Témoignages

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Adèle (Promo Podalydès 2013-2014)

J’étais une assez bonne élève au lycée, sans être vraiment très impliquée non plus. L’année d’hypokhâgne a confirmé mon intérêt pour les matières littéraires, que je connaissais déjà mais qui sont abordées de manière très différente en prépa, et surtout à Lamartine, avec des professeurs pour le moins passionnés, et vraiment passionnants, qui attachent une importance particulière à mettre en avant la dimension transversale de leurs enseignements.

L’année d’hypokhâgne est intensive mais aussi progressive, et nous laisse le temps de développer notre capacité à travailler, le plaisir que l’on y prend, et d’en voir les bénéfices au fur et à mesure que l’on avance. L’un des gros avantage de l’hypokhâgne de Lamartine est sans conteste pour moi le fait que cette hypokhâgne soit « orpheline », ce qui participe à l’investissement très important de l’équipe des professeurs, qui se montre très présente, bienveillante qui nous accompagne tout au long de l’année, en particulier au moment de faire le choix délicat de l’orientation à la fin de l’année. Mais la possibilité de cette nouvelle orientation après l’hypokhâgne (ce qui est beaucoup plus compliqué lorsqu’on se trouve dans une hypokhâgne qui a une khâgne) permet d’ouvrir des portes qui seraient restées fermées sinon : j’ai été après Lamartine à Henri IV, ce qui était impensable au sortir de la Terminale pour moi. Après deux ans à Henri IV j’ai intégré l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, en section Lettres Modernes, où je prépare le concours de l’agrégation cette année, pour me tourner moi-même vers l’enseignement.

Outre des connaissances très solides, notamment en littérature, et d’importants conseils méthodologiques que j’applique toujours aujourd’hui, j’ai surtout appris à Lamartine l’importance du travail en groupe, et d’avoir une classe soudée où l’on se soutient. Je garde aussi une amie très chère, d’anciens professeurs sur lesquels je sais que nous pouvons toujours compter, et, je crois que cela est assez flagrant, une nostalgie certaine !

Adèle a intégré l’ENS Lyon en juillet 2017. Bravo à elle !!!

mceclip0 - 2021-02-05 12h18m25s

Chine (Promo Kerangal, 2015-6)

Cette année d’hypokhâgne a nourri un intérêt chez moi que je ne soupçonnais pas encore pour l’analyse et la recherche théorique. Cette année m’a permis d’acquérir des bases en histoire de l’art, en philosophie, de mieux connaître ma géographie grecque et sa mythologie. Je me suis constitué, comme on dit, un « bagage culturel », qui est devenu nécessaire.

À la fin de mon année d’hypokhâgne je me suis rendue compte que j’avais désormais envie de me spécialiser dans une discipline en particulier. J’ai donc décidé d’intégrer une licence de cinéma à l’université Paris 8 ainsi qu’une classe professionnelle en art dramatique au conservatoire du 10ème arrondissement. Il était indéniable que grâce à mon passage en prépa, j’avais des appuis d’analyse solides et une facilité à problématiser qui m’a beaucoup aidé tout au long de mon parcours universitaire.

J’ai d’ailleurs tant de plaisir à problématiser que j’ai décidé de continuer ma licence - après une année de césure - en intégrant un master de théorie du cinéma à Paris 8. Mon mémoire ne me fait pas totalement abandonner l’aspect littéraire de mon parcours scolaire puisque je travaille sur le journal intime filmé chez les réalisateurs Alain Cavalier et Nanni Morretti. En parallèle je suis désormais en 4ème année d’art dramatique au conservatoire du 14ème.

 

Cette année-là j’ai découvert des auteurs qui m’accompagnent dorénavant quotidiennement, Echenoz, Toussaint, Perec. Je me suis ainsi intéressée à l’Oulipo.

J’ai retenu le nom de Nathalie Azoulai, j’ai lu son travail et elle est désormais mon écrivaine préférée.

Je retiens cette phrase de Nietzsche « Nous avons l’art pour ne pas mourir de la vérité ».

J’ai découvert, cette année-là, le peintre Hubert Robert et son amour des ruines. J’aime maintenant le décrire comme mon peintre préféré.

Et grâce à cette année j’ai rencontré des ami.es, qui seront à n’en pas douter, pour la vie.

 

 

 

Justine (Promo Podalydès 2013-2014)

L’Hypokhâgne au Lycée Lamartine a été pour moi un cocon. On y suit une formation exigeante mais on a la chance d’être encadré et écouté grâce à l’excellent corps professoral. En Hypokhâgne, j’ai développé un goût certain pour l’Histoire, les lettres classiques mais surtout une grande curiosité. L’Hypokhâgne orpheline est un atout: elle permet de nous orienter vers la Khâgne qui nous correspond le mieux ou même d’intégrer les IEP et d’autres écoles (École du Louvre, double-licence…). Pour ma part, j’ai continué en classe préparatoire à l’École nationale des chartes au Lycée Henri IV (Histoire médiévale et lettres classiques). Intéressée par le milieu de la diplomatie, j’ai ensuite intégré un Master de relations internationales à la Sorbonne. J’ai également étudié à l’Académie diplomatique de Moscou et j’ai réalisé un stage au sein de la Mission Militaire de l’Ambassade de France en Angola. Aujourd’hui, je travaille à la direction des relations internationales de la filière défense d’Airbus. Je garde de mon année d’hypokhâgne de tendres souvenirs et des compétences qui sont très valorisées dans le monde professionnel. Je suis toujours en contact avec certains professeurs et j’ai gardé de belles amitiés. Cette expérience m’a permis de grandir, de gagner confiance en moi et de me donner les moyens d’accomplir tout ce que je souhaitais. Je travaille surtout avec des ingénieurs qui reconnaissent volontiers les apports d’une classe préparatoire littéraire !

 

Camille HB (Promo Podalydès 2013-2014)Au lycée, j’étais une élève avec des facilités, mais sans jamais vraiment travailler. J’étais pourtant curieuse, et très intéressée par la philosophie et les lettres classiques. Je suis entrée en hypokhâgne, sans savoir à quoi vraiment m’attendre, mais avec l’idée que, cette fois, j’allais devoir travailler. La sortie du lycée, l’intelligence rassurante des professeurs m’ont fait beaucoup de bien, et m’ont fait oublier le travail, qui m’y semblait presque naturel. J’ai par la suite rejoint en Khâgne le lycée Blanqui de Saint-Ouen, avec lequel la continuité de mes études me semblait évidente, en option philosophie. Passionnée par cette matière et ce qu’elle permet de penser, j’ai poursuivi mes études à la Sorbonne (Paris 1) en licence. Les classes préparatoires m’ont très certainement permis de cultiver un vrai bagage de connaissance et une capacité de problématisation me permettant d’engager un regard plus fin sur bon nombre de sujets. En plus de la philosophie, j’avais particulièrement aimé les cours de géographie et de cartographie. Ne voulant pas poursuivre la philosophie jusqu’à l’agrégation, j’ai choisi de me tourner en master vers la géopolitique à l’Institut Français de Géopolitique, où j’ai pu analyser des conflits territoriaux et faire des voyages de terrain pour mes mémoires, d’abord en Italie puis en Équateur. Pour la rédaction de tous mes travaux, et dans l’approche des problématiques dont je m’occupe aujourd’hui, les enseignements des classes préparatoires restent très présents. Je travaille aujourd’hui dans plusieurs milieux associatifs, où j’appuie entre autres des réseaux d’organisations paysannes dans plusieurs pays, tout en pensant à une future thèse! Je garde un excellent souvenir de ces premières années post-bac, et j’ai rencontré à Lamartine des amies qui me sont encore très proches! Une pensée à tous.tes!

 

Apolline (Promo Farge 2017-8)

Cher tous, cher toi qui lis ce petit portrait, je m’appelle Apolline, j’ai 22 ans, et j’ai fait une hypokhâgne à Lamartine. A grands traits et pour une rapide présentation générale de mon parcours, je suis en master 1 de philosophie à Sorbonne Université ; moi qui voulais six ans plutôt faire un bac pro photographie et ne jamais, jamais faire d’études supérieures et encore moins écrire un mémoire… Quelle belle déroute !

Bref, après un baccalauréat littéraire j’ai intégré Lamartine. L’année d’hypokhâgne est une étape que je souhaite à tous ceux qui ne savent pas vraiment quoi faire mais qui aiment malgré tout apprendre et découvrir de nouvelles choses, comme moi - car la CPGE est pluridisciplinaire. J’ai donc pu poursuivre et approfondir ce que j’aimais, la philosophie et la littérature, et je ne regrette absolument pas. Les professeurs, leur exigence et leur passion de l’enseignement et du savoir m’ont élevée et permis de continuer en khâgne, puis en licence de philosophie et enfin en master. J’ai passé le concours de l’ENS mais je n’en voulais pas ; il ne faut pas nécessairement avoir envie d’être professeur, chercheur ou diplômé de l’ENS pour intégrer une prépa littéraire, votre envie et votre goût pour la connaissance suffisent ! Ce que vous apprendrez vous servira pour la vie : vous y découvrirez la pertinence et la rigueur intellectuelle, la maîtrise de la langue et y développerez une approche particulière du monde et des écrits, et donc nécessairement des êtres humains, qui ne vous abandonnera pas, une perspicacité qui vous sera utile partout. La CPGE est tout de même un parcours difficile parfois même rébarbatif - on se souvient des quatre heures d’histoire le samedi matin ! Mais quelle joie quand on arrive à son terme, et quel plaisir de maîtriser des savoirs, de pouvoir discuter avec intelligence et d’avoir accru son désir de connaître toujours plus, toujours mieux. Il vous arrivera d’avoir de mauvaises notes, de très mauvaises… votre marge de progression est alors énorme ! Ne lâchez pas parce que vous n’avez pas la même note que Tristan en histoire, ou Emma en latin. Avancez parce que vous aimez étudier ce sur quoi les professeurs vous font travailler. Pour l’anecdote, premier contrôle d’anglais de l’année, une semaine plus tard, les résultats tombent : j’ai eu -35, et ce n'est pas une blague. C’était plus drôle qu’autre chose, et aujourd’hui, je suis très satisfaite et contente de mon parcours et ce sans aucune vergogne même avec un -35 à mon actif. Il suffirait presque finalement d’être enthousiaste pour réussir. Les professeurs de Lamartine sont d’ailleurs très bienveillants et ne cherchent pas à « casser » les élèves, seulement à les élever et ils observent chacun d’entre nous en fonction de nous-même et non en fonction des autres : montrer que l’on a envie de progresser, d’apprendre est, à mon sens, essentiel pour faire une belle année de prépa et ce avant même d’être un très bon élève, je ne l’étais pas et pourtant j’y ai réussi, à ma manière. Lamartine, parce qu’elle est orpheline, aucune khâgne ne lui fait sa suite directe, permet d’entretenir une ambiance très douce, accueillante et favorable à une jolie progression individuelle ! Et je la recommande, empiriquement certes, mais sans aucune hésitation.

 

mceclip2 - 2021-02-05 12h20m31s

Enora (Promo Farge 2017-8)

L’hypokhâgne est une année exigeante car elle nous oblige à nous ouvrir autant qu’à approfondir, sans oublier de synthétiser. Ces mouvements qui peuvent paraître contraires sont en réalité la base de tout enseignement supérieur et ne sont pas négligeables pour ceux qui « bons élèves » ont basé leur scolarité sur une prose quelque peu convaincante et quelques références audacieuses. L’hypokhâgne nous met face à l’insuffisance de nos connaissances et à la faiblesse de nos soi-disant « points forts ». Cette année remet tout en question, et dans un seul but, nous élever. Une fois les premiers échecs dépassés, elle aiguise notre propre exigence et notre curiosité, ce qui nous sera utile tout le long de notre vie et ce qui m’a été utile dans mon propre parcours. J’ai fait une khâgne en spécialisation théâtre au Lycée Joliot Curie, et suis actuellement en Licence de Lettres mineur Anglais à la Sorbonne Nouvelle que je termine par un Erasmus au Trinity College de Dublin. Malgré le fait qu’une simple année de L1 m’aurait certainement permis d’accomplir le même parcours, je reste persuadée que l’hypokhâgne m’a été bénéfique en me donnant le goût de la rigueur tout cela dans ce microcosme chaleureux que représente la salle 301 de Lamartine.

Justine (Promo Kerangal, 2015-16)

Je ne connaissais pas du tout Lamartine lorsque je m’y suis inscrite. Aujourd’hui, je conseille cette hypokhâgne à toutes les personnes que je rencontre souhaitant faire une année de classes préparatoires. J’y ai fait de très belles rencontres, et suis aujourd’hui encore très proche de mon groupe d’amis rencontrés à Lamartine, même si nous avons par la suite tous pris des directions différentes. Si j’ai pu aussi bien m’entendre avec ces personnes, c’est parce que le cadre l’a permis: je pense que mon expérience aurait été différente dans un autre établissement où les élèves sont plus de 50 par classe. Je me souviens aussi de l’amabilité et l’humanité des professeurs, qui ont bien sûr participé à cette bonne ambiance et entente de la classe (organisations de sorties et de voyages inoubliables). La (re) découverte de la littérature et de la philosophie en hypokhâgne a pour moi été édifiante, et en y pensant aujourd’hui, je n’ai pas l’impression d’avoir, par la suite, autant appris que pendant cette année d’hypokhâgne, et été aussi curieuse tout en ayant le temps de satisfaire cette curiosité.

Après Lamartine, j’ai choisi de poursuivre les classes préparatoires au lycée Fénelon, en spécialité philosophie. J’ai eu tout d’abord énormément de mal à m’habituer à Fénelon, où l’ambiance et l’environnement sont extrêmement différents et dépaysants par rapport à Lamartine, où je me suis toujours sentie à l’aise. L’année de khâgne a été très difficile, cependant, c’est grâce aux bases acquises en hypokhâgne que j’ai pu, je pense, intégrer les connaissances nécessaires au concours de manière efficace et finir sous-admissible au concours de l’ENS. J’ai donc réalisé une deuxième année de khâgne (cube), que j’ai terminée en étant admissible au concours de l’ENS en 2018. Après les oraux, j’ai décidé de partir vivre un an à Pékin, en Chine, où j'ai étudié à l’Université des Langues et Cultures de Pékin, et effectué un stage dans une agence culturelle franco-chinoise. En rentrant en France, je me suis inscrite en Master de Géopolitique de l’art et de la culture à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 et en Master de Philosophie et Histoire de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. J’effectue en parallèle, en ce moment, un stage dans une association dédiée à la diffusion, l’exposition, et l’indexation d'œuvres des artistes femmes du XXe siècle (AWARE).

Les compétences méthodologiques, le savoir, la culture, et tous les autres outils que j’ai acquis en étant à Lamartine m’ont servi par la suite dans tout le reste de ma formation — académique et professionnelle.

Julie Demougin (HK Lamartine 2012-2013 ; KH Lyon à Fénelon en 2013-2014)

Je suis arrivée au lycée Lamartine en cherchant une hypokhâgne qui me formerait sans pour autant être trop élitiste. L'ENS était un objectif mais le milieu d'apprentissage ne devait pas être hostile, c'était une condition qui m'était nécessaire.

 J'ai pris plaisir à travailler de manière intense, à chercher mes limites. J'ai passé quelques nuits à construire des dissertations, à prendre des notes sur des ouvrages critiques. Travailler jusqu'à saturation m'a semblé désolant lorsque les résultats n'étaient pas au rendez-vous. D'autres fois, cela a été enivrant. J'ai cherché à rattraper dans l'urgence les heures que je n'ai pas passées sur mes copies, l'adrénaline me tenant éveillée. Progresser dans sa réflexion, dans la maîtrise de la langue, dans la connaissance d'ouvrages a été la contre-partie du peu de jours de repos que j'ai pu avoir cette année.

 La khâgne est une nouvelle marche à franchir. L'hypokhâgne "orpheline" peut être un atout pour cette suite puisqu'elle nous permet de postuler pour des établissements qui ne nous ont pas accueillis dés cette première année et de nous donner le temps de la réflexion pour ce choix difficile.

 L'état d'esprit était la plupart du temps agréable et les professeurs disponibles et ouverts. La classe était solidaire, très humaine. C'était un choix judicieux.

 

Zelda Bourquin (HK Lamartine 2008-2009 ; KH Lyon à Jules Ferry 2010-2012)

Après un BAC ES, j'ai commencé mes études supérieures à Lamartine en hypokhâgne dans une classe dynamique, riche et enthousiaste. Je pense avoir eu beaucoup de chance d'intégrer cette prépa : les professeurs sont passionnés, nous poussent à progresser toujours plus sans jamais nous démoraliser. Nous avions notre salle de cours et notre foyer attitrés au dernier étage de l'établissement et je me souviendrai toujours des envolées médiévales du professeur d'Histoire, des découvertes cartographie de Cergy en Géographie, des lectures passionnées de Proust par notre professeur de Lettres, et des superbes analyses littéraires de notre professeur d'Espagnol. J'en profite pour les saluer et les remercier tous!

J'ai ensuite fait deux ans de Khâgne à Jules Ferry, très bon partenaire de Lamartine, et intégré le Master Affaires Publiques de Sciences Po Paris. Je n'étais pas une excellente élève, mais je crois que j'ai eu la chance d'avoir un enseignement qui forge le jugement critique et la vivacité d'esprit.

 Laureen Richard (HK Lamartine 2010-2011, KH Ulm Lakanal 2011-2013), septembre 2013

 En direct d'une aire d'autoroute, tout près d'Hiroshima, en attente d'une voiture pour Kyushu!

Après mon HK à Lamartine, mon dossier de demande d'inscription en khâgne a été accepté par tous les lycées parisiens, notamment Henri IV et Louis Le Grand, mais j'ai finalement opté pour le lycée Lakanal (92), Ulm A/L, option philosophie. Malgré une admissibilité au concours de la rue d'Ulm à l'issue de ma première khâgne, je n'ai pas repassé le concours après ma khûbe (pour des raisons médicales et administratives). Parce que l'ENS n'est pas une fin en soi, c'est avec grand plaisir que j'ouvre désormais les portes de l'université pour y suivre un master de philosophie et un master d'histoire. Je suis inscrite comme étudiante à distance à Paris X Nanterre, me permettant de suivre ma scolarité à l'autre du bout du monde, en Asie. En effet, après avoir rallié Tokyo depuis Paris en stop cet été, j'ai décidé d'y poser mes bagages pour un temps indéfini, profitant de cette aire géographique pour enrichir mes mémoires qui portent tous deux sur l'Asie orientale. Sujet de philo : Nishitani et Nietzsche, deux réponses au nihilisme (directeur de recherche : Didier Franck). Sujet d'histoire : l'unité 731 comme enjeu mémoriel (directrice de recherche : Annette Becker).


Léocadie Soubirous- M1 Ressources humaines et Communication – CELSA

Ma première année de prépa au lycée Lamartine s'est avérée être tout aussi épanouissante qu'enrichissante intellectuellement parlant, et cela est dû à la très grande attention que portent les professeurs à leurs élèves. Il y a un véritable suivi, ce qui permet à chacun de trouver sa place au sein de la classe et de rapidement s'y sentir bien.
Suite à cette année, durant laquelle j'ai eu la satisfaction de me voir progresser et d'affiner mes méthodes de travail, j'ai rejoint le lycée Lakanal de Sceaux pour y effectuer ma khâgne UlM. Consciente que mon niveau ne me permettrait pas d'intégrer l'ENS, j'ai, toute l'année, travaillé avec pour objectif, de rejoindre le CELSA.. Mes notes au concours de l'ENS m'ont permis d'être directement admissible à l'oral d'entrée du CELSA, c'est donc grâce à la BEL que j'ai été dispensée des écrits, ce qui n'est pas négligeable au regard du nombre élevé de candidats. J'ai obtenu ma licence avec une mention assez bien, et suis désormais en master 1 option Ressources Humaines et Communication. En janvier, je partirai en expatriation dans une université libanaise, pour enrichir le mémoire que je dois soutenir dans un an. 
Je garde un très bon souvenir de mes deux années de prépa, qui ont le mérite d'être stimulantes et épanouissantes, bien que fatigantes. Ce sont deux années durant lesquelles j'ai beaucoup appris, beaucoup donné, et beaucoup mûri. La prépa est surtout un tremplin intellectuel grâce auquel le dépassement de soi et l'envie d'apprendre nous permettent d'intégrer de belles écoles par la suite.

 Arthur Ratel, Khâgne Lyon option Théâtre au Lycée Claude Monet

 J'ai passé l'année scolaire 2015-2016 à Lamartine en option Théâtre et Géographie (avec évidemment une langue ancienne: le Latin) et maintenant je suis en khâgne à Claude Monet en spécialité Théâtre.
Tout d'abord abordons la classe d'hypokhâgne. C’est certes une classe de préparation à un enseignement plus complet, mais c'est aussi une année où l'on s'épanouit intellectuellement. Avant tout, l'hypokhâgne est un lieu où chaque élève trouve quelque chose à partager avec le reste des élèves en classe ou à l'extérieur. Passons, l'hypokhâgne ça vous gagne.

Cependant pourquoi Lamartine plutôt qu'une autre ?

J'avancerai plusieurs arguments peut-être déjà exprimés, attendus, assimilés et qui sont énoncés avec maintenant presque une année de recul:

Lamartine est une "petite" hypokhâgne et c'est un avantage, tant vis-à-vis de la relation avec les professeurs qu'entre les élèves, les affinités et l'entente s'en voient facilitées et nourries. 

Par ailleurs, les professeurs sont donc très proches des élèves et connaissent chaque profil, ce qui est très important dans les choix, les délibérations, parfois les crises aussi pour nous guider, nous aider. Ils sont en mesure, grâce à notre petit nombre de proposer chaque année semble-t-il, un enseignement adapté aux classes qui se succèdent et qui ne se ressemblent pas.

Ainsi, je recommande vivement Lamartine, ses traits, son caractère, et son statut de petite hypokhâgne ne l'empêche pas de permettre à certains l'ascension vers la montagne Sainte-Geneviève, preuve qu'elle est teigneuse et persiste dans l'effort. Cela, à l'image de professeurs qui vous épauleront au fur et à mesure de votre périple.





Aurélia Piletitch (HK à Lamartine 2015-2016 – KH Lyon à Jules Ferry, option Lettres Modernes)

 Mon année d’hypokhâgne à Lamartine fut aussi enrichissante que constructive. J’y ai découvert un enseignement de qualité assuré par d’excellents professeurs, toujours à l’écoute. Le travail à fournir était conséquent, mais la plupart du temps très intéressant. J’ai développé une sensibilité particulière pour la littérature et la philosophie dont les cours se sont révélés dynamiques, riches et admirables. J’ai appris à travailler efficacement et rigoureusement, et cela dans toutes les matières, ce qui m’a permis d’aborder la classe de khâgne avec une certaine aisance. Les professeurs sont dévoués et ont organisé un parrainage avec Maylis de Kerangal, des tutorats avec des élèves de l’ENS et un super voyage au Havre. Au cours de cette année d'hypokhâgne, j'ai également rencontré de formidables personnes (avec qui je suis encore très régulièrement en contact) et nous sommes, pour la plupart, très nostalgiques de notre année d'hypokhâgne dans cet établissement dont l'ambiance est unique.

 Augustin Bouchon ( HK Lamartine 2007-2008 ; KH Lyon Jules Ferry 2008-2009 )

Mon année d’hypokhâgne à Lamartine correspond dans mes souvenirs à une parfaite transition du lycée vers la khâgne, sans pression ni concours, mais avec une émulation véritable. Avec le recul, quel bonheur que de pouvoir jouir librement d’une belle équipe de professeurs et de disciplines enfin approfondies. Quand bien même l’année ne se solderait pas par une khâgne, le fruit du travail produit et des efforts fournis demeure.

Témoiganges de parents d'élèves