« Alors, des mots, pour quoi faire ? Je dirais que les mots ont dans la poésie des pouvoirs singuliers dans leur capacité à venir faire ressentir tout un ensemble d’émotions. Par exemple, lorsque j’ai lu pour la première fois les textes, j’ai comme refusé de m’y pencher. C’était confrontant, je ne me sentais pas capable d’en dégager une analyse. Peut-être ne voulais-je juste pas être traversée par des émotions que je ne connaissais pas (je ne me suis jamais vraiment intéressée à la poésie).

Pourtant j’ai finalement réussi à synthétiser ce que j’ai ressenti lorsque j’ai fini par lire attentivement les textes : les jeux sur la langue, le rapport qu’entretient la poésie avec la nature ou le dessin, la musique et ses rythmes…

Je dirais donc : des mots pour toucher. »