Coll. Thèmes & Débats, Éd. Bréal, Juin 2012

Sur un sujet, ô combien d’actualité, les auteurs apportent des réponses claires et argumentées aux questions qui peuvent se poser le concernant.

Dans le 1er chapitre, ils définissent la dette publique en en montrant l’origine (le déficit public qui oblige à emprunter pour « boucher le trou ») et en montrant pourquoi il est difficile d’en mesurer le poids.

Dans le 2ème chapitre, ils expliquent que l’endettement public n’est pas un phénomène nouveau mais qu’il a pris, depuis les années 1980, une ampleur inconnue jusque-là (en dehors des périodes de guerre).

Dans le 3ème chapitre, ils suggèrent qu’il existerait une dépendance réciproque entre dette publique et marchés financiers.

Dans le 4ème chapitre, ils s’interrogent sur la soutenabilité de la dette publique, en se demandant si l’endettement public favorise la croissance économique et s’il existe des limites à cet endettement public. Ils pointent aussi les effets pervers apparaissant au-delà d’un certain seuil d’endettement.

Ensuite (5ème chapitre), ils posent la question de savoir si l’endettement public est une cause ou une conséquence des déséquilibres macroéconomiques ; et ils montrent, à partir de l’exemple de la zone euro, que la seconde hypothèse est la plus vraisemblable même si, fréquemment, il commence par être une conséquence pour devenir ensuite une cause (d’aggravation de la crise).

Ils consacrent le 6ème et dernier chapitre à l’examen des moyens susceptibles de réduire le poids de l’endettement public : le « constitutionnalisme économique » (« règle d’or ») est présenté, de même que les « solutions discrétionnaires » (inflation, hausse des impôts, politiques de croissance coordonnées avec ses partenaires…).

Un ouvrage très accessible, sur une question au programme, qui va rester d’actualité, donc à mettre entre toutes les mains, en particulier celles des élèves en SES, en Terminale et en CPGE.