Projet L' art pour grandir ( 4e5): sortie de la classe au théâtre.

Elise photo com - Copie

Compte-rendu de la seconde sortie de la classe de 4.5 au théâtre.

 Le 8 mars – Journée de la Femme – s’est donnée la représentation d’Elise ou la vraie vie d’après le roman de Claire Etcherelli au Totem – rue Nationale dans le XIII è arrondissement de Paris.

 La représentation d’Elise ou la vraie vie était pour la classe un privilège heureux puisque la comédienne Eva Perez, l’intervenante pour les ateliers théâtre « l’Art pour grandir » destinés à la classe de 4.5, sous les auspices de Madame Hotte - professeure de français - et sous ceux de Madame Jolivard - professeure d’E.P.S.-, est l’adaptatrice même, la metteure en scène et l’interprète unique de cette création.

 Lors des ateliers réguliers du mardi matin, l’actrice se penche en particulier sur les relations hommes/femmes, à travers L’Ile des esclaves et La Colonie de Marivaux.

 Voici le compte-rendu de l’élève Alicia Goulam sur la représentation :

 Le jeudi 8 mars, la classe de 4.5 du Collège Gustave Flaubert s’est rendu au théâtre au Totem pour aller voir Elise ou la vraie vie, interprétée par Eva.

Lorsque je suis entrée dans la salle avec les autres élèves, il ne se trouvait que quelques cartons sur la scène. La simplicité du décor m’a laissée perplexe.

Pourtant, quand la pièce commença, je me sentis immergée dans l’histoire. La comédienne jouait si bien et paraissait si crédible ! Elle avait le talent de passer d’ue émotion à l’autre, ce qu’elle communiquait immédiatement aux spectateurs.

 Par exemple, lors du rendez-vous entre Elise et Arezki, nous sommes dans une ambiance douce et romantique ; mais lorsque la police arrive, un sentiment de peur et d’angoisse prend place. La comédienne a su interpréter cet état d’âme à merveille.

 Parfois, la musique prenait le dessus sur la parole, et la compréhension en souffrait.

La mise en scène était tout simplement magnifique : c’était émouvant de voir la caissière Elsa marcher sur les traces d’Elise.`

 Je félicite Eva qui a su jouer chacun des personnages – femmes et hommes – sans qu’il y ait de confusion. Tous conservaient leur identité propre et l’on n’avait pas l’impression que c’était la même interprète à chaque fois.

 Quoique l’histoire soit assez dure et crue, le récit était d’une grande simplicité.

On apprend ainsi la vie des Algériens et des Français lors de la Guerre d’Algérie :

le travail pénible à la chaîne dans les usines, le manque d’argent et d’aisance, la discrimination entre les ouvriers d’origines différentes et autres.

 Or, subsistaient tout de même des moments anodins de la vie qui n’étaient pas négatifs, quand encore, Mustapha, Arezki et Elise travaillaient ensemble à la chaine : ils plaisantaient de temps en temps, et je trouve cela très humain !

 Alicia Goulam, élève de 4.5

Le mardi 13 mars 2018