Activités 2015 2016

Paris d'en Lire en 5ème

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Prix littéraire Parisien inter collèges

En partenariat avec les bibliothèques de la Ville de Paris

 

 

Rencontre d'auteurs

pinçon Charlot

 

Dans le cadre du Prix Paris d'en Lire, les élèves de 5B et 5C ont rencontré Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot mardi 22 mars à l'auditorium de la bibliothèque Marguerite Duras (Paris, 20ème arr.) - compte rendu de la séance sur le blog de Paris d'en Lire

     

 

 

 

Montreuil - Salon du livre jeunesse 2011 - Isabelle Rossignol - 001 (533x800)

 

Jeudi 19 mai, les élèves des classes de 5B et 5C ont rencontré Isabelle Rossignol, dans le cadre du Prix Paris d'en Lire.

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Enregistrement à Radio Clype

Dans le cadre du projet Paris d'en Lire, quelques élèves de 5B et 5C se sont rendus à Radio Clype afin d'enregistrer une émission de critiques littéraires. Pour écouter l'émission, rendez-vous sur le blog de Paris d'en Lire

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Rencontre avec Rachel Hausfater

Hausfater

Lundi 21 mars, les élèves du club lecture ont rencontré Rachel Hausfater, dont le roman Yankov a été sélectionné cette année au Prix des Incorruptibles. 

Rachel Hausfater est revenue sur la genèse de ce roman qui porte le prénom de son père, enfant caché pendant la seconde guerre mondiale. Elle nous a lu un album, dédié à son père, "Le petit garçon étoile", dans lequel elle aborde la Shoah de façon simple et touchante. 

 

 

Les questions des élèves ont aussi porté sur d'autres romans :

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  • De S@cha à M@charoman écrit à deux voix (par mail) avec Yaël Hassan - Nous voulions savoir qui de Sacha ou de Macha était le personnage inventé par Rachel. La réponse est assez facile à deviner car tous les personnages de Rachel ont une fêlure en eux. Au début de l'histoire, ils sont dans une situation difficile, puis elle s'éclaircit un peu par la suite. 
  • Le garçon qui aimait les bébés, inspiré par son vécu de professeur principal 
  • Dany dit non dont le personnage principal est un collégien qui déteste l'école et qui se retrouve par inadvertance délégué de classe. Il réfléchit alors à la meilleure façon de se venger de ses professeurs...

 

rachel Hausfater

A l'inévitable question : "Pourquoi avez-vous voulu devenir écrivain ?", Rachel Hausfater nous a livré une anecdote surprenante. Lorsqu'elle était élève de CM2, elle détestait sa maîtresse, car celle-ci était particulièrement cruelle à son égard. Un jour, cependant, grâce à un devoir de rédaction réussi, elle a eu droit à un sourire et un mot d'encouragement de cette dernière ! Emue, Rachel qui n'en détestait pas moins sa maîtresse, a décidé de devenir écrivain pour continuer à toucher le coeur des gens. 

Les romans qui ont marqué Rachel Hausfater sont : Le bruit et la fureur de Faulkner et L'attrape coeur de Salinger. D'ailleurs un extrait de ce livre figure dans son dernier roman, Perdus de vue, qu'elle a co-écrit avec Yaël Hassan. 

Nous avons également abordé la question de l'inspiration. Rachel Hausfater ne s'impose pas d'horaires de travail, l'inspiration vient parfois à des moments imprévisibles (à la piscine par exemple).

Ses conseils pour devenir écrivain : Y croire ! Elle-même a su dès l'âge de huit ans, que ce serait sa vocation, et n'a pas renoncé même si elle a mis deux ans à trouver un éditeur pour son premier roman, Le chemin de fumée.   

Rachel H

 

 

Rencontre avec Clément oubrerie, illustrateur de BD

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aya Au collège Louise Michel

Lundi 13 juin, les élèves du club lecture ont rencontré Clément Oubrerie au collège Louise Michel. Nous l'avons interrogé sur son métier d'illustrateur de BD, ses projets, ses influences, et ses oeuvres (principalement Aya et Les Royaumes du Nord).

Clément Oubrerie nous a raconté quelques anecdotes amusantes et nous a même fait un petit cours de dessin avant de se livrer à la traditionnelle séance de dédicaces.   

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Voici un petit compte-rendu de cette rencontre : 

 A propos de son travail d'illustrateur 

Interrogé sur les étapes de la fabrication d'une BD, il nous a confié qu'il utilisait un storyboard et un carnet de croquis pour y faire ses "roughs" (esquisses). Ceux-ci sont ensuite scannés, mis en place sur la page, avant d'attaquer le dessin final. Il réalise au moins un croquis par page.    

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Ordinateur ou papier ? Au début de la série Aya, Clément Oubrerie dessinait sur ordinateur pour pouvoir retravailler le dessin. Puis au fil des tomes, en devenant plus à l’aise, le papier s’est imposé. Il préfère le papier à l'écran, que ce soit pour lire ou pour dessiner. Le papier, l’objet livre, c'est quelque chose de formidable : pas besoin de pile, c’est plus confortable pour les yeux… 

Les horaires de travail : Il travaille mieux le matin (vers 5 ou 6 heures). Pour Il était une fois dans l’est, il a travaillé de 6h à minuit pendant un mois tous les jours sans s’arrêter car l’éditeur voulait à tout prix sortir le livre pour noël. Il lui a fallu plus d’une mois pour s’en remettre.

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Et le travail de colorisation? Pour le tome 3 des Royaumes du Nord qu'il est en train d'achever, Clément Oubrerie avance page à page alors qu’il lui est arrivé pour d’autres BD de ne coloriser qu’à la fin, une fois tous les dessins achevés. Sa technique préférée est "toujours la dernière" (en ce moment, c'est donc l'aquarelle)

Qu'est-ce qui est le plus compliqué à dessiner ? Le squelette. Il faut bien comprendre comment c’est fait à l’intérieur. Les ours qu’il a dû dessiner pour les Royaumes du Nord ont des pattes antérieures comme des jambes humaines. Un ours marche d’une manière bien particulière.

Les gros plans sont-ils plus faciles ou moins faciles à dessiner que les plans d’ensemble ? Plus le plan est gros, moins il y a de choses à dessiner. Le squelette c’est le plus dur. "C’est dur de faire sentir l’espace. Dessiner les pieds c’est toujours compliqué car ils doivent être posés sur le sol." Quand il est pressé, il ne dessine de préférence des gros plans !   

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Dessinez-vous le personnage habillé ou d’abord le corps ? Le corps est toujour nu au départ pour bien respecter les proportions. "On est sûr après que lorsque la jambe ressort, elle est placée au bon endroit." 

Vous arrive t-il d’avoir des projets qui n’aboutissent jamais ? Non, car il a trop de commandes, trop de travail

Avez-vous déjà donné des cours de dessin ? Pas vraiment, parfois des interventions dans des classes, notamment des classes de dessin, mais en une heure c’est difficile de faire quelque chose. En général, il explique des choses basiques comme la proportion et l’espace. En académie, on fait cet exercice : on prend un buste, on scotche un drap dessus pour ne s’intéresser qu’aux proportions, pas aux détails. Il faut tout simplifier par des formes géométriques. 

Nicolas lui fait observer que dans les Royaumes du nord, le style de dessin est un peu différent d’Aya. Clément Oubrerie explique qu’il cherchait un style de dessin qui se situait à mi chemin entre réalisme et symbolisme. Il nous explique que Scott Mc Cloud, un théoricien de la BD classifie les styles graphiques du plus réaliste au plus abstrait (dans son ouvrage l’Art invisible). Pour des dessins très réalistes, il faut être un excellent dessinateur comme Moebius, et ils sont rares.   

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Louise qui a remarqué la passion de Clément Oubrerie pour la musique lui demande s'il créé ses dessins en écoutant de la musique ? Il lui explique que "oui, la musique aide à maintenir une sorte de fièvre", nécessaire à la création. "On est toujours inspiré par la musique même si ça ne se voit pas forcément". Dans son livre Jeangot, il  y a un jeu de mots avec Django Reinhardt qui a inventé le jazz manouche.  

 

Ses influences

Ses auteurs de BD préférés : Christophe Blain, Nicolas De Crécy, Hugo Pratt (pour ses dessins épurés), Taiyô Matsumoto (l’auteur du manga Sunny) qui réalise des dessins splendides. Mais ses influences proviennent aussi de l’Art (les tableaux de Klimt par exemple, qu’il a pu admirer à Vienne, qui sont un peu kitch en reproduction sont splendides en vrai). 

Enfance

Que lisiez-vous enfant ? Astérix. En relisant ces BD avec son fils, il a découvert des blagues qu’il n’avait pas comprises avant.

Dessiniez-vous de la même façon plus jeune ? Non. « On empile des mauvaises habitudes. » En école d’art, on a l’impression d’être super fort parce qu’on a rempli des milliers de pages, mais en fait, il reste encore beaucoup de travail…

Lisiez-vous beaucoup enfant? Oui, un peu de tout

Aviez-vous de bonnes notes à l’école ? Il avait la chance d’être scolarisé dans une école où il n’y avait pas trop de notes, mais il avait un bon niveau et aurait pu choisir un autre métier…

 A propos d'Aya de Yopougon

 ayaComment avez-vous eu l’idée de travailler avec Marguerite Abouet ? Il la connaissait avant à l’époque où il illustrait des livres jeunesse. Comme il aimait ce qu’il se faisait à l’époque en BD (dans la veine de Persépolis), il a eu envie de s’y mettre par « esprit de mimétisme »). 

Etes-vous allés à Yopougon ? Oui, mais c’est beaucoup moins bourgeois que ça ne l’était dans les années 70 (à l’époque où se déroule l’histoire). 

Les prix remportés par Aya ont-ils changé votre vie ? "C’est un peu une médaille en chocolat, mais ça fait très plaisir." Ça n’a pas bouleversé sa vie au point qu’on le reconnaît dans la rue. Il nous raconte d’ailleurs une petite anecdote à ce propos. Alors qu’il avait été nominé aux Césars pour la réalisation d’Aya, et qu’il déjeunait dans un célèbre restaurant, des fans de Mathieu Amalric l’ont confondu avec l’acteur et ont commencé à l’insulter lorsqu’il leur a expliqué qu’ils faisaient erreur. Il a donc fini par dédicacer les DVD des films où jouait Mathieu Amalric !    

 Loisirs

Aimez-vous voyager ? Il a l’impression d’être un touriste et se demande parfois si ça a un sens, surtout qu’aujourd’hui avec Google street view, on se demande si c’est vraiment nécessaire de se déplacer… mais le fait de voir certaines choses de ses propres yeux lui a beaucoup apporté. Quand il commence à bien connaître un pays, il a l’impression de « perdre son temps » et il trouve l’effet « touriste » un peu obscène. Il a été à Taïwan « en traînant des pieds » et finalement ce voyage valait le coup.      

Dessinez-vous juste pour le plaisir ? De temps en temps, mais plus assez souvent. Avant, il avait toujours à la main un petit carnet. 

 Projets

Il lui reste 4 pages des Royaumes du Nord. Il travaille aussi sur une BD dont il est à la fois l’illustrateur et le scénariste. C’est plus difficile et il n’aime pas travailler seul car c’est déjà un métier solitaire. 

 Et si ?

Et si vous deviez changer de métier ? Ce serait toujours dans le dessin. A tous ceux qui voudraient se lancer dans le dessin, Clément Oubrerie recommande de faire d’abord une formation généraliste dans les arts graphiques mais pas une école de BD, ainsi on peut aussi travailler dans l’animation, les jeux vidéo etc.  

Il aurait aimé travailler dans la musique, mais maintenant c’est trop tard. Il joue un peu pour le plaisir. Il a déjà participé à plusieurs « concerts dessinés » et s’est beaucoup amusé. A Angoulême, pendant le concert de Fatoumata Diawara, il s’est « quinze fois plus amusé » à jouer de la guitare à la fin qu’à dessiner.  

Si vous deviez choisir de rentrer dans l’un de vos livres ? Pablo. Il habite non loin du quartier où se déroule l'histoire puisqu’il vit dans le 9ème arrondissement, proche du 18ème. Mais ce n’est plus la même époque ! Néanmoins, cela lui plairait de faire un voyage dans le temps et de rencontrer Max Jacob, Apollinaire…  Le livre qu’il « supporte le plus de relire » c’est Pablo tome 4. C’est celui qui « le stresse le moins ». Entre la première et la deuxième édition des Royaumes du Nord, il a changé 14 pages par exemple !    

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Bibliothèque Hors les Murs

Jeudi 24 septembre, les bibliothécaires de François Villon sont revenues au collège pour une nouvelle "bibliothèque hors les murs"... mais la météo étant plus fraîche qu'en mai dernier, nous avons dû l'organiser dans le préau. Les élèves étaient au rendez-vous et ravis de pouvoir emprunter les livres de la bibliothèque sur la carte du collège !

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Les sorties du mois de janvier


téléchargement7 janvier : Sortie à la bibliothèque François Villon (élèves d'ENSA)

16 janvier : bibliothèque Vaclav Havel - cérémonie de clôture des mordus du Manga - compte rendu sur le blog du club manga

 26 janvier : bibliothèque François Villon (6A) de 13h45 à 15h30

 

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Vendredi 15 janvier : bibliothèque Françoise Sagan - 6D et 6A 

Les élèves ont rencontré la compagnie du Petit Théâtre du Pilat en résidence à la Médiathèque Françoise Sagan, et assisté à une séance interactive autour de l’adaptation théâtrale de l’ouvrage  Le livre des Droits de l'Homme de Jacqueline Duhême, aux Editions Gallimard.

Cette année, toutes les classes de 6ème sont sensibilisés à la question des droits de l'homme / droits de l'enfants grâce notamment à des interventions de la Ligue des droits de l'Homme.