Des « jeux » dangereux peuvent aboutir à des atteintes graves à la santé, voire à des décès.
Ces « jeux », baptisés de divers noms, présentent les caractéristiques suivantes.
Les jeux par asphyxie
Jeux dangereux, signalés depuis plusieurs années, ils consistent à freiner l’irrigation sanguine du cerveau, s’initient généralement en groupe et se pratiquent parfois seul ce qui peut conduire malheureusement, dans ce cas, à l’asphyxie. Ces jeux - le plus connu étant le « jeu du foulard » - existent sous d’autres appellations telles que : le rêve bleu, le rêve indien, jeu du cosmos, jeu de la tomate, jeu de la grenouille…
Les jeux violents
On distingue les jeux contraints des jeux intentionnels.
- Les jeux contraints : l’enfant victime ne participe pas de son plein gré à ce jeu, il est le bouc émissaire. On retrouve une victime et un agresseur. Les noms connus sont les suivants : jeu des cartons rouges, de la ronde, de la mort subite, de la machine à laver, happy Slapping…
- Les jeux intentionnels : dans ce cas, tous les participants sont a priori d’accord pour y participer. Les rôles peuvent alors s’inverser : les agresseurs devenir victimes et vice et versa. Les noms les plus connus sont : jeu du cercle infernal, jeu de la cannette, petit pont massacreur...
Il existe d’autres « jeux dangereux » sans violence physique : jeu de l’aérosol, des solvants, de l’insomnie, de l’autoroute…
Le site de l’association SOS Benjamin est entièrement consacré à ces jeux dangereux (encore d’autres noms : jeu du taureau, jeu de la pièce, jeu de Beyrouth...) qui se sont multipliés dans les cours de récréation et ont déjà fait plusieurs morts. L’association SOS Benjamin , du nom d’une petite victime, a ouvert un Observatoire national d’étude des comportements à risques (ONECR) et un centre de prévention. Elle ambitionne de former et d’aider les enseignants, particulièrement à l’école primaire, à déceler et prévenir ces nouveaux dangers.