La classe inversée est une pratique pédagogique innovante qui vise à expérimenter, en utilisant le plus souvent le numérique, une autre manière de travailler avec les élèves. L'élève doit commencer à assimiler un contenu à la maison et venir en cours en ayant des connaissances sur le sujet, sujet qui sera ensuite retravaillé dans la classe, notamment sous la forme d'exercices. Autrement dit, dans la plupart des situations, l'élève visionne une vidéo à la maison et vient le lendemain en classe en ayant débroussaillé la question. Cela laisse en principe du temps à l'enseignant pour travailler autrement avec ses élèves : évoquer les points qui n'ont pas été compris, faire des exercices d'application...

Au lycée Galilée, cette pratique pédagogique innovante est utilisée en cours de construction. En compulsant le site du professeur de construction, il est possible de se faire une idée plus concrète.

Vous trouverez ci-dessous de nombreux sites et articles qui évoquent la classe inversée, une manière de se faire une idée du procédé :

- une site entière consacré à la classe inversée

- le site de l'agence des usages tice qui se pose en préambule la question de la pertinence de cette méthode : "la classe inversée est l’objet d’un immense engouement dans toutes les sphères de l’enseignement en Europe et aux États-Unis. S’agit-il d’un mouvement durable offrant de nouvelles perspectives pédagogiques dans un système scolaire essoufflé ou d’une mode qui ne convient qu’à certains enseignants, à certains élèves ? Quelles sont les conditions à respecter pour mettre en place une classe inversée efficace ?"

- le site educavox dresse un premier bilan. La classe inversée consiste comme son nom l’indique à inverser le concept traditionnel de la classe : cours magistral ou cours magistral déguisé en cours dialogué en classe et exercices à la maison. Avec la classe inversée, les élèves sont mis en activité en classe, le travail à la maison se concentre sur la partie magistrale, par l’apport de connaissances pures au travers de ressources variées. Ces ressources sont le plus souvent composées de vidéos faite par l’enseignant se filmant lui même ou bien au travers d’extraits de documentaires.

- dans le mooc "FUN", un cours sur la classe inversée. Pour rappel, l'acronyme MOOC signifie « Massive Open Online Course » que l'on peut traduire par « cours en ligne ouvert et massif ».
 Le développement des Mooc est concomittant de celui des utilisateurs de la classe inversée. Parmi les Moocs les plus célèbres, notons celui du MIT ou la Khan academy. Les Moocs francophones sont de plus en plus nombreux.

- les ESPE s'intéressent à la classe inversée. Les ESPE (le site de l'ESPE de Paris) ou école supérieure du professorat ou de l'éducation ont remplacé les IUFM. Elles forment les futurs enseignants.

- educpros.fr, site de l'édtudiant, se pose la question de la classe inversée dans l'enseignement supérieur,
- le quotidien la Croix se demande si la classe inversée va révolutionner l'école.
- pour en savoir davantage, un ouvrage édité par le réseau canopé.
- la classe inversée évoquée dans l'émission "rue des écoles" sur France-Culture.
- le premier colloque sur la classe inversée organisée à l'université Diderot en juillet 2016, également évoqué sur le site du café pédagogique.
- article dans les cahiers pédagogiques : "du 25 au 29 janvier 2016, s'est déroulée la semaine de la classe inversée, une occasion de montrer, de partager des expériences qui se propagent, tout près du concret et loin des idées reçues. Rencontre avec Christophe Le Guelvouit, un des porteurs du projet, qui voit dans sa découverte de la classe inversée une porte qui s’est ouverte sur une permanente réflexion pédagogique."



- un exemple détaillé dans le magazine l'Express en avril 2016 : une classe inversée à Metz.