Valentine Goby avec les 6eme A et B, paroles d'élèves...

Suite à sa visite au collège le mardi 8 mars 2016, les élèves de 6e A et B ont tenu à témoigner et rendre hommage à Valentine Goby, écrivain, venue pour son livre Thiên An ou La grande traversée, roman qui raconte l'histoire d'un jeune garçon qui a traversé la mer de Chine avec son père et vit désormais à Paris. Elle a su trouver les mots pour parler de sujets difficiles comme l'immigration, les guerres, l'injustice, la misère, la compassion... Voici quelques témoignages d'élèves, écrits le lendemain de sa venue. Un grand merci à Madame Goby. Vous trouverez les photos de la visite ici.

goby

 

GUILLEMETTE : Mme Goby écrit beaucoup sur l’immigration. Elle aime faire ça, pour rappeler aux français tous ces réfugiés qui ont traversé toutes ces épreuves.

BENEDICTE : J’ai aimé qu’elle parle de son passé, qu’elle raconte ses voyages et qu’elle dise qu’elle ne pensait pas qu’elle serait écrivaine plus tard. Elle sait plein de choses sur l’histoire.

ELIOTT C. : J’aime la collection « Français d’ailleurs ». Ce serait bien de ne plus avoir de réfugiés partout dans le monde. L’immigration c’est très dur.  Les gens partent à cause de la guerre ou des horreurs dans leur pays. Dans Thiên An on parle de la guerre du Vietnam, entre frères, et des suites de la guerre avec le pouvoir qui interdit à certains enfants l’accès à l’école. Cela m’a ému. Mme Goby a très bien répondu, elle est très « sociale ».

JOSHUA : Valentine Goby est présidente du CPE, le Conseil Permanent des Ecrivains, elle défend les droits des auteurs. Elle nous a montré le dernier livre de la collection qui vient de sortir, un regroupement des histoires écrites dans sa collection et une inédite.

ORIANE : Mme Goby est très vive, joyeuse et pleine de vie. Elle a répondu à nos questions avec soin. Les raisons pour lesquelles elle a écrit ses albums-romans, prévenir et garder la mémoire sur l’immigration, sur notre pays, c’est beau.

ROMANE : Ce qui m’a touchée le plus c’est la façon dont les gens traitent les migrants, comme s’ils n’étaient pas des humains. Ils ont droit d’avoir un toit et à manger et la plupart du temps ils n’ont rien de tout ça. Il faudrait leur donner. Ils ont dû abandonner leur travail, leur logement et même leur famille. C’est choquant !

SLOAN : J’ai beaucoup aimé quand Mme Goby nous a dit qu’elle gardait de l’argent surtout pour voyager, pour ses livres aussi.

PALOMA : J’aime beaucoup Valentine Goby car c’est une femme très ouverte et décidée. Merci.

VENUS : J’ai envie de lire d’autres  livres d’elle.  Je me dis que les gens devraient être plus solidaires.

LEOPOLD : Elle nous a beaucoup parlé des réfugiés et du Vietnam. J’ai trouvé ça drôle qu’elle connaisse mon père et mon grand-père.

ISSA : J’ai bien aimé la façon de penser de Valentine Goby, surtout ses livres qui nous font voyager dans tous les pays. J’ai découvert l’histoire du Vietnam. J’ai trouvé ça impressionnant qu’elle ait sa propre collection. Je me suis demandé : où irait-on s’il y avait la guerre dans notre propre pays ?

NIROJAN : Grâce à Valentine Goby, j’ai appris des choses sur les guerres et les conflits partout dans le monde. Elle parle beaucoup d’histoire. Je lui dis merci.

JOSEPH : J’ai aimé le moment où elle a expliqué comment elle faisait pour écrire ses romans de la collection « Français d’ailleurs » en partant d’abord de la documentation puis le résumé de ses 22 chapitres habituels et surtout la même base : une partie sur l’histoire d’un enfant qui représente son pays, une partie sur l’immigration. Moi, j’aime bien voir l’envers du décor.

ARESLAINE : Elle est devenue du jour au lendemain écrivain mais avant elle écrivait toujours des nouvelles quand elle parcourait les pays, à travers le monde. Je trouve qu’elle est extraordinaire.

ELLIOT P. : Elle sait parler aux enfants de l’immigration très simplement.

MAÏWENN : J’ai bien aimé quand elle a parlé de « mérite », que personne ne méritait d’être riche ou pauvre et que même si c’était difficile de partager, il fallait quand même aider les gens car nous pourrions être dans la même situation. J’ai beaucoup aimé cette visite. Merci Madame Goby.

ADAM : J’ai aimé le moment où Mme Goby a parlé de la guerre d’Algérie car mon grand-père, encore vivant aujourd’hui, y a participé. J’ai aussi apprécié le moment où elle a parlé de la guerre du Vietnam, cette fois-ci car j’ai lu, il y a peu, l’histoire de Thiên An.  Cette écrivaine est chaleureuse et souriante, ce qui m’a également donné envie de lire les autres livres de la collection « Français d’ailleurs ».

HUGO : Elle nous a raconté l’histoire de son tout premier livre, quand ses amis l’ont encouragée ou forcée à l’envoyer à un éditeur, que c’était comme un défi.

RAPHAEL : Cela me plait qu’elle défende les réfugiés car je n’aime pas qu’ils soient au chômage, à la rue et pauvres. Ils vivent dans de mauvaises conditions et ça, ce n’est pas possible.

SARAH-LOUISE : C’est ce genre de personne que j’ai envie de devenir, militante… On a parlé de plein de sujets : l’immigration, la seconde guerre mondiale, les livres qu’elle est en train d’écrire ou les anciens. Tout ça m’a donné très envie de les lire.

CECILE : Dans ses livres de la collection « Français d’ailleurs », elle choisit un prénom, pour son héros, très répandu dans le pays d’origine de celui qui arrive en France.

FIONA : Cette visite a été pour moi une grande joie. Je n’avais jamais vu un auteur après avoir lu un de ses livres, qui m’a beaucoup plu. J’ai aimé son enthousiasme et sa façon de nous donner envie d’en savoir plus.

ALEXANDRE : J’ai découvert que Mme Goby a vécu au Vietnam. Dans sa collection, il y a pour l’instant onze albums.

LEO G. : J’ai beaucoup aimé Thiên An car c’est un garçon qui, malgré son parcours difficile, est toujours content de ce qu’il a. Valentine Goby est très cultivée et intéressante, elle arrive à nous faire rire sur des sujets qui sont très violents, et elle arrive à nous faire comprendre des choses difficiles. J’ai aussi beaucoup aimé quand elle nous a parlé de ses voyages. Je pense que c’est une expérience incroyable que de voyager sur la banquise pour écrire un livre (son roman Banquises). Merci, Mme Goby !

FLORENCE : J’ai aimé que Mme Goby nous demande si nous aussi on connaissait des personnes qui ne voulaient pas dire certaines choses car cela leur rappelait des moments assez douloureux dans leur vie. J’aime aussi les sujets de ses livres car il y a beaucoup de choses que je ne savais pas et qui étaient très intéressantes.

RAYAN N. : J’ai beaucoup aimé Thiên An, ce livre m’a marqué. L’histoire des migrants, des clandestins qui viennent d’autres pays pour vivre ailleurs me touche. J’adore ce que vous avez dit : il faut toujours croire en ses idées et y aller jusqu’au bout.

PAUL : Ce que Mme Goby a dit sur les réfugiés m’a beaucoup ému car la moitié de ma famille vient d’ailleurs.

FATOUMA et ISMAËL :  On a aimé qu’elle parle de son livre sur l’homme qui voulait sauver la nature et planter des arbres, le photo journaliste brésilien Sebastiao Salgado (Album Le sorcier vert, écrit par Valentine Goby et illustré par Muriel Kerba).

GAYE : J’ai aimé la voir en vrai. Je trouve qu’elle a beaucoup de compassion pour les Syriens (réfugiés).

CHARLES : Le sujet que j’ai préféré est celui où on parlait avec elle de l’histoire de nos grands-parents, de nos origines.

SAMI : Elle n’était pas gênée quand on lui posait des questions. J’aimerais bien être écrivain à vos côtés.