PROMO 2018-2019

Enchantés, nous sommes la promo 2018-2019 de l’hypokhâgne Alphonse de Lamartine !

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Notre année à Lamartine

 

Ce qui est fabuleux est que, bien plus d’être une classe, Lamartine est pour beaucoup d’entre nous devenu un point d’ancrage, une famille. Des liens très profonds nous unissent, que cela soit entre élèves mais aussi et surtout entre nous et nos professeurs.

Et ce certainement car nous avons vécu des moments privilégiés ensemble le long de cette année 2018-2019. L’hypokhâgne a été pour nous l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de visites, de sorties, de voyage. Notre année a été rythmée de nombreux évènements.

D’une part, au sein de l’établissement, la venue à Lamartine de nos parrain et marraine des Editions Verticales, de Guillaume Métayer, traducteur et chargé de recherche au CNRS nous ont valu des échanges humains très enrichissants.

 

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Je me souviens…

 

Je me souviens des cafés dans le foyer les matins d’hiver;

Je me souviens de ce premier cours de théâtre, où chaque élève s’est présenté en un one-man-show personnel, et absolument génial! Et du Martini Royal que nous avons partagé à la sortie de ce cours, où nous étions persuadés d’être les hypokhâgneux les plus chanceux du monde;

Je me souviens du calme de lIMEC et des roulades dans les champs derrière l’abbaye; Je me souviens de la plage dHoulgate au petit matin; Je me souviens des heures, des ultimes minutes à réviser frénétiquement à plusieurs dans les couloirs avant de passer nos premières khôlles de latin;

Je me souviens des fous rires quon avait après chaque khôlle;

Je me souviens des veillées de travail jusqu’à ce que Maria, la concierge, ne vienne gentiment nous arracher à notre chère salle de classe à 19h30;

Je me souviens de la douce lumière rasante du soleil matinal qui venait nous accueillir les matins de concours blanc;

.Je me souviens des week-ends à la bibliothèque avec mes camarades;

Je me souviens d’une bataille de boules de neiges dans la cour de Lamartine où M. Rimboud s’est retrouvé malheureuse cible de nos enfantillages.

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Après l’hypokhâgne

Bien que certains d’entre nous aient quitté le cycle préparatoire en fin d’année pour s’orienter vers d’autres voies (université, écoles..), cette année d’hypokhâgne a été décisive pour chacun. Elle a constitué pour nous non seulement un socle de connaissance, mais aussi un fondement de réflexion, d’analyse qui continue de nous accompagner dans le reste de notre vie intellectuelle. Nous vous proposons de découvrir le parcours de quelques étudiants de notre promo, aux horizons variés :

 

Sophie, en 3e année de prépa, (khube) au Lycée Paul Valéry

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L’année d’hypokhâgne m’a fait découvrir que j’étais capable de travailler (!) et de me donner à fond pour ce qui me passionnait; elle m’a appris la discipline, en mesure avec les exigences de la prépa, mais aussi avec les exigences que je me fixais à moi même, à mesure que je progressais et que je prenais goût à ce que je faisais. Elle m’a enfin et surtout appris le partage et l’émulation entre étudiants et amis sur des sujets auxquels nous ne connaissions rien, mais pour lesquels nous nous sommes découverts une passion commune.

Après mon année d’hypokhâgne, j’ai suivi mon professeur de grec d’hypokhâgne qui enseignait aussi la spécialité Lettres Classiques en khâgne au lycée Paul Valéry

Je suis aujourd’hui en khûbe Lyon au lycée Paul Valéry en spécialité Lettres Classiques

Je retiens de cette année le goût pour la multi-disciplinarité, pour le croisement des matière et toute la richesse que j’ai pu en retirer, chose qui était complètement nouvelle pour moi à mon arrivée en hypokhâgne, car allant de paire avec le niveau des cours, mais aussi le niveau d’exigence spécifique de la prépa. Je garde aussi la certitude intime que tous les sujets, toutes les matières ont leurs trésors à révéler, et que la prépa m’a permis de contempler ces vastes champs d’études avec une envie et une gourmandise que je garde aujourd’hui encore très précieusement.

 

Suzanne, en 2e année double diplôme Humanités - Droit, éco-gestion

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J’avais choisi Lamartine il y a deux ans pour faire mon hypokhâgne car j’ai tout de suite été séduite par le côté très « familial » de cette prépa. Et je n’ai pas été déçue ! Ce qui caractérise l’hypokhâgne de Lamartine est la grande bienveillance des professeurs à l’égard de leurs élèves, et des élèves entre eux. L’objectif de chacun est de s’élever, de s’enrichir, tout en construisant de fortes relations les uns avec les autres.

Si vous souhaitez entrer en première année de CPGE avec la volonté de bâtir des bases solides, d’être poussés à donner le meilleur de vous-même, tout en profitant d’un cadre bienveillant et à l’écoute, pas de doute : l’hypokhâgne de Lamartine est faite pour vous !

 

Kiana, en troisième année de licence de Philosophie à Paris IV

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Mon hypokhâgne m’a permis de prendre confiance en moi. Au lycée l’on m’avait dit que ce n’était sans doute pas la meilleure voie pour moi. J’ai pourtant découvert une jeune fille persévérante, qui n’a cessé de se remettre en question et de se pousser dans ses retranchements tout le long de cette année. Ainsi, non seulement l’hypokhâgne m’a valu des rencontres mémorables, un épanouissement culturel, mais aussi et surtout, un épanouissement personnel. Aujourd’hui, quand l’on me demande quelle était la meilleure année de ma scolarité, je dirais sans doute l’hypokhâgne, malgré les difficultés que j’ai pu rencontrer (qui, par ailleurs, on été surmontables avec de la persévérance, et grâce au soutien d’une équipe pédagogique particulièrement à l’écoute de ses élèves.

J’ai décidé d’arrêter la prépa à la fin de mon hypokhâgne, car j’ai préféré consacrer plus de temps à la philosophie que j’ai pleinement découverte en hypokhâgne, et à la psychologie, ma voie de prédilection. Je me suis alors inscrite en candidat libre à Paris Diderot en psychologie il y a deux ans, tout en continuant des études de philosophie à Paris IV. Je suis donc cette année en L3 de philosophie à Paris IV, et prévoit de m’inscrire en L2 de psychologie (par l’intermédiaire d’une équivalence) en fin de semestre, pour me consacrer pleinement à la psychologie, après avoir acquis un socle philosophique qui, j’en suis certaine, me sera utile dans le reste de mon parcours.

J’ai retenu de mon hypokhâgne une capacité d’analyse, une méthodologie, une efficacité dans mon travail personnel qui m’est utile quotidiennement. J’ai aussi gagné humainement beaucoup de sérénité, de calme, car la prépa m’a permis d’apprendre à maitriser certaines angoisses que je pouvais éprouver. Enfin, j’ai réellement pris goût pour la philosophie et pour les autres champ d’études que nous avons exploré. Je me permets d’ajouter que selon moi, c’est surtout Lamartine, les professeurs et notre classe qui ont rendu cette année aussi riche, et je ne pense pas que je me serai autant épanouie dans une autre prépa. J’ai eu l’impression d’être dans un cocon, et j’en garde un souvenir très doux.

 

Gabriel en troisième année de licence de Lettres Modernes à Nanterre

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Etre en hypokhâgne m’a appris à (vraiment) travailler, à lire davantage et à approfondir les sujets qui me passionnaient et, peut-être parce que c’est particulièrement propre à Lamartine, à structurer et à donner mon avis et à sortir des sentiers battus scolaires. Ça a été long, mais j’ai aussi appris à finir ce que je commençais, à être moins tenté d’abandonner en cours de route et à m’investir davantage. Avec l’aide d’un corps professoral de qualité et extrêmement bienveillant, j’ai pu progresser dans ce en quoi j’avais des facilités et m’intéresser à tout ce qui au départ me posait difficulté.

 

Joseph, en 3e année de prépa, (khube) au Lycée Paul Valéry

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 J’ai vécu mon année d’hypokhâgne de manière très intense. J’ai commencé mon année en étant très intimidé par mes professeurs mais aussi par les exercices que lon me demandait de faire. Cependant, jai appris à être persévérant, à accepter de ne pas toujours tout réussir dès le premier essai. Cest aussi une formation qui nous permet de découvrir voire de redécouvrir des matières, des auteurs. Ainsi, je me suis plongé avec bonheur dans l’œuvre de Jean Giono comme dans des manuels dhistoire sur les Carolingiens. La richesse de cette formation réside en sa pluridisciplinarité. Il ma aussi été permis de m’épanouir lors de cette année grâce à l’accompagnement permanent des professeurs permis par le statut de classe préparatoire orpheline du lycée Lamartine, qui en fait une prépa à échelle humaine. Mon orientation sest précisée au fur et à mesure de l’année grâce à mes progrès mais aussi grâce aux conseils de mes professeurs. Cest pour cela que je me suis dirigé vers une khâgne Lettres et Sciences Humaines en spécialité lettres classiques. Aujourdhui jeffectue une troisième année de classe préparatoire, toujours en spécialité lettres classiques car je souhaite intégrer lENS de Lyon mais cest aussi une année qui me donne loccasion de consolider des méthodes, des savoirs et denvisager plus sereinement la poursuite de mes études dans le supérieur. Mon année à Lamartine ma tout dabord permis de tisser des liens extrêmement forts avec des camarades que je vois encore aujourdhui voire qui sont en troisième année avec moi. Jai gardé en mémoire toutes les rencontres littéraires, artistiques. Enfin, ce qui demeure encore aujourdhui, et que jai acquis lors de lhypokhâgne, cest ce goût dapprendre et cette curiosité d’esprit qui me sont nécessaires dans mes études.