeanne d’Arc était une femme qui a aidé le roi et auquel elle a conseillé de se faire sacrer roi à Reims. Au début, on la voit jeune bergère entendant une voix représentée comme un ange. Ensuite, on la voit dans l’armée en train de combattre contre les Anglais. Sur la peinture suivante, on la voit au couronnement du roi, et sur la dernière, on la voit tenant une croix, attachée sur un bûcher où elle va être brûlée vive.

Après, nous sommes descendus dans la Crypte. Dans la crypte il faisait sombre. C’était une ambiance parfaite pour ce genre d’endroit. J’ai été impressionné par le nombre de célébrités intellectuelles. [77 personnes sont inhumées dans la crypte, dont 2 non « honorées »].

 Nous avons vu les tombeaux de Voltaire, philosophe des Lumières, de Pierre et Marie Curie, qui ont gagné, pour Marie, deux prix Nobel dont un avec son mari, et l’autre toute seule, mais aussi les quatre résistants qui sont entrés au Panthéon en mai 2015.

Juste avant de sortir, nous avons vu le Pendule de Foucault. [Le professeur] nous a dit que ce pendule est la preuve que la Terre tourne. Il nous a dit qu’il donnait aussi l’heure."

Les passages entre crochets sont des corrections ou précisions apportées aux textes des élèves.