Longtemps cantonné au transport aérien et à la distribution alimentaire, le low cost a tendance aujourd’hui à se diffuser dans de nombreux autres secteurs économiques : distribution non alimentaire, automobile, banque, assurance, téléphonie mobile.

… A l’exception des produits de luxe et de haute technologie, aucun secteur ne semble désormais pouvoir y échapper. Pourtant, le low cost ne jouit pas d’une réputation flatteuse : souvent accusé de sacrifier la qualité et l’emploi national sur l’autel des prix bas, il a fait l’objet de critiques virulentes…qui n’ont pas empêché son succès auprès du public ! Après avoir défini ce qu’est le low cost et indiqué la logique à laquelle se refère le modèle du low cost, l’auteur analyse l’évolution, le fonctionnement et la cohérence de ce modèle, en s’appuyant sur l’exemple du transport aérien. Il étudie aussi l’impact de ce modèle sur les prix pratiqués (à la fois par les « low costers » et par les autres producteurs sur le même marché) ; il montre ainsi qu’en étant à l’origine d’une nouvelle offre, le low cost modifie la situation concurrentielle, remet en cause les positions établies des offreurs et les oblige à modifier leurs comportements pour s’y adapter. L’auteur explique également pourquoi le low cost se diffuse et indique les quelques formes originales qu’il prend parfois. Enfin, il s’interroge sur les motivations des consommateurs qui choisissent le low cost. En conclusion, il aborde 2 controverses : l’une concerne la lrelation entre low cost et mauvaise qualité, l’autre porte sur les effets négatifs sur l’emploi national du low cost. Ouvrage extrêmement intéressant dont la lecture, relativement aisée, est très recommandée. La gratuité mériterait une semblable analyse.