Son article commence ainsi : « En octobre 2012, notre école maternelle est entrée dans un dispositif d’évaluation d’école.
A la suite d’une matinée passée dans ma classe, et après avoir proposé, en fin de séance, une grande piste graphique collective horizontale aux élèves de petite section (gribouillages, collages de papier, gommettes, coloriages...), la conseillère pédagogique me suggère d’explorer en profondeur l’apprentissage du dessin.
De plus, elle prend connaissance du cahier de dessin "libre" mis à disposition dans les casiers, et me fait remarquer les grands écarts entre les tracés des uns et des autres... En effet, les élèves n’arrivent pas tous avec les mêmes représentations, les mêmes habitudes, les mêmes possibilités à la maison,... c’est donc à l’école d’en faire un sujet d’apprentissage afin que chaque élève puisse progresser en fonction de sa sensibilité propre, de ses capacités à laisser une trace et de sa manière à donner vie au monde...
Je décide alors d’instaurer de nouvelles séances afin de donner du sens et de la variété à l’activité de dessin, certes courante, quotidienne et banalisée (à l’accueil notamment...) en maternelle, mais la plupart du temps dépourvue de sens, de choix, et de possibilités...
En effet, je fais dessiner mes élèves... pourquoi, comment, sous quelle forme, à quels moments ? »
Agrémenté de photos, l’article de Nathalie Melli est ainsi organisé :
- Le cahier de dessin « libre »
- Dans la cour de l’école…
- Les peintures dites « libres »
- Les papiers
- Hervé Tullet
- Le dessin du bonhomme et les ateliers chorégraphiques
- Le dessin du mouvement dansé.