Présentation du projet Scol'Air et des stations de mesure (PM10 et 2,5).
Suivi des concentrations en PM10 et PM2.5 par deux boîtiers de mesure.
Composants du capteur de particules fines
L'atelier de la JND a été l'occasion de présenter le projet mené au Collège Rouault 19ème, induisant une démarche scientifique d'investigation complète.
Ce projet a remporté le prix génialissime du concours Cgénial 2022.
Point de départ : Constat de la pollution de l’air (odeur, poussière …).
Problématique : Comment expliquer la présence importante de cette « poussière » dans l’air que nous respirons ?
Définition de particule fine : particule microscopique en suspension dans l’air.
Les particules fines suivent le sens du vent.
Les particules fines sont composées de trois familles :
1. Les particules à composés organiques : suies, charbon…
2. Les particules biologiques : pollen, moisissures…
3. Les particules minérales : sable, sel marin, sulfates, nitrates, ammonium…
Hypothèse : C’est le trafic routier qui crée la plupart des particules fines que nous respirons.
L’expérience menée par les élèves du Collège Rouault (présentée en pièce jointe) pendant le confinement, durant lequel il n’y a quasiment pas eu de trafic routier, a démontré que l’hypothèse était fausse, donc que le trafic routier n’est pas la principale source de particules fines.
Matériel utilisé :
• Capteur Scol’Air de particules fines
• Données Airparif
Collaboration avec le laboratoire LISA.
(On voit très clairement un pic de pollution ayant eu lieu le 25 janvier 2022)
La fresque du climat est un atelier basé sur un ensemble de cartes contenant des informations provenant des différents rapports du Giec.
C'est un outil qui fait appel à la créativité et à l’intelligence collective du groupe pour reconstituer les liens de cause à effet mis en jeu dans le phénomène du dérèglement climatique. L'atelier dure 2h30-3h, il se termine par une discussion collective sereine et positive sur les leviers d'actions individuels et collectifs.
Cet atelier a été l'occasion de présenter la mise en place de grainothèque dans les établissements parisiens disposant déjà d'un jardin et souhaitant diffuser la biodiversité.
Une grainothèque, qu’est-ce que c’est ?
La grainothèque est constituée d'une boîte contenant des pochettes de graines, laissée en libre accès pour permettre à chacun d'échanger des graines sur le principe du troc :
chacun dépose et prend des sachets de graines selon ce qu’il peut donner et raisonnablement planter ; c’est donc ceux qui utilisent la grainothèque qui l’alimentent.
Grainothèque, mode d'emploi :
Cet atelier a été l’occasion de présenter une activité pédagogique avec l’application tablette Mesurim2 (développée par P.COSENTINO) permettant de partir du réel pour y intégrer une aide numérique à l’interprétation.
L’idée est d’aider l’élève à interpréter les observations qu’il peut faire in situ sur :
- Une observation de la faune ou de la flore lors d’une sortie.
- Une observation d’un paysage ou d’un affleurement.
- Une observation suite à une dissection anatomique.
Une prise de photo avec la tablette s’accompagne d’un travail de reconnaissance et de légende avec l’aide d’un document préchargé (schéma/Dessin/croquis), apporté par le professeur, qui vient s’ajouter en « calque » sur cette photo.
L’application Mesurim2 présente l’avantage d’être utilisable sur tablette et permet donc de mener facilement cette activité hors de la classe. Il existe néamoins une version PC téléchargeable ainsi qu'une version en ligne.
2 exemples d'activités ont été présentées lors de la JND :
- Identifier les éléments d'une fleur observée lors d'une sortie.
- Situer et identifier les éléments anatomiques du système nerveux après avoir fait la dissection des cuisses de grenouille.
Par un jeu de « volet », l’élève peut interpréter les structures qu’il a repérées sur la photographie qu’il a prise, et légender facilement et proprement sa photo avec les outils du logiciel.
Vidéo de présentation des autres fonctionnalités de l’application (par Philipe COSENTINO)
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