Le véhicule électrique, on en a longtemps entendu parler, certains l’ont attendu, en vain. Beaucoup se sont résignés à ce que le projet reste une belle idée sans aucune incidence concrète mis à part quelques concept-cars et des tentatives avortées, la dernière remontant aux années 90. Pourtant, pour la première fois, il se montre. D’abord dans quelques entreprises et collectivités. Ensuite sur la chaussée avec des concepts forts et volontaires comme l’Autolib à Paris. Bientôt essaimera-t-il peut-être dans les garages des particuliers même si cette perspective est encore de l’ordre de la projection, tant ce nouveau type de motorisation implique des problématiques différentes en termes de technologie, d’infrastructures, de modèle économique et de conception de la mobilité. Bref, si le véhicule électrique a aujourd’hui le mérite d’exister, rien ne garantit son succès. Ni son échec... En quelques années sont apparus sur le marché de nouvelles catégories de véhicules à la suite du développement de moteurs électriques et hybrides. On peut cependant distinguer 3 différents types de véhicules. Le véhicule 100 % électrique, celui qui nous intéresse ici, fonctionnant uniquement grâce à des batteries rechargeables à l’électricité. Il existe également les hybrides, dans lesquels un moteur électrique assiste un moteur à essence ou diesel et réduit sa consommation dans les systèmes « micro hybrides », « mild hybrides » et « full hybrides ». Les deux moteurs fonctionnent simultanément pour tirer le meilleur de chaque motorisation. Et enfin, les hybrides rechargeables associent 2 modes de génération d’énergie : un moteur thermique et un moteur électrique (que l’on peut recharger par branchement). Polyvalentes, elles roulent en mode électrique pur en ville puis grâce au moteur thermique.