LA FABRIQUE DU REGARD, PLATEFORME PÉDAGOGIQUE DU BAL A POUR OBJECTIF DE FORMER À ET PAR L’IMAGE LES JEUNES À DEVENIR ACTEURS DE LEUR REGARD, PLUS CONSCIENTS DE LEURS CAPACITÉS ET DU MONDE QUI LES ENTOURE.

Depuis septembre 2008, La Fabrique du Regard, plate-forme pédagogique du BAL, mène untravail en profondeur avec le public scolaire, issu d’établissements relevant pour la plupart de l’éducation prioritaire. 

L’OBJECTIF : FORMER DES REGARDEURS, ACTIFS, CONCERNÉS, CONSCIENTS QUE L’IMAGE OBÉIT À DES CODES, À DES USAGES, QU’ELLE EST AVANT TOUT UN LANGAGE, UNE CONSTRUCTION.

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« MON JOURNAL DU MONDE » - CONCEVOIR UN JOURNAL EN IMAGES AVEC UN PHOTOGRAPHE

Depuis 2008, 1225 élèves issus de 30 collèges, centres de loisirs et d'animations, et écoles de la 2e chance ont participé au programme.
Depuis 2016, La Fabrique du Regard mène chaque année 3 ateliers de réflexion et de création avec des groupes de jeunes présentant des troubles psychiques ou mentaux grâce au soutien du Fonds Entreprendre pour Aider.

Mon Journal du Monde est un atelier hebdomadaire mené sur le temps scolaire ou périscolaire. En lien avec l’équipe enseignante, il est dirigé par un artiste ou un spécialiste de l’image. Pour concevoir leur Journal du Monde, les adolescents expérimentent la chaîne de production, de diffusion et de réception des images, et rencontrent des professionnels. À partir des photographies qu’ils réalisent ou collectent, ils créent un montage associant des images personnelles à celles d’une histoire commune, déterminent les orientations éditoriales de leur journal, la mise en page et les liens que la photographie entretient avec le texte.

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Atelier mené par l’artiste photographe Emma Cossée avec les élèves du dispositif ULIS sous la responsabilité d’Emmanuel Wirth au collège Camille Sée.

Au cinquième étage du Collège-Lycée Camille Sée, des animaux naturalisés sont exposés dans une galerie des sciences. C'est là qu'Adrien, Waïkki, Pierre-Philippe, Jacques, Anthony, Etienne, Akhashayan  et Christopher se sont familiarisés avec l'appareil photographique.

Il s'agissait ensuite d'expérimenter sur les photographies en y plaçant des loupes à différents endroits pour faire émerger des détails ou en détourant les animaux au feutre posca.

Qu'en est-il de la présence animale dans le square face au collège? Presque invisible lors d'une première séance de prises de vue (seul un merle et un pigeon ont daigné poser pour la photo), l'arrivée du printemps et une recherche plus approfondie nous ont permis de trouver des insectes lors d'une seconde prise de vue. La vision de détail, primordiale chez les élèves, est ici rendue visible par le recouvrement en couleur de toute l'image excepté l'animal ou la mise en lumière de l'insecte par un contour de couleur vive.